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À L’ombre d’un tueur en série: Témoignage
À L’ombre d’un tueur en série: Témoignage
À L’ombre d’un tueur en série: Témoignage
Livre électronique209 pages3 heures

À L’ombre d’un tueur en série: Témoignage

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À propos de ce livre électronique

L'histoire terrible de cinq de jeunes femmes manipulées par un imposteur de l'humanité.

Ce livre relate une histoire vraie, un témoignage d’une dramatique réalité ; seule l’enquête policière a été légèrement romancée et, quand l’auteur raisonne à la place des protagonistes du récit, ce ne sont que des supputations de littérateur, mais qui sont certainement à l’orée d’une exacte véracité, car elles sont générées par des pensées méditées, cogitées, raisonnables, réfléchies.
Lorsque nous nous retournons sur notre vie, elle nous apparaît bourdonnante de « pourquoi » que nous n’entendions pas à l’époque, fourmillante de routes où nous apercevions que les lignes droites, pas les virages hasardeux.
Pour soulager sa conscience, l’être humain fantasme le beau, ce qui le distrait d’ouvrir les yeux sur la réalité du laid : j’ai commis cette erreur, j’en trimballerai le remords ma vie durant.
Après avoir lu cet ouvrage, certains pourraient se poser la question : comment peut-on côtoyer, pendant huit ans, sur son lieu de travail, un « tueur en série », sans se rendre compte de sa personnalité criminelle ? Eh bien non !
On ne remarque rien ! Pourtant… Après coup… On peut toujours se souvenir des signes cabalistiques… des situations et des comportements douteux… Mais ces maigres détails, à peine perceptibles sur le moment, vous reviennent seulement après l’explosion de la vérité. Il est autant invraisemblable de confondre un « tueur en série », que de démasquer un espion infiltré dans son propre camp ; il faut patienter une aléatoire erreur de sa part pour le surprendre, saisir la chance inouïe offerte par une combinaison plurale de hasards fortuits.

Arilde Bacon raconte le calvaire de cinq jeunes femmes, qui ont eu le malheur de croiser le diable en personne sur leur chemin. L'auteur intercale également les témoignages et les paroles de grands tueurs en série de notre époque. Un témoignage troublant et effrayant.

EXTRAIT

La télévision était éteinte ; même les informations ne les intéressaient plus ;la terre pouvait bien exploser et se désagréger dans le cosmos, ce n’était plus un problème pour eux.

— Ce n’est pas juste, hein chéri… ça n’aurait pas dû arriver.
Voilà comment la pauvre maman parlait de sa fille : une injustice !
La brume des souvenirs se dissipa un instant et les yeux du père se rouvrirent d’un seul coup.
Il se crut obligé de relater ce moment terrible :
— Elle n’a dû jamais éprouver une telle peur. Attachée à cet arbre, elle ne pouvait pas sauver sa vie… et elle a dû fermer les yeux ; non pas pour prier, mais pour fuir, revoir sa vie, les paupières closes…
— Tais-toi… !
— … Non. Il faut raconter, au contraire. Avant de mourir, elle a dû revoir nos promenades ensemble dans les bois… et cette vision intérieure a dû lui donner la chair de poule, avant son départ pour sa mort absurde.
— Tais-toi ! Ce n’est pas bien ! Dieu ne l’a pas voulu ainsi !
Tiré de ses pensées, le père esquissa une grimace.
La mère se voûta ; les yeux baissés, elle murmura :
— Tu peux peut-être vivre avec des mots, moi non.
Des mots.
Des mots, il ne leur restait plus que ça… des mots sortis du puits de leur conscience où il n’y avait plus désormais que de vieux souvenirs d’une tristesse profonde.
Le futur n’existait plus.
Ou en tout cas, il était privé d’existence heureuse.

A PROPOS DE L'AUTEUR

Né en 1947 à Saint-Quentin dans l’Aisne (02), Arilde Bacon a vécu toute sa vie professionnelle à la Société « Shell ».
Académicien de Provence, ce témoignage : À l’ombre d’un tueur en série, est son quinzième ouvrage.
LangueFrançais
Date de sortie18 nov. 2019
ISBN9791037701831
À L’ombre d’un tueur en série: Témoignage

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    Aperçu du livre

    À L’ombre d’un tueur en série - Arilde Bacon

    Préambule

    Mars 1976.

    De Rouenjusqu’au bourg de Moulineaux en aval, des hectares de terrains aménagés en une vaste zone industrielleétalaient des usines à pétrir les nuages sur toute la rive gauche de la Seine ; si son vacarme enchantait les actionnaires à l’affût du bon placement, sa pollution chapeautait l’atmosphère d’une couche de brouillard jaune qui allait jusqu’à couronner les toits des ateliers et des hangars comme un diadème de poussière d’or. 

