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Café: Journal d’un bipolaire
Café: Journal d’un bipolaire
Café: Journal d’un bipolaire
Livre électronique46 pages39 minutes

Café: Journal d’un bipolaire

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À propos de ce livre électronique

Exilé volontaire dans sa cuisine, accro au café, Bruka, auteur éponyme d’un journal, signe une réflexion sur les choses de la vie, la course du monde où la réalité dépasse souvent la fiction.


À PROPOS DE L'AUTEUR


Souffrant de bipolarité, Bruka trouve en l'écriture sa catharsis. Avec Café - Journal d'un bipolaire, il décrit quelques-unes de ses expériences.
LangueFrançais
Date de sortie13 mai 2022
ISBN9791037748805
Café: Journal d’un bipolaire

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    Aperçu du livre

    Café - Bruka

    Bruka

    Café

    Journal d’un bipolaire

    Nouvelle

    © Lys Bleu Éditions – Bruka

    ISBN : 979-10-377-4880-5

    Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.

    À ma fille

    À ma femme

    À ma mère

    À mes sœurs

    Le syndrome de la feuille blanche peut toucher tout écrivain rodé à l’écriture… Alors, vous pensez pour un type pour qui c’est la première fois. L’angoisse ! Pourtant, je sens en moi qu’il me faut me rompre à cet exercice, à ce qui n’est ni plus ni moins qu’un travail ; un travail d’écriture. Il en va d’une catharsis, la mienne.

    D’abord trouver un sujet. Aïe ! Ouais, c’est déjà un gros morceau. Raconter, dire, éveiller la curiosité… Tout le monde aimerait laisser sa trace. Pour ce qui est de ma personne, aucune vie professionnelle, aucune vie associative. Aucune vie familiale. Pour résumer, aucune vie sociale.

    Qu’importe ce qu’on fait ou ce qu’on ne fait pas et même si c’est con, l’essentiel est d’assumer ! Alors, j’assume. Bibi passe sept heures dans sa cuisine à boire des litres d’eau sale, non pas du thé noir dont raffole Jean-Christophe Grangé, mais une autre eau sale ! Café.

    En me massant l’occiput, plus de mèches à tripoter, je sirote… Deux litres et demi de kawa par journée tuée !

    Il m’est arrivé de m’échouer en quelque soirée genre raouts, dîners entre amis ou en famille – très rarement – et lorsqu’un quidam me demande ce que je fais dans la vie.

    « Vous faites quoi dans la vie ? »

    « J’attends mon heure. »

    Et je dois dire que cette petite réplique en déstabilise plus d’un.

    ***

    Depuis que j’ai rencontré mon directeur de thèse près d’une machine à café dans la salle des professeurs, de cela quelques mois ; en faisant l’effort d’horodater, je dirais six mois. Et bien six mois à la recherche d’un sujet, d’une problématique.

    À cinquante-sept ans, le profil de carrière dans l’enseignement universitaire est derrière moi. Je n’ai aucune prétention même à un doctorat honoris causa. C’est en dilettante, après avoir décroché mon master II en sociologie. Mon sujet de recherche prodrome d’une problématique sociologique était sur la fratrie et plus précisément sur le destin du cadet, avec une vague accointance avec les Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication. D’ailleurs, j’avais un autre sujet en tête : NTIC et 3e âge. J’aurais pu interviewer tous les viocs de mon quartier.

    Après cette réussite inespérée, pour rappel, je n’avais pas suivi l’enseignement de DEUG-Licence en sociologie. J’étais un néophyte totalement acculturé au pays de Mauss, de Durkheim, de Bourdieu,

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