Chroniques Du Talent: La Touche De L'artiste

Par Marius Bechard

Les personnes talentueuses vivent aux côtés des humains, des personnes qui contrôlent les éléments parents. Leur guerre se répand dans le monde qui les entoure. Brooke est entraînée dans tout cela, la seule qui reste de son espèce et ne sachant même pas ... jusqu'à ce que ses peintures prennent vie.

• Langue: Français
• Éditeur: Sophia Rice
• Date de sortie: 26 févr. 2021
• ISBN: 9781005360757

Aperçu du livre

Chapitre 1

Chapitre 1: L'artiste

Ambraetia, un monde magnifique d'arbres, de montagnes et de prairies, n'a pas toujours été aussi belle. Cela a commencé avec les éléments, si solitaires et désireux d'avoir leur propre enfant, et ils ont créé un seul enfant de leur élément chacun pour marcher parmi les humains en dessous d'eux. C'étaient les Enfants d'Element, formés pour tisser des cascades miraculeuses avec les éléments dont ils étaient nés. Ensuite, le temps lui-même a eu trois enfants. On les appelait les Enfants de la Vue, leurs yeux suffisamment puissants pour regarder à travers le tissu du temps. Mais comme tous les enfants finissent par sombrer dans le chaos et la guerre, ceux-ci aussi! cependant, leurs guerres étaient bien pires. Un dernier effort pour épargner les humains qui ont été pris au milieu a donné naissance au premier Dream Focal, étant donné la possibilité d'utiliser tous les talents et de rassembler les enfants nés avant lui. Avec la capacité de peindre des rêves et de leur donner la vie, cela a établi une longue paix sur les enfants de l'élément et de la vue. Pourtant, aussi beaux et puissants que puissent être leurs rêves, s'ils tombent un jour dans l'avidité et le pouvoir! ces rêves se transformeront en cauchemars.

L'endroit le plus paisible du monde est une réserve protégée par les esprits d'autrefois, ceux qui y vivent appelés les indigènes archaïques. Depuis que le temps a commencé, ils ont suivi les grands esprits sans aucun doute. Bien que le monde autour d'eux ait changé et que les gens aient commencé à oublier, leurs pratiques ont traversé les âges! jusqu'à ce que seuls les humains de leur lignée puissent parler avec les esprits de la Terre Mère. La vieille mère n'est pas la plus âgée, mais elle est la femme la plus sage de cet âge, et elle est regardée avec une grande fascination par ceux qui visitent leur grande réserve. Maintenant, cependant, la sage du village se déplace frénétiquement à travers les arbres dans sa robe d'été légère en soie rouge et blanche. Elle a l'air jeune pour son âge de cinquante ans, se déplaçant beaucoup plus vite que quiconque ne le penserait possible, et son corps maigre prend les arbres tombés d'un seul bond comme un cerf. Ses longs cheveux noirs coulent derrière elle, seulement quelques stries grises tissées dans les nombreuses tresses, et elle tient une main fine et lisse pour protéger ses grands yeux bruns de la lumière du soleil qui pénètre le toit de feuilles au-dessus. Quelque chose en mouvement attire son attention, son corps s'immobilisant en un battement de cœur alors qu'un loup s'assoit en la regardant attentivement.

«Sœur loup», dit-elle essoufflée. «Vous l'avez vue? Avez-vous vu ma petite-fille?

Le loup regarde vers le lac, puis lui donne un regard plat. Elle murmure rapidement un merci, marchant plus lentement dans les broussailles de sa maison forestière. Lorsqu'elle pénètre au bord du lac, elle trouve ce qu'elle cherchait. Là, assise sur le rivage avec un carnet de croquis et un sac à bandoulière dans lequel elle garde ses crayons et ses peintures, se trouve sa petite-fille. Brooke Dreamscape est une fille calme, mais l'une des plus belles des clans des indigènes archaïques. Ses longs cheveux noirs de soie sont aujourd'hui en chignon en désordre, attachés en arrière pour ne pas laisser sa peinture, car ils pend généralement sous sa taille. Elle se concentre fort, ses sourcils froncés et sa langue sort légèrement alors qu'elle essuie un bleu froid sur son carnet de croquis. Alors qu'elle se rapproche, Old Mother fronce les sourcils, notant que la nouvelle chemise blanche sans manches de Brooke est déjà tachetée de taches de peinture.