    Dans cette atmosphère de soufre et de carbone, des milliers de travailleursbesognaient pour assurer les besoins de leur famille ; rien ni personne ne demandaità chambouler cette paix ouvrière, nul n’avait le désir de rompre cette douce quiétude, ou alors cela viendrait de la volonté d’un être ou d’un évènement étranger au système en place.

    Sournoisement, le chômagecommençait bien à s’insinuerdans le monde de l’industrie, mais il y avait encore de l’embauche pour les chercheurs d’emplois, même pour les démunis de qualifications glorifiantes, prestigieuses, il suffisait d’avoir de la volonté et du courage.

    De sérénité et de douceur, la vie coulait au rythme des relents des cheminées d’usines et des coefficients des marées ; favorisé par la fraternité et la gentillesse innée des Normands qui voyaient là un bonheur éternel.

    Il y avait bien quelques cambriolages, vols à la tire et de voitures, mais ce n’était que des délits mineurs ; rien à voir avec le grand banditisme ou les tueurs en sériedont on pouvait découvrir l’existence que par la presse écrite, télévisuelle ou radiophonique.

    Personne ne convoitait un chambardement en cet endroit et à cette époque où la mort ne pouvait survenir que par un grave accident, une maladie incurable ou tout naturellement par une fin de vie imposée par l’âge.

    Chez les ouvriers, le travail s’effectuait dans une ambiance de paix et d’harmonie, jusqu’à établir une osmose intégrale. Les seuls conflits potentiellement occasionnels ne pouvaient apparaître qu’entre les syndicats et les patrons. Et encore, ce ne pouvait être que pour des sujets puérils : un vêtement de travail supplémentaire, des gants de sécurité plus doux au contact sur la peau, ou bien encore un casque moins lourd…

    Alors, pourquoi changer ?

    Pourquoi bouleverser un monde qui tournait rond comme l’horloge de la grande rue de Rouen ?

    Il faudrait…

    Il faudrait un marginal envoyé par l’au-delà, un dément, un démon chargé de haine et de mépris contre l’humanité, un envoyé du Diable lui-même, un despote avide de sang, un monstre déguisé en homme… pour venir briser cette chaîne de destinée paisible, de savoureuses existencesqui pourvoyait une saine activité !

    Non, ici la tranquillité surabondait et sied bien avec l’environnement ouvrier ; aucun Satan, aucun démon ne résidaitdans ces lieux de bien-être, de joie et d’amitié, ou alors il était en léthargie dans la peau d’un autre, ou en hibernation dans un bac cryogénique, et attendait un réveil imminent pour créer un trouble conflictuel.

    Quiétude.

    Oui, ce mot s’accordait merveilleusement bien avec l’époque et l’endroit.

    Et pourtant, du jour au lendemain, tout allait basculer ; culbuter soudainementdans un aven de désenchantement. L’existence de paix, d’amour et d’amitié allait subitement se métamorphoser en une survivance peuplée de méfiance, d’inquiétude et de terreur.

    La crainteallait tarauder les esprits…

    La crainte, la peur, l’angoisse, le tourment, la méfiance… avec un large pan de mystèresur l’identité du tueur, et une bonne dose de paranoïa qui allait faire soupçonner beaucoup de monde à la fois.

    I

    Un vent de noroît inhalait sur la ville sa fraîche haleine septentrionale ; le mercure du thermomètre annonçait une baisse sérieuse de la température, mais ce n’était pas ce changement météorologiquequi pouvait prétendre interdire un quarteron de Normands à « frapper » les fers sur l’immense place d’Elbeuf. Seule une pluie torrentielle, voir un ciel de neigeauraient pu éventuellement les décourager, cartous les jours, les mêmes joueurs de pétanque se réunissaient ici, sur leur terrain de jeu favori.

    Ce n’était guère pour leur adresse limitée que desspectateurss’agglutinaient autour d’eux, mais pour leurs proposcolorés et leurs gestes pagnolesques. Ils se délectaient sans réserve du spectacleproposé, savourantles coups chanceux, les maladresses gestuelles et les incertitudes du terrain, les galéjades et les moqueries adverses… et parfois même les coups de gueule théâtrale,mais toujours sans aucune agressivité.

    Rarement, un carreau claquait, et quand cela survenait, il faisait naître une volée d’applaudissementsjoyeux au milieu dela galerie.

    Aucun joueur de hautniveau parmi euxl’important était ailleurs : prendre du plaisir entre amis dans ce décorde bord de Seine… Tel était leur seul but, il n’y avait aucun trophée à espérer.

    Quel dilemme !

    Mais l’équipier s’impatientait :

    Choix cornélien !

    Tirer ou pointer : là était la question ?

    Tout amusait Claudine une jeune fille à peine sortie de l’adolescencequi contemplait la scène,alignée parmi les spectateurs en cercle autour des joueurs.

