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Le dernier mot: Thriller
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Livre électronique94 pages1 heure

Le dernier mot: Thriller

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À propos de ce livre électronique

Quand deux amis programment le crime parfait...

Un homme rend visite à un ami de vingt ans pour lui annoncer qu'il vient de décider d'assassiner sa femme afin que leur fils Alexandre hérite de la fortune de celle-ci.
" Va suivre un dialogue de la première à la dernière page du livre où les rôles ne vont pas exactement demeurer comme ils avaient été initialement distribués...
" L'ami qui sert un whisky à son ami, lui-même veuf sur lequel pèsent divers soupçons quant à la disparition de son épouse lors d'une régate, propose de se substituer à son interlocuteur pour tuer sa femme afin d'accomplir au nom de l'amitié qui les lie "le crime parfait" par absence de mobile !
Les deux amis remplissent à nouveau leurs verres et pénètrent sans le vouloir vraiment dans le monde des confidences..."

Découvrez sans plus attendre ce thriller palpitant qui ne vous laissera pas indemne !


EXTRAIT

C’est la raison pour laquelle, il faut que je sois sûr de mon fait. J’ai engagé une agence de détectives privés qui a mis sur la vie secrète d’Hélène l’un de ses meilleurs limiers en la personne d’une jeune et talentueuse enquêtrice. J’aurais peut-être de cette façon la preuve matérielle de l’infidélité d’Hélène qui pour le moment a réussi à échapper à tout flagrant délit. Je serai en même temps assuré d’obtenir un jugement d’indulgence si par extraordinaire l’on me traînait devant une cour d’assises après l’avoir tuée !

À PROPOS DE L'AUTEUR

Ancien Avocat de Cour d’Assises, Antoine Duport prend sa retraite avec un lourd bagage de souvenirs et d’expériences à Rio de Janeiro où il devient définitivement écrivain après avoir déjà livré un roman en langue portugaise lors de l’un de ses voyages précédents. Sportif de haut niveau (Championnat de France de Chasse sous-marine et Championnat du monde de vitesse Windsurf) il poursuit ses activités nautiques avec la même passion que l’écriture. Engagé dans une unité combattante pendant la guerre d’Algérie il attendra près de cinquante ans avant de publier « MEKTOUB - une section d’intervention dans les Aurès - 1959/1962 » outre une trentaine d’autres romans.
LangueFrançais
Date de sortie11 oct. 2018
ISBN9782378774264
Le dernier mot: Thriller

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    Le dernier mot - Antoine Duport

    Antoine Duport

    Le dernier mot

    Roman

    https://lh4.googleusercontent.com/ycRfQ7XCWLAnHKAUKxt--ZgA2Tk9nR5ITn66GuqoFd_3JKqp5G702Iw2GnZDhayPX8VaxIzTUfw7T8N2cM0E-uuVpP-H6n77mQdOvpH8GM70YSMgax3FqA4SEYHI6UDg_tU85i1ASbalg068-g

    © Lys Bleu Éditions – Antoine Duport

    ISBN : 9782378774264

    Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.

    La scène se passe dans le salon de Jean où son vieil ami Edmond, de retour d’un congrès en Allemagne, est venu lui rendre visite et boire un verre avec lui. Stupéfait, Jean apprend ainsi qu’Edmond a décidé d’assassiner Hélène sa femme. Jean connaît bien son vieil ami. Il sait qu’il a parfois des idées originales ou des intentions fantasques dont il aime prétendre qu’elles se réaliseront sans attendre…

    – Je ne savais pas que tu étais revenu de Berlin.

    – Cela ne m’étonne pas de toi, tu n’écoutes jamais ce que je te dis… Je t’avais pourtant donné la date de mon retour…

    – Pourquoi dis-tu cela ?

    – Parce que tu es mon ami et que j’aimerais que tu sois plus attentif !

    – …

    ***

    – J’ai donc décidé de la faire disparaître pour que mon fils Alexandre puisse recevoir ce qui lui revient avant qu’il ne soit à la retraite !

    – De toutes les façons, il aurait hérité quand même, sans que tu la tues.

    – Peut-être. Mais quand ? …

    … Et en plus, je ne suis pas sûr du tout que même en attendant le temps normal il reste quoi que ce soit de sa fortune ! Dépensière comme je la connais, aimant le luxe, les bijoux et les belles voitures, elle serait capable de tout dépenser avec des gigolos ou de faire des donations fantaisistes et ne rien laisser à notre fils… L’argent lui brûle les mains ! C’est une compulsive…

    – C’est un risque en effet. Disons quand même que tu n’as jamais rien fait pour corriger ce travers bien connu d’Hélène : table ouverte dans les meilleurs restaurants de la région, toilettes et fourrures à volonté, sans compter les bijoux du Faubourg Saint Honoré, les foulards Hermès de la même rue, les toiles de maître, les croisières... Je n’ai jamais vu un mari agir comme tu le fais… Tu passes même régler les factures ou, mieux encore, tu compenses quelques fois avec tes honoraires ce qu’elle a dépensé dans les boutiques de prêt-à-porter dont tu es devenu l’avocat à force de l’y accompagner pour choisir ses nouvelles robes ou ses nouveaux escarpins !

