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Cirq: Un thriller angoissant
Cirq: Un thriller angoissant
Cirq: Un thriller angoissant
Livre électronique159 pages2 heures

Cirq: Un thriller angoissant

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À propos de ce livre électronique

Macabre histoire de meurtres en série dans un cirque abandonné.

Tony est inspecteur. C’est un flic fatigué, alcoolique et ravagé par la mort de sa femme. Au beau milieu d’une macabre histoire de meurtres en série dans un vieux cirque abandonné, il va rencontrer Linda, une jolie serveuse, qui va lui redonner goût à la vie. Mais n’est-il pas trop tard ? Ce cirque maudit n’est-il pas porteur de tragédie inéluctable ? Cinq cadavres démembrés, des petits vieux inquiétants, un nez rouge, une ambiance à la limite du fantastique... Trop de choses irrationnelles, trop de mystères pour un simple flic. Tony a toujours lutté pour sa vie, CIRQ rique d’être son dernier combat...

suivez pas à pas l'enquête de l'inspecteur Tony, et plongez dans un monde angoissant à la limite du fantastique où règnent l'irrationnel et le mystère.

EXTRAIT

D’une main tremblante, j’ouvre la porte...
Je recule, pousse un cri d’effroi presque étranglé et je vomis d’un coup sans pouvoir me retenir...
Je suis au sol, en train de dégobiller tout ce que je peux et mes yeux ne quittent pas l’intérieur du frigo ; ils sont fixaés sur ceux de Gomez qui me regarde sans expression.
Il y a sa tête proprement posée dans une assiette...

CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE

Patrice Woolley a une plume qui a du caractère, il fait de Cirq un très bon roman d’angoisse à la lisière du thriller et de la terreur. - Blog Du bruit dans les oreilles, de la poussière dans les yeux

À PROPOS DE L'AUTEUR

Patrice Woolley est né le 5 Février 1962 à Monaco. Graphiste et peintre de formation, il est dessinateur de BD avec deux albums parus : Ténèbres aux éditions ERKO en 2003 et Necronomicon chez Kyméra-comics en 2007. Il est également l'auteur du roman L’ange de Sable, paru en 2010 aux éditions Persée.
LangueFrançais
ÉditeurEx Aequo
Date de sortie30 janv. 2017
ISBN9782359626056
Cirq: Un thriller angoissant

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    Aperçu du livre

    Cirq - Patrice Woolley

    cover.jpg

    Cirq

    Résumé

    Épilogue

    Patrice Woolley

    Cirq

    thriller

    ISBN : 978-2-35962-605-6

    Collection Rouge

    ISSN : 2108-6273

    Dépôt légal avril 2014

    ©couverture Woolley pour Ex Aequo

    ©2014 Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction intégrale ou partielle, réservés pour tous pays.

    Toute modification interdite.

    Éditions Ex Aequo

    6 rue des Sybilles

    88370 Plombières les bains

    www.editions-exaequo.fr

    Résumé

    Tony est inspecteur. C’est un flic fatigué, alcoolique et ravagé par la mort de sa femme. Au beau milieu d’une macabre histoire de meurtres en série dans un vieux cirque abandonné, il  va rencontrer Linda, une jolie serveuse, qui va lui redonner goût à la vie. Mais n’est-il pas trop tard ? Ce cirque maudit n’est-il pas porteur de tragédie inéluctable ? Cinq cadavres démembrés, des petits vieux inquiétants, un nez rouge, une ambiance à la limite du fantastique... Trop de choses irrationnelles, trop de mystères pour un simple flic. Tony a toujours lutté pour sa vie, CIRQ rique d’être son dernier combat...

    Du même auteur

    Bandes Dessinées

    TENEBRES - Editions ERKO - 2003  (épuisée)

    NECRONOMICON - Kymera comics - 2007

    CROCS - Éditions Ex-Aequo - 2011

    JAFAR - Éditions Ex-Aequo - 2011

    ANNA - Éditions Ex-Aequo - 2011

    Romans

    CROCS - Éditions Ex Aequo - 2012

    LA DAME DES BRUMES - Éditions Impériali Tartaro –

    Collection Spaey - 2013

    ABOMINAMENTUM - Éditions Ex Aequo – 2013

    L’ANGE DE SABLE - Éditions du Pied de Nez - 2014

    WOOLLEY est sur FACEBOOK

    À lire en écoutant

    Fever Ray – Seven

    CIRQ

    WOOLLEY

    « Le cirque, c’est un rond de paradis dans un monde dur et dément »

    -Annie Fratellini-

    « …ou bien l’inverse »

    -woolley-

    Ça doit faire deux bonnes minutes que le téléphone sonne.