    Elle sourit, extatique ; une soif de vivre illuminait son visage de femmeenfant, ce qui contrastait avec le faciès fermé et froid de son voisin de gauche. Ses longs cheveux d’un blond aussi clair qu’un blé d’automne flottaient au gré du vent qui s’amusait de leur finesse et de leurlégèreté.

    D’une beauté presque sauvage, sans artifice, sans fard, sansmaquillage, elle respirait la joie, bien dans sa tête, bien dans son corpsgracieusement moulé dans un blue-jean légèrement délavé qui flattait sa chute de reins,et chaussée de trainings d’un bleu tendre qui choquait avec le noir poussiéreux du terrain de boules, la poitrine chaudement enveloppéedans un corsage de coton blanc et le torse emprisonné d’un blouson de cuir marron qui faisait ressortir le teint naturel de sa peau. Son visage d’ange était si clair, si lumineux, qu’on s’obligeait à chercher dans le ciel quel rayon de soleil sorti de nulle part avait pu réussir à traverser la poix de nuages. En constatant que plusieurs couches de grisaille bouchaient l’horizon, on pouvait supposer que la force de sa pensée éclairait sa face de l’intérieur, ou venait de son âme aussi pure qu’une eau de source.

    Derrière son rire authentique qui semblait lui accorder une certaine insouciance résidaient le sérieux et un grand espoir de bel avenir.

    Elle était la jeune fille parfaite, celledont toutes les belles-mères rêvent d’avoir comme bru, et dont tous les garçons tombaient amoureux dès le premier regard.

    En face d’elle, parmi les spectateurs, entre un ouvrier de chez Renault –qui lanternait son après-midi avant d’attaquer son quart de nuit –et un moniteur d’auto-école en panne de leçon, un individu à la mine patibulaire semblait espionner Claudine. Elle avait remarqué sa fine matoiserie, mais, tout en feignant une indifférence insensible, elle surveillait par instants, ses manigances.

    Elle baissait les paupières, mais néanmoins, par des regards fugaces, elle l’étudiait, inquiète, redoutant à chaque instant qu’il vienne l’aborder. Plusieurs fois, elle entrevit deux tisons ardents qui apparaissaient puis disparaissaient. Était-ce les yeux d’un loup ?

    Elle s’interdit de s’en préoccuper, après tout, elle avait l’habitude des excès de sollicitudes visuelles, sa beauté et sa jeunesse attiraient souvent et même toujours des regards hardis. 

    Au-dessus des lèvres retroussées de l’individu, les prunelles fixes avaient une luisance quasi surnaturelle ; elles ne reflétaient pas la terne lueur du sol ou du ciel ; elles avaient emprisonné la lumière orangée de l’habit du moniteur d’auto-école pour la projeter sur la veste bleue du posté de chez Renault. Ces yeux-làne se contentaient pas de voir, ils éclairaient le monde.

    Claudine et l’individu demeuraient face à face. Malgré la distance, elle percevait son haleine chaude, discernait la force contenue dans ce corps bien proportionné, son odeur même l’envahissait, une odeur brune, capiteuse, de feuilles mortes, à laquelle s’ajoutaient par éclats, pour l’apeurer, des parfums de sang et de viande macérée.

    À la dérobée, elle l’examina plus profondément. Ses dents étincelantes la fascinaient autant qu’elles la terrorisaient. Quel contraste entre ces crocs durs de broyeur de viande et cette chevelure fauve mêlée de noir, longue, drue, fournie, plus somptueuse que celui d’une bourgeoise à la sortie du coiffeur.

    Mais il fallait rompre cette conversation muette, ce soliloque sans paroles, ce monologue à deux. Alors, elle lança à le dérober, avec presque un soupçon de colère :

    Elle avait une voix neuve qui, tel un caillou ricochant de la tête à la poitrine, hésitait entre l’aigu de l’enfance et le grave de l’adulte.

    L’importante décision restait toujours en suspens ; elle virevoltait comme un papillon indécis sur quelle fleur, quelle pierre ou quelle brancheil pourrait aller se poser ; ettout le monde attendait l’instantdécisif :

    Charles tergiversait toujours. Traînant le pas, il fit encore un aller-retour entre le cercle et le cochonnet puis, d’un coup, se décida enfin :

    Un silence de cathédrale se fit alors autour de lui. Plus un geste, plus un mot, plus un reniflement, plus le moindre souffle… même le vent s’était mis en veille un instant ; seul le bruit de la rue semblait ignorer la gravité de l’instant.

    Claudine n’osait plus respirer, et pourtant une grande envie d’éclater de rire lui montait des entrailles, mais elle voulait faire étouffe ce désir d’hilarité.

    Enfin la délivrance :

    Pan !

