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Crocs: Thriller
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Livre électronique89 pages1 heure

Crocs: Thriller

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À propos de ce livre électronique

Deux frères : l'un est serial-killer, l'autre est curé de village...

Un serial-killer cannibale, Joël, trouve refuge dans l'église de son frère, curé de village. Depuis quelques temps, il a des hallucinations, il voit des pingouins un peu partout. Mais il a un problème plus grave, il est tombé amoureux de sa dernière victime...

Plongez dans un thriller palpitant et suivez le parcours plein de rebondissements d'un seria-killer cannibale.

EXTRAIT

Il s’appelle Joël. Son nom n’est pas important. Tout le monde a oublié son nom, y compris et surtout lui. Il est le bedeau de l’église du village, là-haut, plus haut, sur les collines qui surplombent la plaine. De là, il voit tout, domine tout ; les bêtes, les hommes, l’humanité. Tout ce qu’il hait, tout ce qui l’excite, tout ce qui fait ce qu’il est…
Même le printemps, il ne l’aime pas.
Il pense que la terre fait semblant d’être heureuse, tout comme les hommes qui tels des moutons font semblant d’être heureux comme la terre, croyant que tout change, tout revit. Mais non, rien ne change et tout continue lentement, inlassablement, insidieusement, pour mieux mourir à nouveau, depuis des millénaires.

À PROPOS DE L'AUTEUR

Patrice Woolley est né le 5 Février 1962 à Monaco. Graphiste et peintre de formation, il est dessinateur de BD avec deux albums parus : Ténèbres aux éditions ERKO en 2003 et Necronomicon chez Kyméra-comics en 2007. Il est également l'auteur du roman L’ange de Sable, paru en 2010 aux éditions Persée.
LangueFrançais
ÉditeurEx Aequo
Date de sortie7 avr. 2017
ISBN9782359623321
Crocs: Thriller

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    Aperçu du livre

    Crocs - Patrice Woolley

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    Table des matières

    Résumé 3

    Crocs 4

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    Résumé

    Un serial-killer cannibale, Joël, trouve refuge dans l'église de son frère, curé de village.depuis quelque temps, il a des hallucinations, il voit des pingouins un peu partout.mais il a un problème plus grave, il est tombé amoureux de sa dernière victime...

    Crocs

    Patrice Woolley

    Thriller

    Dépôt légal octobre 2012

    ISBN : 978-2-35962-332-1

    Collection Rouge

    ISSN : 2108-6273

    ©Patrice woolley

    © 2012 — Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction intégrale ou partielle, réservés pour tous pays.

    Éditions Ex Aequo

    6 rue des Sybilles

    88370 Plombières les bains

    www.editions-exaequo.fr

    www.exaequoblog.fr

    La correction de cet ouvrage a été réalisée

    par Martine Allimant

    Du même auteur aux éditions Ex Aequo

    en collection Hors Cadre

    ANNA – beau livre illustré - oct 2011

    en collection Bullissimes

    Crocs – BD – nov 2011

    en collection Bulles & Co

    Jaffar – BD – déc 2011

    ***

    Et chez d’autres éditeurs

    -Ténèbres –Erko éditions— 2003 –

    préface de Jan Kounen-

    -Necronomicon –Kyméra comics éditions -2007-

    Roman

    L’ange de Sable –Persée éditions— 2010-

    www.patrice.woolley.perso.sfr.fr/

    Woolley est sur Facebook.