«Un nouveau record», remarque-t-elle.

AH! Brooke crie de surprise. Vieille Mère, ne me fais pas peur comme ça, j'ai presque porté ma peinture!

«Votre père vient de vous acheter cette chemise», dit-elle. «Je pense que vous l'avez eu pendant une demi-journée entière avant de vous imprégner de votre marque de mode. Normalement, cela vous prend quinze minutes.

! Je n'avais pas l'intention de le salir, dit-elle en riant. J'étais vraiment prudent.

Regarde du bon côté, Petite Rêveuse, rit la Vieille Mère. Il correspond mieux à vos leggings et sandales orange. Avant que vous ne me rappeliez de la glace au sorbet orange! Miam.

«Vieille mère! elle rit. Tu es terrible.

Les deux rient alors que Brooke rassemble ses provisions, l'eau derrière eux battant doucement sur le rivage et le vent soufflant juste assez pour être entendu. La forêt a toujours gardé un sentiment de protection, quelque chose que Brooke a toujours aimé. Non seulement elle se sent en sécurité ici, mais cet endroit la garde pleine d'inspiration et elle peint toujours quelque chose de nouveau. Ce n'est pas seulement la peinture dans laquelle elle excelle, car les arts et l'artisanat coulent dans son sang ici. On lui a appris à tisser des paniers et à fabriquer des vêtements, à se battre et à parler aux esprits, et elle a même été la première d'entre eux à entrer dans une bonne école publique. Son activité préférée en dehors de son art, cependant, doit être de tisser des capteurs de rêves. Elle a réussi à trouver de nombreuses façons de le faire, l'une étant celle qui pend à son tour de cou. Elle en a fait des plus petites pour se clipser sur ses chaussures une grande, elle a fait une ceinture qui pend de travers sur sa taille, et! son préféré de loin! les brassards qu'elle a tissés la semaine dernière. Deux bandes de cuir marron clair, une pour son poignet et une pour son avant-bras supérieur, avec de fins fils d'araignée palmés entre eux. Elle tourne les yeux rouge-orangés les plus exotiques vers la vieille mère, le souffle de la femme s'accélérant à chaque fois qu'elle le fait.

«Qu'est-ce qui vous amène ici, vieille mère? Brooke se demande.

«Ah, ton père n'a pas pu te trouver», fait remarquer la sage femme. Je lui ai dit que je te retrouverais avec l'aide des esprits. Bien sûr, il a dit que c'était du pavot et m'a dit de lui dire où tu étais. Je jure, ce garçon est probablement le seul indigène archaïque qui ne le fait pas. Je ne sais pas parler avec les esprits.

«C'est un guerrier, il était trop occupé à s'entraîner pour être le meilleur à apprendre», rit Brooke.

«Tu devrais commencer à laisser des notes quand tu sors, Petite Rêveuse», sourit tendrement la Vieille Mère. «Je suis une vieille dame, après tout. Trop d'excursions d'exercice comme celle-là, et je serai morte avant mon prochain anniversaire.

Non, à votre prochain anniversaire, vous allez battre les hommes avec votre personnel!

«Et vous m'appelez terrible», rit-elle vivement.

