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Monsieur Soupochou: Chat, salarié, et bien décidé à ne pas se laisser marcher sur les pattes…
Monsieur Soupochou: Chat, salarié, et bien décidé à ne pas se laisser marcher sur les pattes…
Monsieur Soupochou: Chat, salarié, et bien décidé à ne pas se laisser marcher sur les pattes…
Livre électronique69 pages51 minutes

Monsieur Soupochou: Chat, salarié, et bien décidé à ne pas se laisser marcher sur les pattes…

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À propos de ce livre électronique

Soupochou, chat travailleur, rencontre des difficultés à garder son travail face à la concurrence…

C'est avec beaucoup d'humour que Soupochou, un joli matou tigré, affronte les aléas du chômage, de la délocalisation, de l'expatriation ou encore de la solidarité. Son aventure initie les enfants aux notions qu'ils entendent tous les jours dans les médias sans forcément les comprendre. Ce livre leur permet, à travers la vie de Soupochou et de ses camarades, d'appréhender ces notions avec humour.

A travers cette histoire pleine d'humour, abordez en famille des concepts de l'actualité !

EXTRAIT

Ainsi, au grand dam de la concierge, Mme Centi parvint à faire remonter ses ventes et retrouva un bon bénéfice. Elle dut bien sûr le partager avec Mme Dendur... bien qu’elle eût préféré garder la totalité de l’argent pour elle. Cette réussite commerciale mit Mme Égère de très mauvais poil. Elle ne parvenait plus à vendre que quelques capes, alors que ses voisines détestées accroissaient leur chiffre d’affaires. La concurrence entre les mamies devenait de plus en plus rude.

A PROPOS DES AUTEURS

YAYO est institutrice dans la région de Marseille, à St Chamas. Elle a une licence de lettres modernes, et une autre de sciences de l'éducation. Elle adore son métier, les chats, les langues, et l'écriture. Avec son compagnon, Patrizio Di Mino, ils ont réuni leurs talents pour parler de la culture sicilienne aux enfants de France dans Les enfants de Sicile, dans la collection La-marmite-O-langues. Elle récidive seule pour un ouvrage en occitan provencal, Des garçons et des filles, dans la même collection. Entre les deux, une parenthèse sous la forme d'un roman jeunesse en solo : Monsieur Soupochou, chat, salarié, et bien décidé à ne pas laisser marcher sur les pattes... .
Né à Argentan en 1967, Bruno Robert vit actuellement dans l'Orne. Après l'obtention de son diplôme (DNAP communication visuelle) aux Beaux-Arts de Caen, il a travaillé plusieurs années dans le domaine du multimédia. Il fait ses premiers pas dans l'édition jeunesse en 2002 avec un album Qui tire la langue ? aux éditions Magnard. Depuis il a dessiné pour la presse jeunesse (Milan, Fleurus), l’édition (Ricochet, Fleurus, Milan, Magnard, Larousse, Atlas, Child’s Play, Franklin Watts, Wayland, Hemma, Gulf Stream, Cartes d’Art, Le Senevé) et l’édition scolaire (Magnard, Sed). En 2012, Bruno illustre chez Dadoclem Monsieur Soupochou, chat, salarié, et bien décidé à ne pas se laisser marcher sur les pattes.... Il anime régulièrement des ateliers avec les enfants.
LangueFrançais
ÉditeurDadoclem
Date de sortie29 mai 2018
ISBN9782916637631
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    Aperçu du livre

    Monsieur Soupochou - Yayo

    I

    M. SOUPOCHOU ET LA CRISE DU LOGEMENT EN CARTON

    M. Soupochou apprécie depuis toujours la douce chaleur des boîtes en carton.

    La sienne n’est pas très grande, certes, mais M. Soupochou l’a aménagée et décorée selon ses goûts. Des marques de griffes font de jolies rayures sur la façade, une petite balle colorée habille magnifiquement son intérieur et, çà et là, des bouts de vieux tissus tout doux ont rendu bien moelleux le fond de son habitat.

