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Livre électronique61 pages50 minutes

Radioactivité en sous-sol

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À propos de ce livre électronique

Dans une centrale nucléaire, à Cruas, en vallée du Rhône, le corps d’une joggeuse inconnue est trouvé inerte. L’assassinat ne fait aucun doute. Non loin de là, au cours d’un banal contrôle de police sur une nationale, un policier est tué par un automobiliste. Le lieutenant Conors et son premier adjoint l’agent Frank James mènent l’enquête qui les conduit vers une filière de trafic d’uranium et de pastilles de plutonium.
LangueFrançais
Date de sortie23 oct. 2020
ISBN9782312076409
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    Aperçu du livre

    Radioactivité en sous-sol - Pierre-Louis Berger

    978-2-312-07640-9

    Un corps inerte de joggeuse au pied de la tour de la centrale nucléaire

    La Saab bleu clair s’arrêta devant la grille d’entrée de la centrale nucléaire de Cruas Meysse d’aspect désert ce jour là, située en bordure de la route 86 qui mène vers le Sud de la France, Avignon, Nîmes. Le détective privé Roger Petit Jean et son assistante Solène Vargas descendirent de la Saab, s’immobilisèrent pour contempler les deux tours de la centrale, les arbustes rabougris à l’extérieur de l’enceinte, puis Vargas donna un coup bref sur la sonnette. Un homme de service habillé d’une combinaison blanche se précipita hors de son bureau et ouvrit le portail avec un pass et conduisit la jeune femme et le détective jusqu’aux pieds d’une tour. On était aux derniers jours de mars. Il était 8 h 30. La chaleur montait et des vapeurs d’humidité sortaient du bitume encore tiède. L’homme apporta un carton rempli de vêtements de protection sanitaire.

    – Mettez ces combinaisons blanches, charlotte et masque de protection ! Le cadavre est peut-être irradié à forte dose. Nous allons utiliser notre détecteur de radioactivité. Il mesure en continu les émissions radioactives. Il se peut qu’il y ait des rayons bêta et gamma.

    La femme aux cheveux noirs reposait, immobile, jambes repliées, sous un film plastique transparent, un bras étendu hors du film. Elle était vêtue d’une tenue de sport. Pantalon et haut de corps moulants comme si elle venait de faire un jogging dans l’enceinte de la centrale. Il y avait des tâches de sueur sur sa poitrine. Les yeux noirs de la jeune femme restaient grands ouverts. L’homme de service tourna deux fois autour du corps avec son compteur Geiger. Deux voyants s’allumèrent sur son compteur.

    – Vous pouvez vous approcher. Il y a peu de radioactivité. Dit-il.

    Le détective privé Petit Jean écarta le film transparent avec ses gants blancs et retourna avec précaution le corps de la jeune femme qui devait avoir autour de 35 ans, découvrant une large tâche rouge, une entaille à la hauteur du cou probablement effectuée par un objet contendant. Il examina de plus près le corps, ses mains, ses doigts qu’il retourna plusieurs fois et à la base du ventre, il vit une brûlure importante. La jeune femme était belle, sportive avec un corps élancé. Il chercha d’autres traces mortelles sur son corps et ne remarqua aucun signe apparent de lutte, de combat violent. La jeune femme ne s’était pas débattue. Peut-être connaissait-elle son agresseur ?

    – Aucune arme sur les lieux, le suicide est exclu. Déclara t-il.

    Solène Vargas regardait autour du cadavre et cherchait un indice. Elle acquiesça aux propos du détective et questionna le technicien en chef de la centrale nucléaire.

    – Vous la connaissez ?

    – Non, je ne l’ai jamais vue. Je ne sais pas comment elle a pu entrer sans pass d’entrée, sans autorisation. Escalader ces grilles de plus de 3 mètres, c’est impossible. Même un acrobate, agile comme un singe n’y parviendrait pas. Je n’ai pas d’explication rationnelle.

    – C’est curieux. Une personne entre dans une centrale nucléaire, le lieu le plus sécurisé sur terre, défie tous les contrôles de sécurité pour faire un jogging et se fait assassiner dans l’enceinte. Et aucun témoin sur les lieux. Étrange n’est-ce pas ? Ajouta Petit Jean.

    – À quelle heure estimez-vous sa mort ? Demanda le technicien.

    – Je dirais vers 12 h 30. Mais le médecin légiste doit confirmer cela. Il sera plus précis que moi. Que faisiez-vous à 12 h 30 ?

    – J’effectuais un contrôle dans la salle des réacteurs où sont confinés les crayons.

    Le détective Petit Jean retourna à la réception de la centrale nucléaire et téléphona au département de la police à Lyon. Avant de pianoter sur son combiné, il nota sur son calepin ; meurtre 12 h 30 vendredi 28 mars 10 h.

    Trente minutes plus tard, la centrale nucléaire était inondée de policiers, d’officiers de tous genres, d’inspecteurs, de personnel de sécurité.

    Sur les lieux à 9 h 3O, le lieutenant Conors interrogea le technicien en chef et le personnel de surveillance. Il obtenait toujours la même réponse.

    – Je ne peux pas vous dire grand chose. Je ne connaissais pas cette personne. Je ne sais pas comment elle a pu pénétrer dans l’enceinte.

    Excédé, le lieutenant demanda à plusieurs policiers de regarder le relevé des entrées. Il parla avec le

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