Tout le monde dans la réserve est très uni, donc ils connaissent tous Brooke. Alors qu'elle écoute ses pas doux craquer contre la terre sombre sous ses pieds, elle fait inconsciemment signe à tous ceux qu'elle croise. C'est devenu tellement routinier qu'elle ne peut s'empêcher de se demander si elle le fait quand personne n'est là, car il lui semble qu'ils passent exactement au même endroit tous les jours. Sa maison est étrange, c'est le moins qu'on puisse dire. En été, la majorité de son peuple construit des tipis juste pour le plaisir. Parfois, il fait tellement chaud dans la réservation, c'est agréable d'avoir un endroit frais pour dormir. Pendant l'automne et l'hiver, ils utilisent leurs maisons, construites robustes et dans un style plus cabane en rondins. Brooke, elle-même, préfère le tipi en été. Son père la laisse le construire, ce qui conduit à des griffonnages sur les murs en toile et à des capteurs de rêves suspendus à la manière d'un carillon à vent. Aujourd'hui ne fait pas exception, comme c'est aujourd'hui le jour où ils élèvent les premiers tipis de l'été. Les longs bâtons sont déjà disposés en groupes, douze pour chaque tipi, tous longs et lisses et d'environ treize pieds de longueur. Aria, la cousine de Brooke depuis dix-neuf ans, porte la corde à linge nécessaire sur une épaule. Aria est une fille populaire avec une attitude à la hauteur, donc elle prête rarement beaucoup d'attention à quelqu'un qui ne fait pas partie de sa clique! et Brooke essaie de rester à l'écart des cliques. Brooke rit en trébuchant sur un morceau de fuite avant de réussir à attraper son centre, l'adolescente de dix-huit ans s'avançant pour soulever les morceaux de traînage. Pour un seul tipi, ils en auront besoin d'au moins cent pieds. tous longs et lisses et d'environ treize pieds de longueur. Aria, la cousine de Brooke depuis dix-neuf ans, porte la corde à linge nécessaire sur une épaule. Aria est une fille populaire avec une attitude à la hauteur, donc elle prête rarement beaucoup d'attention à quelqu'un qui ne fait pas partie de sa clique! et Brooke essaie de rester à l'écart des cliques. Brooke rit en trébuchant sur un morceau de fuite avant de réussir à attraper son centre, l'adolescente de dix-huit ans s'avançant pour soulever les morceaux de traînage. Pour un seul tipi, ils en auront besoin d'au moins cent pieds. tous longs et lisses et d'environ treize pieds de longueur. Aria, la cousine de Brooke depuis dix-neuf ans, porte la corde à linge nécessaire sur une épaule. Aria est une fille populaire avec une attitude à la hauteur, donc elle prête rarement beaucoup d'attention à quelqu'un qui ne fait pas partie de sa clique! et Brooke essaie de rester à l'écart des cliques. Brooke rit en trébuchant sur un morceau de fuite avant de réussir à attraper son centre, l'adolescente de dix-huit ans s'avançant pour soulever les morceaux de traînage. Pour un seul tipi, ils en auront besoin d'au moins cent pieds. et Brooke essaie de rester à l'écart des cliques. Brooke rit en trébuchant sur un morceau de fuite avant de réussir à attraper son centre, l'adolescente de dix-huit ans s'avançant pour soulever les morceaux de traînage. Pour un seul tipi, ils en auront besoin d'au moins cent pieds. et Brooke essaie de rester à l'écart des cliques. Brooke rit en trébuchant sur un morceau de fuite avant de réussir à attraper son centre, l'adolescente de dix-huit ans s'avançant pour soulever les morceaux de traînage. Pour un seul tipi, ils en auront besoin d'au moins cent pieds.

Hé, Aria, sourit Brooke. Tu vas m'aider avec mon tipi cette année?

Tu plaisantes? Nous organisons une compétition par équipe de cinq personnes cette année! Aria sourit d'un air excitant. Je vais tellement faire partie de votre équipe. Ils n'ont même pas pensé à vous empêcher de participer au concours. Mais si c'était moi et vous étiez dans une autre équipe, j'aurais dit qu'avoir votre aide était de la triche.

Même si ça fait mal d'entendre ça, Brooke comprend. Brooke est l'indigène archaïque la plus créative de la réserve, donc son tipi est toujours quelque chose que les gens ne peuvent s'empêcher de s'arrêter pour admirer lors d'une journée bien remplie.