    Deux bonnes minutes que j’hésite à décrocher. Je n’en ai juste pas envie. En fait, je n’ai envie de rien, sinon dormir, cuver mes Vodkas d’hier soir.

    Ça sonne encore. L’est têtu à l’autre bout, ou chiant ; ou les deux. Il a du pot que je sois faible au réveil, je décroche… mais lentement, faut pas pousser non plus.

    — Allo ?

    J’articule autant que je peux ces deux misérables syllabes.

    — Tony ? T’as encore la gueule dans le cul ? Ramène-toi fissa ! On a un meurtre sur les bras ! Un glauque de chez glauque…

    — Calmos Freddy… hurle pas… je te rejoins où ?

    — Je passe te prendre dans dix minutes ! Je te choppe sur le trottoir ! À tout de suite !

    Freddy vient de raccrocher rapidement, comme d’habitude. Il est toujours pressé ce mec, il ne finira pas vieux, le commissaire. Moi non plus d’ailleurs si j’arrête pas de boire autant. Putain, dix minutes… va falloir puiser dans mes réserves de vieux guerrier. Enfin, quand je dis guerrier…

    De plus, s’il y a une chose que je n’aime pas, c’est être pressé au réveil, même et surtout après une cuite. J’ai jamais compris en vingt ans de boulot pourquoi il fallait courir sur le lieu du crime. Quand t’es mort, t’as le temps, bordel…

    Freddy Valban, c’est mon chef. Un furieux. Un de ces mecs qui ne lâchent rien, qui a encore une haute opinion de la justice. Moi, en tant que petit inspecteur, c’est autre chose ; faut juste pas me faire chier, et la justice, c’est selon. Chacun la sienne. J’ai la mienne, en privé.

    Détour par les toilettes, histoire de vidanger fissa, de me rincer la trogne et de retrouver un semblant de face humaine. Ça ira.

    Je descends les deux étages comme si j’étais sportif. J’aime rêver. Me voilà dehors, il fait gris. Un temps de merde bien sûr. Mais c’est l’endroit ici qui veut ça, même au printemps il peut m’arriver d’avoir envie de me pendre rien qu’en regardant la couleur du ciel ; où son absence de couleur. Le jour se lève on dirait, pratiquement personne dans la rue ; il est quelle heure au fait ? Je regarde ma montre qui affiche six heures du mat’ et des poussières. Merde, devrait y avoir des heures pour mourir. Y a des mecs, même morts, ils trouvent encore le moyen de t’emmerder.

    J’entends au loin, le bruit si particulier de la bagnole de Freddy. Rien qu’au bruit, on se demande comment elle roule encore. Je ne suis pas très bagnole — la preuve, j’en ai pas —, mais lui, pourvu que ça démarre, il se fout du reste.

    Il s’arrête devant moi, la porte s’ouvre de manière énergique.

    — Bouge ! On est déjà en retard…

    — Mais en retard pour quoi, bordel ? Tu crois pas que le macchab’ peut attendre là ? Et où va-t-on d’abord ? je demande ça en m’installant en vitesse. Il a déjà démarré.

    — J’aime pas être le dernier sur une scène de crime. On va presque en dehors de la ville, le vieux quartier Est, près du cirque.

    — Ce vieux cirque abandonné ? Près de la grande roue rouillée ? Mais ça fait des années que la mairie devait assainir ce coin. Je savais même pas que c’était encore debout.

    — Tu connais les politiques, ils ont dû s’apercevoir que ça coûtait trop cher de désaffecter le coin ; ils attendent que tout s’écroule, plus pratique.

    Autant j’aime son côté sarcastique, autant j’aime moins sa conduite. C’est un des rares flics qui ne connaît pas les feux rouges. S’il continue de rouler à tombeaux ouverts, le mort risque d’attendre longtemps. Il a la carrure d’un demi de mêlée, mais un visage poupon avec une perpétuelle barbe de trois jours. Faut dire que des cheveux, ça fait longtemps qu’il n’en a plus, alors il privilégie les poils. Et sous ses dehors bourrus, c’est pas un mauvais type ; c’est juste un mauvais conducteur.

    On traverse la moitié de la ville presque sans rien dire. Freddy c’est un mec secret. Et moi aussi. Une fois les phrases d’usage prononcées, le silence s’installe. C’est pas plus mal. On travaille ensemble, mais on se connaît peu. On se supporte plutôt.

    Je reconnais le lieu, ça fait si longtemps que je ne suis plus venu ici. La dernière fois, je devais avoir quinze ans. J’étais venu avec mes copains tirer à la carabine, draguer des filles et faire le con. Putain, c’est loin, une autre vie. Ce coin m’a toujours foutu la trouille, même quand c’était noir de monde. Et c’est pire depuis que la nature a repris ses droits. Certaines ruines se trouvent embellies par la végétation ; ici, c’est l’inverse. Des arbres morts dépouillés de feuilles sont plantés là en une forêt plus que clairsemée sur une terre presque blanchâtre, argileuse, pourvue de quelques buissons secs et de rares herbes hautes.

