Découvrez des millions d'e-books, de livres audio et bien plus encore avec un essai gratuit

Seulement $11.99/mois après la période d'essai. Annulez à tout moment.

LISE: Trois meurtres sans coupable - Alors, maintenant, désormais.
LISE: Trois meurtres sans coupable - Alors, maintenant, désormais.
LISE: Trois meurtres sans coupable - Alors, maintenant, désormais.
Livre électronique49 pages34 minutes

LISE: Trois meurtres sans coupable - Alors, maintenant, désormais.

Évaluation : 0 sur 5 étoiles

()

Lire l'aperçu

À propos de ce livre électronique

LISE

Où que ce soit le bonheur ou la mort... Où que ce soit, sans que tu n'y puisses rien, tu vis ou tu meurs... Tout ce que nous sommes s'écrit un peu chaque jour, à Paris, à New York, à San Bernardino. C'est ainsi depuis toujours et pour toujours.

Trois vies, trois trajectoires heurtées faites de bonheurs, de projets et de désarroi, de possibilités multiples à exploiter et de l'itinéraire unique choisi par ce que beaucoup appellent le destin. D'autres, le hasard.

Et ce que l'on croit le plus important, n'est qu'anecdote

Jean Neal Yvlis

LangueFrançais
ÉditeurYvlis
Date de sortie23 déc. 2015
ISBN9781519943835
LISE: Trois meurtres sans coupable - Alors, maintenant, désormais.

Auteurs associés

Lié à LISE

Livres électroniques liés

Thrillers pour vous

Voir plus

Articles associés

Catégories liées

Avis sur LISE

Évaluation : 0 sur 5 étoiles
0 évaluation

0 notation0 avis

Qu'avez-vous pensé ?

Appuyer pour évaluer

L'avis doit comporter au moins 10 mots

    Aperçu du livre

    LISE - Jean Neal Yvlis

    Lise

    Trois meurtres sans coupable

    Alors, maintenant, désormais.

    Jean Neal Yvlis

    The Indians sought, they say, a river that « ran both ways ». Here they found it. (...).

    All this was Dutch. Then, like so much else, it was English. The river is a reflection.

    (in « Light years », James Salter)

    ––––––––

    Les Indiens cherchaient, on dit, une rivière «qui coule dans les deux sens». Ils l'ont trouvée ici. (...)

    Toute cette région était hollandaise. Puis, comme tant d'autres, elle devint anglaise. Le fleuve est un reflet.

    (in « Light years », James Salter)

    Lise ! Toutes ces années, il n’avait pas cessé de penser à elle. Il était devenu un homme d’affaires important et respecté au train de vie enviable. Il y avait eu des femmes dans sa vie, bien sûr, mais aucune ne l’avait retenu. Il aurait tant voulu pourtant avoir une femme à lui. Une famille ! Du reste, bon nombre de ses amis le faisaient rêver qui emmenaient leurs enfants, en hiver au ski et l’été à la plage. Comme il aurait voulu se plonger, lui aussi, dans ces platitudes, lui à qui ce rituel apparaissait si délicieux ! Dieu sait à quel point cependant il détestait toute forme de routine. Or, il était prêt à accepter celle du mariage, assortie de toutes les contraintes d’une vie réglée et programmée et bien d’autres encore s’il le fallait. Être père lui paraissait un projet merveilleux, mais pour le réaliser, il fallait d’abord trouver quelqu’un avec qui le réaliser.

    I

    ––––––––

    Lise ! Au début, il avait pensé à elle épisodiquement, puis ses pensées s’en étaient allées, comme des vagues glissant sur la plage, tout naturellement et quotidiennement vers elle, à son insu d’abord, mues par des détails dont il ne saisissait pas sur le coup l’impact, puis, progressivement, retrouver cette femme qu’il n’avait connue qu’enfant, était devenu l’objet de rendez-vous pris, comme on prie, en conscience et de plein gré, dans le secret et le silence du cœur : ainsi à tout moment de la journée, dès qu’il en avait l’occasion, il était comme à l’amble avec elle.

    Avec le temps, il s’était attaché à une femme dont il ne connaissait nullement le visage, puisque c’était d’une petite fille de dix ans qu’il était tombé amoureux. Il apercevait bien le côté un peu ridicule de cet engouement.

    Cette femme -enfant-  avait fini par occuper –il le voyait bien maintenant– la plus grande place dans sa tête et dans son cœur. Dès lors, comment regarder d’autres femmes? Cela devenait presque inconvenant. Et, plus le temps passait, plus les émotions, les images d’elle -il la revoyait alors, espiègle et douce, profonde et légère- revenaient avec force, comme un flot indomptable, à n’importe quel instant du jour, et l’emportaient. En pleine réunion de travail avec des collaborateurs, à tout moment.

    Lise ! Ils s’étaient connus à l’école. Mais peut-on se connaître vraiment

    Vous aimez cet aperçu ?
    Page 1 sur 1