Alors! Avez-vous le reste de notre équipe? Elle se demande.

Ouais, j'allais te prendre après avoir déposé ça, sourit Aria. La compétition est entre cinq équipes différentes, les ados plus âgés de la réserve. Notre équipe est numéro trois, mais après aujourd'hui, nous serons numéro un!

Ils marchent jusqu'à la maison de Brooke et entrent dans la cour. À travers la confusion de Brooke, elle distingue vaguement quelques autres de ses cousins ​​et de quelques amis. Page et Piper sont des jumeaux, tous les deux dix-sept ans et bien plus beaux que ce qui devrait être naturel. Ils sont parfaits dans leur apparence et un peu arrogants dans leur attitude, ils se font donc un devoir de s'assurer que les gens savent qu'ils font partie de la clique d'Aria. Luke est le petit ami de Page, populaire mais plus terre-à-terre, et il est aussi le petit frère d'Aria.

Euh! Pourquoi est-ce que tu campes dans mon jardin? Brooke se demande.

Eh bien, nous ne voulions pas que quelqu'un d'autre vous attrape, déclare Aria en fait. Je veux dire, duh! S'ils savaient que nous ne vous avions pas vraiment dans notre équipe, ils récureraient tous la forêt pour vous. Alors Luke a suggéré que nous nous installions dans votre jardin pour que tout le monde pense que nous travaillons avec vous, les empêchant ainsi de vous atteindre en premier.

! Je suppose que cela a du sens.

Brooke, viens m'aider, appelle Piper. Je prépare la toile.

D'accord.

Tandis que Brooke aide Piper à mettre en place la toile, Page et Aria commencent par aider Luke à attacher trois poteaux ensemble. Aria et Luke tirent soigneusement les bâtons vers le haut, Page les plaçant à la manière d'un trépied. Ensuite, Brooke les rejoint avec Piper pour aider à installer les autres pôles. Le bois est lisse et frais au toucher, ce qui l'empêche d'avoir des éclats car elle aide à soulever les poteaux pour les placer au sommet du trépied. Ils continuent jusqu'à ce qu'il n'en reste que trois, deux minces pour le conduit de fumée et un autre plus large, puis Luke soulève Piper sur ses épaules. Elle est la plus légère du peloton et la plus petite, mais sur les épaules de Luke, elle peut atteindre le sommet du tipi pour attacher une corde solidement autour des poteaux.

«Laissez le bout de la corde pendre au milieu», ordonne Aria. «Luke, sécurise les cordes. Nous allons préparer les poteaux de ventilation avec la toile. Brooke, ramasse les épingles de laçage, d'accord?

Brooke rassemble les épingles de laçage, des morceaux de bois épais et lisses d'environ quinze pouces de long et un pouce et demi d'épaisseur. Il y en a douze en tout, dispersés dans la région dans leur hâte de rassembler leur équipement. Elle regarde en arrière avec curiosité, Luke a attaché les deux extrémités de la corde à un poteau gauche. Piper et Aria aident les jumeaux à soulever la toile, en tirant les ailes jusqu'à ce qu'elles se chevauchent, puis Page aide Brooke à enfiler les chevilles. Ils ont tous bien transpiré avec tout ce travail, car cela leur a pris un peu de temps.

Je vais nous chercher une collation, sourit Brooke. Ensuite, nous pouvons mettre les poteaux de ventilation.

N'oubliez pas vos peintures, fournit Luke. Et tout ce avec quoi vous voudrez peut-être le décorer.

Ne t'inquiète pas, j'ai une excellente idée, sourit Brooke.