    Les collègues sont déjà là. C’est des gyrophares qui nous accueillent et éclairent l’endroit de manière presque festive. Au loin la lueur blafarde du jour naissant apporte un éclairage particulier, et autour, les réverbères sont encore allumés. Il ne fait plus nuit, mais ces différentes sources de lumière qui se mélangent font du lieu une sorte de scène de théâtre lugubre.

    Freddy s’arrête derrière une ambulance et coupe le moteur. On descend.

    Il y a un attroupement un peu plus loin ; des flics et des légistes. Ça sent la barbaque fraîche, c’est sûr.

    On avance droit vers le groupe ; je m’attends à tout. Ils vont s’écarter et on va voir le mort, ou pire. C’est souvent pire.

    — Salut commissaire ! Désolé de vous tirer du lit, mais on a été appelé par un petit vieux qui se promenait par là et on a trouvé ça… pointant du doigt le sol derrière lui.

    — Bon sang, qu’est-ce que c’est ? fait le Freddy, mettant sa main devant la bouche.

    Je m’avance et c’est là où je suis content d’être encore beurré. Ça permet souvent de pas se rendre compte tout de suite de l’horreur de certains trucs, d’encaisser un peu mieux…

    Au sol, à même la terre, je découvre une tête d’homme pratiquement méconnaissable tant on semble s’être acharné dessus avec une masse, une main droite, une main gauche, un pied droit et un pied gauche ; posés de manière à figurer un corps. Mais pas de corps pour les relier, juste des membres coupés et blafards. Et très peu de sang.

    — Où est le p’tit vieux ? demande Freddy à un des agents.

    — Là-bas, dans l’ambulance. Choqué et un peu aviné, ou le contraire, on sait pas trop, tant il était muet et calme, répond l’agent de manière un brin désinvolte, histoire de cacher un peu son malaise.

    — Je vais le voir. Toi, tu vois ce que tu peux trouver ici…

    — OK… je réponds machinalement, mes yeux rivés sur les restes de corps.

    Je m’agenouille, mon regard passe méthodiquement d’un membre à l’autre. Ils ont l’air d’être coupés pratiquement au même endroit, aux jointures. J’en ai déjà vu des morceaux de corps coupés, ça ressemble pratiquement toujours à une tranche de saucisson un peu gras, et la peau est toujours flétrie, plissée, se rétractant un peu ; nous sommes de la viande, juste ça. Par contre cette quasi-absence de sang est étrange ; logiquement quand on démembre un mec, il se vide, se répand, et on repeint le sol en rouge. Là, pratiquement rien, à peine quelques gouttes qui perlent discrètement.

    Mais le plus étrange, c’est autre chose…

    — Rien à tirer du vioque. Il est pratiquement muet. On va le dégriser et voir ce qu’on peut en tirer demain. Nous voilà avec un mort version puzzle… me dit Freddy en marmonnant dans sa courte barbe.

    — Tu te plantes, bonhomme. On n’a pas un mort, mais plusieurs…

    — Pardon ? fait-il en se tournant vers moi de toute sa carcasse, les yeux plissés.

    — Je peux me tromper, mais les légistes le confirmeront sans doute, chaque membre coupé appartient à une personne différente. C’est peut-être cinq corps que nous avons à trouver. Et un redoutable boucher…

    Freddy se penche sur une main, puis sur l’autre, examine lentement de ses yeux noirs ; puis se redresse en se grattant la tête, visiblement agacé.

    — Merde, tu as raison. Si je me trompe pas non plus, la main gauche est une main de femme, pas manucurée, ni de vernis, mais c’est bien une main de femme. Et je parierai la même chose pour les pieds… pour la tête, même éclatée, on distingue sans mal des poils autour de la bouche ; un homme à coup sûr… on n’a peut-être que deux morts, ou cinq… et note que les bouts des doigts ont été brûlés comme pour faire disparaître les empreintes digitales…

    — Oui, mais mal brûlés, presque à la va-vite… Si c’est un serial-killer, il en tue plusieurs à la fois… le gourmand… les légistes nous diront certainement avec l’A.D.N combien de victimes exactement.

    — Bien, on va rappeler les collègues qui cherchent le tronc pour rien. À mon avis, on trouvera pas autre chose alentour, dit Freddy en s’allumant une cigarette.

    — Non, rien d’autre. Ces morceaux humains ont été placés ainsi pour qu’on les trouve comme ça, bien rangés, pour singer un

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