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Je veux d'l'amour: Regard d'une psychanalyste sur la fonction maternelle
Je veux d'l'amour: Regard d'une psychanalyste sur la fonction maternelle
Je veux d'l'amour: Regard d'une psychanalyste sur la fonction maternelle
Livre électronique144 pages1 heure

Je veux d'l'amour: Regard d'une psychanalyste sur la fonction maternelle

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À propos de ce livre électronique

Parce que les enfants ont leurs propres codes pour communiquer, Diane Drory vous explique comment décrypter ces messages.

Dans ce premier tome des "Choses de la vie", Diane Drory expose trente situations au cours desquelles les enfants nous expriment leur besoin d'amour par des voies détournées. Dans Je veux d'l'Amour, à l'aide de Théo et Nina, petits héros attachants, elle nous propose des pistes de réflexion, déclenche un fou rire, facilite un déclic.

Un guide qui vous aidera à comprendre le langage de vos enfants et à repérer leurs manques affectifs.

A PROPOS DE L’AUTEUR

Diane Drory est une psychanalyste belge spécialisée dans l’écoute de l’enfance. Réputée depuis 30 ans pour son approche concrète avec les enfants et leurs parents, elle est également reconnue au-delà des frontières pour son travail théorique au travers de nombreux ouvrages, revues spécialisées et conférences. Elle est aussi chroniqueuse pour le magazine Psychologies et psychanalyste, spécialisée dans la petite enfance.

A PROPOS DE L’ÉDITEUR

Soliflor est une maison d’édition à l’ambiance familiale où germent des idées à foison, rassemblées en de petits livres carrés et colorés, balayant des thématiques variées centrées sur l’art de vivre, de la cuisine au jardin, en passant par toutes les autres pièces de la maison. Oui, les thèmes sont ceux de la vie quotidienne, que nous aimons appréhender de la façon la plus naturelle et respectueuse possible.
LangueFrançais
ÉditeurSoliflor
Date de sortie30 juil. 2014
ISBN9782930543444
Je veux d'l'amour: Regard d'une psychanalyste sur la fonction maternelle

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    Aperçu du livre

    Je veux d'l'amour - Diane Drory

    www.belgiankidsfund.be

    Préface

    Novembre 1989 : pour la première fois, le journal Le Ligueur propose un article signé Diane Drory. Sur-titre : « Des choses de la vie ».

    D’emblée, le ton est donné. Si Diane a d’évidence conquis la rédaction de « l’hebdomadaire du quotidien des familles » et très vite, de nombreux lecteurs et lectrices qui recherchent chaque semaine son article dans leur journal, c’est parce qu’elle a le don de partir d’un fait concret pour rédiger son papier, d’une « petite chose » de tous les jours où se retrouvent nombre de parents : la petite fille « qui colle à sa mère », le gamin qui « pousse le bouchon », celui qui n’est jamais content ou celle qui oublie son matériel scolaire, le trop sage et la gamine qui met sa mère hors d’elle...

    Diane Drory, à la fois psychologue et psychanalyste épingle sous forme d’anecdotes tout ce qui fait la vie des enfants et de leurs parents. Echos de comportements et de paroles enfantines donc mais aussi réactions et questions des parents : « Suis-je injuste si je ne donne pas la même chose à tous mes enfants ? », « Puis-je dire non à mon fils, lui refuser tel jeu ou tel horaire ? » ou encore « Ai-je trop laissé faire ma fille ? »...

    « Lire ‘Des choses de la vie’ me rassure », explique une jeune maman. « Je me, je nous retrouve dans les histoires épinglées... Cela me permet de me rendre compte que ce que je vis n’est pas exceptionnel, que dans toutes les familles, les enfants n’obéissent pas, rechignent à manger, ne sont pas contents, se disputent comme chien et chat… Et cela m’aide à réfléchir à comment être avec eux ». Et l’objectif est bien là : réfléchir à comment vivre au mieux avec des enfants. Comment les aimer bien sûr et attention, dit Diane, aimer n’est pas tout permettre. L’importance des limites, voilà bien l’une des idées-forces qui traverse tout ce livre. Même si l’auteure n’utilise jamais le mot « autorité », il est évident qu’elle la juge indispensable et ce, dans le chef des deux parents.