Leur collation est juste des sandwichs et de la limonade, quelque chose qu'ils peuvent manger tout en travaillant. Brooke n'a jamais été du genre à cuisiner, car elle passe normalement son temps à peindre et préfère quelque chose qu'elle peut manger tout en le faisant, ses sandwichs sont son repas de choix. Après leur rapide collation, Luke et Aria glissent les poteaux d'aération et étirent la toile. Une fois qu'ils ont terminé, Page accroche le rabat de la porte sur une épingle en dentelle et Brooke aide Piper à soulever le dernier poteau à gauche au milieu de la tente.

«Je vais sécuriser la corde d'ancrage», déclare Luke.

Il attache la corde avec laquelle ils ont commencé au poteau qu'ils viennent de placer, la dernière chose dont ils ont besoin pour préparer la tente. Page et Piper rampent à l'intérieur avec lui et commencent à creuser le foyer, juste un trou au milieu de dix-huit pouces de large et six pouces de profondeur. Pendant qu'ils travaillent là-dessus, Brooke s'assoit pour peindre le bonnet de la tempête. Ses traits sont lisses et sûrs, son pinceau glisse sur les gris, les noirs et les bleus. Lorsqu'elle a terminé, la toile tendue en une forme circulaire profonde avec une tige souple cousue dans le fond est peinte comme un ciel orageux avec des stries éclair des nuages. Ensuite, elle attrape des saphirs en forme de larme qu'elle utilise habituellement pour de grands projets comme celui-ci et les enfile à intervalles réguliers. Elle le tient debout, regardant les pierres précieuses scintiller sous les nuages ​​comme des gouttes de pluie fraîchement tombées. Elle laisse sécher, prenant ses peintures et saisissant sa boîte de capteurs de rêves. L'herbe est assez facile à peindre, le ciel tenant l'aura boréale parmi le bleu marine de la nuit, et elle ferme les yeux. Sa main bouge d'elle-même, tourbillonnant et connectant des lignes qu'elle ne peut voir que dans sa propre tête. Des formes presque fantomatiques d'animaux plongeant et sautant à travers les aurores boréales dont parle la vieille mère lorsqu'elle parle de la maison des esprits animaux. Elle entend les halètements de respect de ceux qui l'entourent, n'ouvrant ses orbes rouge-orange vif que lorsque sa main arrête enfin ses mouvements nostalgiques sur la toile. L'herbe et le ciel dont elle se souvient, même les couleurs nostalgiques de la lumière, mais les images simplistes et chatoyantes d'animaux entrelacés dans les lumières sont nouvelles. Pendant qu'elle les regarde, elle peut presque les imaginer danser autour du tipi dans une rivière de lumière vacillante.

Wow, sourit Luke.

Je savais tellement que nous gagnerions si Brooke était dans notre équipe, remarque Aria.

«Allez maintenant, le jugement n'a même pas commencé», rit Brooke. Il pourrait y avoir un meilleur tipi là-bas.

D'accord, et je ne suis pas la fille la plus populaire ici.

Brooke, ces esprits animaux qui dessinent des cavernes semblent pouvoir bouger à tout moment, dit Page avec admiration. Comment faites-vous?

! Je ne sais pas, admet Brooke. «Je suppose que c'est juste dans mon sang.

«Je vais voir comment vont les autres», dit Aria. Préparez-vous à gagner la première place.

Tout le monde part, mais Brooke regarde le hamac avant de s'y allonger. Le soleil d'été est chaud aujourd'hui et elle a travaillé dur, alors une petite sieste ne devrait pas être hors de question. Au moment où elle ferme les yeux, quelqu'un s'éclaircit la gorge et elle tombe du hamac dans sa précipitation pour se mettre debout. Le vent doux à travers le carillon de l'attrape-rêves sonne comme le rire des enfants, faisant rougir ses joues alors qu'elle se tourne pour faire face à son intrus. L'homme est grand et bien construit pour se battre et chasser, ses cheveux noirs contenant une fine couche de gris provenant d'années de stress, et ses yeux bruns sont chauds et rieurs bien que sa silhouette semble dure et sévère.

«Reposez-vous un peu, Little Dreamer? l'homme rit.