    Mais, pour avoir tout cela, M. Soupochou n’a pas chômé. Il a dû beaucoup travailler. C’est que le prix des loyers a énormément augmenté ces derniers temps...

    Il a donc dû prouver à ses maîtres qu’il méritait d’avoir une boîte si confortable, et a été obligé de chasser trois souris supplémentaires par jour. Croyez-moi, il courait toute la journée, comme un dératé, pour attraper ces quelques rongeurs de plus. Cela lui demandait beaucoup d’efforts et de volonté... Bonjour l’épuisement !

    Et comme cela ne suffisait pas pour obtenir ce qu’il voulait, il décida de faire aussi de grosses économies sur les croquettes : pas question pour lui de retourner à la gamelle tant que son ventre ne criait pas famine. Il pouvait parfaitement se tenir, et garder son repas pour plus tard !

    Cette fois-ci, en montrant qu’il était capable de se serrer la ceinture, il reçut une estime très sincère de ses maîtres. Et ces derniers lui donnèrent peu à peu ce qu’il désirait.

    En décembre, la balle colorée fut leur premier cadeau : une petite prime de Noël. Sous le grand sapin vert, M. Soupochou découvrit avec joie le présent qui l’attendait. Il s’amusa avec son petit joujou multicolore toute la nuit qui suivit.

    Puis, lors d’un mois de février glacial, il reçut les bouts de chiffons que les maîtres dispersèrent au départ dans un coin de leur appartement, en gage de reconnaissance. Il se roulait dessus en s’étirant de tout son long, et ronronnait de contentement pendant des heures. Comme ces tissus étaient doux !

    Enfin, un beau jour d’avril, de retour de la supérette, sa maîtresse vint déposer le cadeau tant espéré : la boîte en carton dont il avait toujours rêvé. Elle était là, placée à côté du vaisselier, parfaitement cubique, et toute marron comme du bon chocolat. M. Soupochou n’en revenait pas de sa splendeur. Il ne l’imaginait pas autrement : c’était comme si elle avait été faite pour lui. La maîtresse disposa les vieux chiffons au fond de la boîte en disant : « Au moins, ça ne traînera plus par terre. Ras-le-bol des nids à poussière ! » Mais M. Soupochou ne fut nullement heurté par ces propos un peu abrupts. Il se prélassait déjà dans sa nouvelle maison, en frottant son ventre contre le carton qui, désormais, n’était rien qu’à lui. Bref, il était comblé.

    Pourtant, quelques jours après son installation, M. Soupochou commença à ressentir une grosse fatigue. Sans doute son combat pour obtenir un logement décent l’avait-il beaucoup affaibli. Il avait tout de même fourni un travail bien plus conséquent qu’à l’habitude. C’était bien normal d’être un peu ramolli entre la chasse aux souris supplémentaires et les économies de croquettes !

    De fait, il jugea bon de réduire son quota de proies à attraper : à présent, il en attraperait en moins grand nombre. Il fallait bien tenir le coup et se ménager pour arriver à assurer un minimum de bon travail les jours suivants. Cela restait difficile, mais M. Soupochou était un chat persévérant. Il n’aimait pas qu’on le prenne pour un fainéant.

    Néanmoins... les reproches de ses maîtres ne tardèrent pas à se faire entendre : « Regarde-moi ce chat ! Pas capable de nous attraper plus de trois bestioles par jour ! Après tout ce qu’on lui a donné, tu ne crois pas qu’il pourrait se bouger un peu plus ?! » M. Soupochou était très déçu, et vexé qu’on le considérât comme un incapable. Et puis, il avait peur qu’on ne veuille plus de lui et qu’on lui reprenne sa boîte en carton... Alors, inquiet de cette épée de Damoclès* suspendue au-dessus de son museau, il tenta de se reprendre en patte. Il voulait absolument prouver qu’il était apte à accomplir ses tâches : il devait y arriver !

    Mais, malgré tout le mal qu’il se donna, il ne parvint à rien de mieux... Oui, ce fut un échec cuisant : épuisé par

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