    En effet, Diane ne craint pas d’aller à contre-courant des idées et des pratiques à la mode. Ainsi, elle insiste sur les compétences et les connaissances de l’enfant, si petit soit-il. Lui faire confiance est vital pour qu’il grandisse en autonomie et « surprotéger n’est pas aimer ». A l’époque où nombre d’entre nous voudraient tout assurer, supprimer tout risque, protéger l’enfant à tout prix, elle affirme haut et fort que la vie n’est pas sans risque, que le risque est aussi la vie et qu’en priver l’enfant est dangereux. Je la cite : « La drogue douce du parent qui ‘fait’ à la place de l’enfant ou qui pense à sa place, crée une véritable dépendance. Assuétude trop peu dénoncée ».

    Autre performance de Diane Drory : toute psychologue et psychanalyste qu’elle est, elle écrit sans utiliser ces mots de spécialiste qui rebutent un public qui ne l’est pas. Spécialiste, elle l’est et elle nous fait découvrir, par exemple, comment tout parent revit en quelque sorte sa propre enfance face à ses enfants. Et comment il peut rompre ce qui peut créer un cercle vicieux. Comment ? En en prenant conscience et en réussissant à mettre des mots sur le vécu, celui d’hier comme celui d’aujourd’hui, le sien comme celui de l’enfant qu’il aura écouté.

    « Je veux d’l’amour » reprend de nombreux thèmes très souvent traités par Diane, dans Le Ligueur principalement et dans d’autres publications. Et comme dans l’hebdomadaire de la Ligue des familles, le jeune Théo, créé par Benoit Coppée et Nicolas Viot, ajoute son grain de sel aux dires de l’auteure.

    Un livre à picorer en choisissant un thème ou à lire chapitre après chapitre par tous ceux qui partagent le quotidien des enfants et veulent le vivre le plus consciemment et le plus sereinement possible.

    Thérèse JEUNEJEAN

    Théo veut rentrer dans mon ventre

    Traditionnellement, ne dit-on pas : « Ce sont les vieux qui savent ? » Et si le fœtus était, lui aussi, en possession de tout un trésor de connaissances ?

    L’histoire de Théo le suggère. C’est indéniable, les tout-petits « captent » certains renseignements concernant les adultes et le monde qui les environne. Des choses que nous, adultes, ignorons tout simplement parce que nous les avons enfouies dans un coin peu visité de notre cerveau.

    L’autre jour, une maman accompagnée de son fils, Théo, âgé de cinq ans, vient me trouver. Cette femme pleine de bon sens, éducatrice structurante, très à l’écoute de son enfant, explique : « Théo mouille son pantalon pendant la journée. Cela me préoccupe même si depuis quelque temps les choses vont beaucoup mieux. En effet, il y a trois mois, Théo souffrait de réelles insomnies et ne voulait plus rien faire tout seul. » « Aurait-il une raison d’avoir soudainement peur de grandir ? », lui demandai-je.

    « Je ne sais pas, mais à cette époque il me disait toujours : ‘ J’ai envie de rétrécir. J’ai envie d’aller jouer dans ton ventre et de te donner des coups de pieds’. Je suppose qu’il me signalait son envie de retourner dans mon ventre car quelque chose lui faisait peur ? »

    Sur ce, l’enfant qui jouait dans un coin de la pièce, relève la tête et dit : « C’est parce que Maman a peur ». Sa maman interloquée lui répond : « Peur ? De quoi aurais-je peur ? Mais non, mon bonhomme, je n’ai pas peur de toi, je serai ravie que tu grandisses et que tu deviennes un homme ».

    Je pouvais voir ta mémoire

    Intriguée par la réponse du petit, je tente une question sur la grossesse et la naissance. La maman enchaîne : « Vous savez, tout s’est passé à merveille, j’adore être enceinte. J’ai eu un peu d’eczéma pendant la grossesse, il est vrai, mais la naissance s’est déroulée sans aucun problème ».

    Le fœtus possède un trésor de connaissances que les adultes ont enfouies dans un coin peu visité de leur cerveau.

    Sachant que l’aînée est une fille et que par conséquent Théo est le premier fils né dans cette famille, je demande : « Et quel effet cela vous a-t-il fait de vous retrouver devant un petit garçon ? »

    Éclat de rire de la maman : « Maintenant que vous me le demandez, c’est vrai que je n’y avais plus jamais pensé, ça m’a fait tout drôle, un garçon ! Face à ce petit zizi, là au milieu, je me sentais toute perdue... » « Oui, je sais, tu as eu peur. Tu sais, quand j’étais dans ton ventre, je pouvais voir ta mémoire. Maintenant ma tête parle », continua l’enfant en regardant sa mère.

    Silence. Cet enfant disait là, innocemment, ce dont tant de gens doutent encore : un fœtus est non seulement physiquement proche de la mère, mais il

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