Little Dreamer est le nom autochtone archaïque de Brooke, quelque chose que la vieille mère et son père l'ont appelée depuis qu'elle se souvient. L'homme devant elle est Wolf, le guerrier le plus fort de la réserve et l'homme qui a élevé Brooke par lui-même. Ce dernier étant le «combat le plus difficile qu'un guerrier puisse avoir le malheur d'avoir», comme il le dit.

«J'étais, jusqu'à ce que tu me fais peur, Da,» sourit Brooke. Ce n'était pas très agréable.

Non, je suppose que non, réfléchit-il avant de sourire. Mais c'était vraiment drôle.

Ha, ha, je meurs de rire, marmonne Brooke.

Beau tipi, petit rêveur, sourit le grand chasseur. Je pense que celui-ci est meilleur que l'an dernier. Es-tu dans la compétition?

Aria m'a en quelque sorte proposé pour son équipe, soupire Brooke. Bien que si quelqu'un d'autre me prenait avant elle, elle m'a gentiment dit qu'elle considérerait cela comme de la triche.

Ah, eh bien! Vous savez que votre talent est bien au-dessus de la moyenne, fait remarquer Wolf. Pour être un concours équitable, tous les participants devraient être au même niveau! Ce que vous n'êtes pas. Heureusement, seule Aria semble tellement se soucier de gagner qu'elle exclurait quiconque pourrait la faire perdre.

Gee, Da, tu la fais paraître si! Superficielle, sourit Brooke.

Le vieil homme rit, fort et grondant, et Brooke ne peut s'empêcher de le rejoindre. Wolf est une personne heureuse, qui semble toujours avoir un rire contagieux. Elle n'a jamais vraiment compris comment son père est lié à la vieille mère, mais d'après ce qu'elle a recueilli à travers les histoires de son passé, elle l'a apparemment adopté après que sa propre mère soit morte en travail avec lui. Son père s'était marié avant et il s'est remarié après, donc Wolf était son seul enfant de cette femme et il ne s'entendait jamais assez bien avec son père pour rester avec lui. La vieille mère l'a élevé pendant que son père partait en voyage avec sa nouvelle épouse! ils n'ont plus jamais entendu parler d'eux, alors Wolf a cessé de parler de lui et a commencé à appeler la vieille mère sa mère.

Je serai à l'intérieur pour nettoyer ces poissons, glousse Wolf. Vous restez ici et attendez le jugement! Cela pourrait être proche cette année.

«J'espère que c'est plus que proche», dit Brooke. «J'espère perdre cette année, juste pour contrarier Aria. Peut-être qu'elle choisira quelqu'un d'autre l'année prochaine.

Tu sais que ce n'est pas ce que tu veux, sourit Wolf. Vous aimez ces choses d'art.

Pas des trucs d'art, Da, fronce les sourcils. Ce sont des expressions créatives, c'est bien plus qu'un simple art.

D'accord, d'accord, ne me mords pas la tête, rit-il. Je vous laisse à votre expression créative. N'oubliez pas que demain est votre premier jour d'école dans ce nouvel endroit chic!

Envie d'un nouvel endroit? Brooke se moque. S'il vous plaît, c'est juste une école publique.

Vas-tu me corriger toute la journée?

Probablement, c'est généralement ce qui se passe.

Espèce de petit gamin, sourit Wolf avant de lui ébouriffer les cheveux. Je serai à l'intérieur si tu as besoin de moi.

Aria et le reste de son équipe se précipitent, des sourires s'étalent sur leurs visages alors qu'ils rayonnent d'un triomphe précoce. Brooke ressent juste un peu de déception avant qu'elle ne passe, ses yeux rouge-orange les cherchant avant qu'Aria ne décide de se renverser.

Nous allons tellement gagner! elle couine. La première équipe est toujours en train de peindre sa toile, mais plus elle-même que la toile d'après l'aspect de ses vêtements. Les autres équipes ne sont même pas allées aussi loin et l'une a encore du mal à attacher les bâtons.