    Dans la même collection

    L’enfance des tueurs – François Braud – 2010

    Du sang sur les docks – Bernard Coat L. — 2010

    Crimes à temps perdu – Christine Antheaume — 2010

    Résurrection – Cyrille Richard — 2010

    Le mouroir aux alouettes – Virginie Lauby – 2011

    Le jeu des assassins – David Max Benoliel – 2011

    La verticale du fou – Fabio M. Mitchelli — 2011

    Le carré des anges – Alexis Blas – 2011

    Tueurs au sommet – Fabio M. Mitchelli — 2011

    Le pire endroit du monde – Aymeric Laloux – 2011

    Le théorème de Roarchack – Johann Etienne – 2011

    Enquête sur un crapaud de lune – Monique Debruxelles et Denis Soubieux 2011

    Le roman noir d’Anaïs – Bernard Coat L. – 2011

    À la verticale des enfers – Fabio M. Mitchelli – 2011

    Crime au long Cours – Katy O’Connor – 2011

    Remous en eaux troubles –Muriel Mérat/Alain Dedieu—2011

    Thérapie en sourdine – Jean-François Thiery — 2011

    Le rituel des minotaures – Arnaud Papin – 2011

    PK9 - Psycho tueur au Père-Lachaise – Alain Audin- 2012

    …et la lune saignait – Jean-Claude Grivel – 2012

    La sève du mal – Jean-Marc Dubois - 2012

    L’affaire Cirrus – Jean-François Thiery – 2012

    Blood on the docks – Bernard Coat traduit par Allison Linde – 2012

    La mort en héritage – David Max Benoliel – 2012

    Accents Graves – Mary Play-Parlange – 2012

    7 morts sans ordonnance – Thierry Dufrenne – 2012

    Stabat Mater – Frédéric Coudron –2012

    Outrages – René Cyr –2012

    Montevideo Hotel – Muriel Mourgue –2012

    Séquences meurtres – Muriel Houri –2012

    La mort à pleines dents - Mary Play-Parlange – 2012

    Engrenages – René Cyr - 2012

    Hyckz – Muriel combarnous - 2012

    La verticale du mal – Fabio M. Mitchelli – 2012

    Prophétie – Johann Etienne – 2012

    Léonis Tenebrae – Jean-François Thiery – 2012

    Hyckz – Muriel CVombarnous – 2012

    IMC – Muriel Houri - 2012

    Crocs – Patrice Woolley - 2012

    « La cruauté, c’est le premier des attributs de Dieu »

    -André Gide-

    À lire en écoutant — Elend – les ténèbres du dehors

    C’est un matin comme les autres. Un matin de printemps, un de plus, qui se lève sur ce petit village de Provence baigné de cette lumière si particulière, si présente, si palpable.

    Une silhouette aux pas lents se faufile par les garrigues, au travers des chemins de terre. Il n’est que dix heures du matin et le soleil est déjà chaud. Tout en marchant, l’homme enlève son petit blouson gris étriqué dans lequel il sue depuis un moment, le tenant à la main, négligemment, comme s’il traînait un corps. Mêlé aux chants des cigales, on l’entend siffloter. Cet homme au teint pâle, au visage doux, aux cheveux gras et noirs ne siffle que lorsqu’il est heureux ; et il siffle rarement. Il revient du village, il a acheté du pain pour son frère et lui ; et surtout, il a vu ce qu’il voulait voir.

    Il s’appelle Joël. Son nom n’est pas important. Tout le monde a oublié son nom, y compris et surtout lui. Il est le bedeau de l’église du village, là-haut, plus haut, sur les collines qui surplombent la plaine. De là, il voit tout, domine tout ; les bêtes, les hommes, l’humanité. Tout ce qu’il hait, tout ce qui l’excite, tout ce qui fait ce qu’il est…

    Même le printemps, il ne l’aime pas.

    Il pense que la terre fait semblant d’être heureuse, tout comme les hommes qui tels des moutons font semblant d’être heureux comme la terre, croyant que tout change, tout revit. Mais non, rien ne change et tout continue lentement, inlassablement, insidieusement, pour mieux mourir à nouveau, depuis des millénaires.

    Il hait les hommes et leurs habitudes, leurs certitudes, leurs prétentions. Pour lui, la belle saison n’a qu’un avantage : les gens sortent plus facilement de chez eux ; ça l’arrange, ça lui donne du choix. La terre, la nature, les cycles, les hommes, tous avancent de concert de manière résignée et non, rien ne change… Et à bientôt cinquante ans, personne ne sait, personne ne se doute, que lui non plus, il ne change pas.

    Le voilà qui s’arrête, se penche vers le sol, puis s’accroupit. Au bord du chemin, entre deux buissons, devant lui, un lapin, blessé, en sang, est en train d’agoniser, baignant dans son sang.

    Joël s’assied à ses côtés, sur une pierre chaude et ronde, comme au spectacle.

    C’est un lapin blanc. Le genre de lapin que les enfants adorent. Il est éventré, sans doute par un grillage, un morceau de bois, qu’importe, l’homme s’en fiche. Lui, ce qu’il aime, c’est voir l’animal trembler, se vider de son sang, les yeux affolés par l’approche de la mort. Il le regarde, un léger sourire émaillant sa face burinée d’éternel adolescent. Il a ce sourire qu’ont les enfants à Noël devant les vitrines de jouets, à la fois naïf et innocent.

    Mais lui, il est tout, sauf innocent.

    Il penche sa tête sur le côté, pour mieux voir

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