    – Exact !

    – Il est vrai aussi que dans le cas où Hélène ne dilapiderait pas la fortune qu’elle a, ton fils n’en hériterait que bien plus tard, à un moment de sa vie où normalement il ne devrait plus en avoir besoin.

    – Tu as tout compris. Hélène a aujourd’hui quarante et un ans avec une durée de vie probable du double vu sa bonne santé et ses antécédents familiaux. Mon fils a aujourd’hui vingt-trois ans, ce qui veut dire qu’il n’hériterait qu’aux environs de la soixantaine ou plus !

    – Sans compter toutes ces années à tirer peut-être le diable par la queue, poursuit Jean…

    … À espérer l’héritage qui ne vient pas, à souhaiter pis que pendre à cette mère en bonne santé qui ne fait rien pour s’en aller Ad Patres ! À nourrir de mauvaises pensées en se disant que son père s’est peut-être montré imprudent en étant aussi large et généreux à l’égard de quelqu’un dont la reconnaissance n’a peut-être jamais été la première de ses qualités ! À estimer que tu aurais pu le faire bénéficier d’une avance sur succession !

    – C’est exactement ce que je m’apprête à réaliser : une avance sur succession future en supprimant Hélène ! répond Edmond d’un air satisfait de voir que son ami commence à bien comprendre son projet.

    – Et comment vas-tu t’y prendre ?

    – Simple et rapide. Mais avant cela, dès que nous sortirons de la salle d’audience, je jouerai les gentlemen en l’invitant à déjeuner dans un restaurant qu’elle adore près du Palais de Justice. Je ferai le pantin comme toujours ce qui ne la surprendra pas et je jouerai la partition du « restons bons amis ». Je la contemplerai pour la dernière fois dans son rôle de mégère apprivoisée, perfide et rouée comme pas une. Je confectionnerai le dernier album d’une femme enfant, cruelle et perverse dont je me demanderai pour le restant de mes jours, comment elle a pu engendrer un enfant aussi parfait que le nôtre !

    – C’est demain que vous passez devant le juge ?

    – Non. Après demain à onze heures. Nous n’avons pris qu’un seul avocat un confrère d’un autre Barreau pour éviter toute critique déontologique puisque je suis moi-même avocat.

    – … Ce sera pour tout le monde un divorce à l’amiable. Raison de plus pour en finir de façon élégante comme tu l’envisages… Cela ne me dit pas comment tu vas faire pour te débarrasser de ton épouse.

    Puis, au bout d’un bref instant de réflexion et avoir rempli les deux verres de son nouveau scotch, Jean ajoute :

    – Comme tu as toujours tout acheté à son nom et que toi tu n’as rien, tu n’auras donc pas de pension alimentaire à payer. Tu aurais même pu en réclamer une pour toi !

    – J’ai voulu jouer les grands seigneurs et ne pas engager de discussion vulgaire avec elle : tout est à elle, il n’y a pas à y revenir. C’est bien plus simple comme ça ! Je réglerai le problème d’Alexandre, le seul qui me préoccupe désormais, de la manière que tu sais. Pour le reste, le produit de mon travail me suffit amplement ; tu me connais : spartiate et vivant de peu ! A part quelques congrès où je vais pour m’initier à

    la gestion informatique des cabinets d’avocat et où j’en profite pour batifoler un peu…

    – Tu ne m’as pas encore dit comment tu allais t’y prendre.

    – Tu sais que les crimes parfaits sont pour la plupart réalisés sur la route. Les accidents mortels donnent rarement lieu à des enquêtes judiciaires. C’est davantage une histoire de SAMU que de Juge d’Instruction ; il suffit de bien choisir le lieu et l’endroit pour faire disparaître quelqu’un. Je ne suis pas avocat pour rien et je connais les statistiques qui sont publiées périodiquement dans nos gazettes !

    – Tu comptes saboter le Coupé Mercédès d’Hélène ! Sectionner les durits de freins comme au cinéma ?

    – Tous les vendredis matin à onze heures, elle s’en va en ville chez son coiffeur ; je connais exactement l’itinéraire qu’elle emprunte par la route de la Corniche surplombant les calanques ! Une route magnifique où le regard se perd dans le bleu de la mer jusqu’au Planier.

    – C’est là qu’elle va donc mourir ! Mais comment vas-tu faire pour qu’elle tombe dans la ravine ?

    – Je l’attendrai à l’endroit choisi par moi, dans le sens opposé au sien et je lancerai ma voiture vers la sienne ! Je n’aurai peut-être même pas la peine de la percuter ; je compte sur son réflexe automatique : le coup de volant vers le vide qu’elle donnera pour éviter la collision. Sinon je l’aiderai un peu… Ce ne sera pas difficile car elle conduit lentement, accrochée à son téléphone portable sans rien comprendre à la conduite automobile, mais en ayant parfois des réactions irréfléchies !

    – Et les témoins. Il y a souvent de la circulation sur la Corniche, surtout le Vendredi !

    – C’est la partie la plus délicate. Mais tout doit se passer très vite : une fausse manœuvre de ma

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