e suis arrivé à Vannes trois jours avant Noël. Un vrai miracle : j’ai échappé à la grève des contrôleurs de train. Je ne me rendais pas compte de la vie effrayante de ces personnages. À les voir arpenter les couloirs, jeter un cil distrait sur nos billets, tailler des bavettes sur les quais, je les prenais pour des silhouettes un peu ornementales. Parfois, ils faisaient une petite annonce dans des micros inaudibles, rarement. Naïvement,
CHEF D’ÉGAREMENTS
Jan 05, 2023
3 minutes
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