Ils ont toute la journée, sourit Brooke. «Ne sois pas si pressé de juger. En plus, c'est seulement pour le plaisir. Je vais marcher au bord du lac si tu as besoin de moi, sinon! Dis-moi comment tout se passe.

Elle s'éloigne, l'esprit dans les nuages ​​et la main se déplaçant inconsciemment à côté d'elle alors que des images et des idées lui traversent l'esprit comme un diaporama. Le soleil est suspendu à mi-chemin de l'horizon, presque le coucher du soleil, et Brooke se faufile entre les arbres avec apathie. Elle aime les couleurs du coucher de soleil, mais aussi la façon dont le clair de lune se reflète sur les eaux du lac, elle est donc généralement au bord du lac à cette heure. Son corps reste immobile au son d'un hurlement fort remplissant l'air de près, ses yeux cherchant la zone à la recherche de la source. Les loups ne l'ont jamais dérangée auparavant, car ils ont tendance à rester sur leur propre territoire, mais pour une raison quelconque, ils lui ont récemment pris goût. Elle accélère ses pas, silencieuse contre le sol jonché de brindilles, et fait des traces jusqu'au lac. La vieille mère lui a toujours appris que le lac est sacré et considéré comme un motif d'impasse lorsqu'il s'agit d'animaux vicieux, car même eux ne tueront pas leurs proies près des rives du lac. Elle fait irruption dans la clairière qui mène au lac, seulement pour trouver son chemin bloqué par une meute entière de loups blancs. Leurs yeux dorés brillants la regardent avec curiosité, l'alpha de la meute la fixant alors que les autres tournent lentement et prudemment autour d'elle. Elle s'immobilise, le cœur battant si vite qu'elle peut l'entendre dans ses oreilles comme un battement de tambour. L'alpha grogne bruyamment, jetant sa tête en arrière pour hurler au soleil couchant, puis ils retournent tous dans les arbres. Brooke est tellement soulagée que ses genoux lâchent presque, sa main atteignant un arbre voisin pour se stabiliser. Elle se dépêche de rentrer à la maison,

Le lendemain matin, Brooke est douchée et habillée avant que Wolf ne sorte du lit. Il s'assoit à la table, trouve quelques tranches de pain grillé beurré sur l'assiette en face de lui, et regarde Brooke. Elle a déjà descendu son pain grillé et un verre de jus d'orange, attrapant son sac à bandoulière et jetant quelques provisions avant de se diriger vers la porte. Elle l'embrasse sur la joue en passant, fermant la porte doucement et criant joyeusement alors qu'elle se précipite vers l'école. L'école est à environ une heure de marche de chez elle, car elle se trouve dans le village en bas de la route de la réserve. Il y a une école sur la réserve elle-même, mais le père de Brooke a réussi à la faire entrer dans une meilleure école qui pourrait l'aider à façonner le côté artistique de son esprit. L'école elle-même n'est qu'un grand bâtiment en brique, des buissons le long de ses côtés et de grandes fenêtres laissant entrer la lumière du soleil. Les élèves s'assoient, se tiennent debout et se penchent partout à l'extérieur. Chacun dans ses propres cliques et bavardant entre eux, certaines cliques plus populaires lançant des regards venimeux aux moins populaires. L'estomac de Brooke se noue immédiatement, car elle n'aime jamais vraiment les cliques. Elle entre à l'intérieur, impatiente de s'éloigner des yeux qui semblent la suivre avec une intention malveillante. Sur le chemin, une fille rompt avec la clique populaire assise sous un grand arbre.

Hé! Hé, attendez! elle appelle. «Tu es la cousine d'Aria, non?

! Ouais, remarque Brooke avec surprise.

Je suis Phaela Gin, sourit la fille. «J'ai des rendez-vous avec Aria et nous allons faire du shopping le week-end, elle est vraiment cool. Elle m'a dit que tu allais commencer l'école ici, j'étais excité.

La fille est