Langue d’argent
Jan 17, 2021
4 minutes
ANNA CABANA
DAMIEN GRENON POUR LE JDD
Cequi reste, ce sont les yeux. Abigail Assor, dont c’est le premier roman, a un don pour caractériser les êtres par leurs yeux. Les yeux de Driss, le jeune homme introverti et sur lequel son héroïne Sarah, jeune Française de 16 ans aussi belle que pauvre habitant avec sa mère dans une petite maison en ruine collée au bidonville des Carrières Centrales à Casablanca, jette son dévolu quand elle apprend que La première fois qu’elle le voit, elle relève que ses yeux Très vite, la romancière se contentera, pour désigner le jeune homme, d’évoquer et c’est plus efficace que n’importe quoi d’autre, et c’est
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