    Le carreau claqua comme un coup de fouet en pleine nuit de gel, pour la gloire éphémère et désintéressée de l’équipe de Charles qui remportait la partie sous les applaudissements d’un public conquis.

    Gagnants et perdantsse serrèrent la main, certains spectateurs se dispersèrent au gré de leurs occupations ou de leur errance oisive.D’autres préférèrent le spectacle d’une nouvelle partie pour se délecter à nouveau des galéjades et des possibles « exploits » des joueurs.

    L’existence reprenait son cours inéluctable, chacun allant à la rencontre de son fataldestin ; l’avenir : « on l’ignore, puisqu’on le fabrique ».

    À la loterie de la naissance, on tire un bon ou un mauvais numéro.

    Était-IL parmi la galerie des spectateurs… ?

    Ou bien était-IL un des joueurs de pétanque… ?

    Ou bien simplement passait-ILlà par un infâme hasard… ?

    Impossible de changer son destin ; même si on le fabrique, il est indétournable.

    Claudine, la tête encore pleine desbons mots scéniques échangés par les joueurs de boules,s’éloigna de la partie pour aller errer en direction de la Seine qui coulait à quelques sabotés de là. Un sac sur l’épaule, elle dansait plus qu’elle ne marchait sur l’esplanade de terre noire, le corps aussi léger que sabonne humeur.

    Elle avait tout son tempsune bonne heure devantelle avant de regagner le foyer parental ; àson âge, on a plus envie d’aventure, de rencontre, d’espace, de liberté… que de retourner chezsoi trop tôt, même si on aime ses parents de tout son cœur.

    À son âge, on adore flâner.

    On a le temps.

    On se moque du temps.

    Le temps n’a pas d’importance.

    On veut étreindre la vie à pleins bras, respirer l’air à pleins poumons, hurler son enchantement, chanter ce qui vous passe par la tête…

    Oui, un rien vous fait sourire : une mouette en plein vol, un couple enlacé, un gamin qui poursuit un chien…

    Tout vous emplit l’âme d’une bonne joie innocente : comme le fleuve à ses pieds refoulant son jusant vers Rouen et son port autonome, et cette eau qui dévale reviendrait à Elbeuf avec la prochaine marée.

    « Tient, une péniche qui accoste au quai ».

    Les mariniers ancrèrent leurs amarres sous l’œil envieux de Claudine.

    Voyager.

    Ah, voyager !

    Quel plaisir : remonter le fleuve jusqu’à Paris, et même au-delà !

    La France possède un réseau fluvial à faire saliver tous les amoureux de l’eau douce, alors, un jour, peut-être…

    Naviguer.

    Naviguer sur une eau sans violence et prendre le temps d’admirer le paysage qui passerait par toutes les couleurs suivant l’époque et l’endroit… de la forêt aux mille teintes en plein méandre d’un chenal, aux champs blonds ou verts tout autour des rives d’un canal rectiligne, ou bien encore traverser une ville sans crainte d’être renversée par une voiture, voilà toutes les pensées qui traversaient l’esprit de la belle et jeune Claudine.

    Assise dans son rêve et sous la pile du pont d’Elbeuf, elle se voyait à la barre d’un beau bateau blanc, en train de remonter le fleuve Seine. Même le bruit régulier du moteur semblait lui bourdonner aux oreilles.

    Et elle était en apesanteur.

    Elle volait.

    Elle était isolée dans une sorte de bulle d’air qui la protégeait de tout acte malsain.

    Elle planait.

    Rien de mal ne pouvait lui arriver, ici, à l’instant, à penser à un demain plein de promesses mirobolantes. Ah, qu’elle était bien !

    Les yeux fermés, la nuque cambrée vers l’arrière, elle s’enivrait d’images futures, celles de son mariage, la procession à l’église, les fleurs en abondance, partout sur l’autel, les invités recueillis, en harmonie comme un seul homme, la bonne tête de son époux aux yeux si clairs la fixant avec bienveillance dans un sourire éblouissant, et le photographe, oui, le petit photographe gravant sur pellicule ces instants sublimes de grand bonheur… oui, elle imaginait tout ça avec une insouciance à l’échelle de son jeune âge, se percevant hardiment projetée dans un futur rationnel.

    L’amour.

    Ah, l’amour !

    Elle allait bien finir par le rencontrer un jour, hein, le grand amour !

    Le Prince charmant !

    Toutes les jeunes filles de son âge rêvent de le rencontrer… !Il allait bien fatalement venir… !

    Elle avait bien un petit copain fou amoureux d’elle, mais ce n’était pas d’une grande réciprocité. Elle préférait attendre. Attendre celui qui la ferait flasher vraiment, rien que par son regard. Ah, ce regard ! Le coup de foudre, quoi ! Le choc électrique qui vous paralyse ! Deux électrons qui échangeraient sans cesse leurs ions pendant l’éternité des temps !

    Ses plaisantes pensées

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