Écoute, Je te parle: Témoignage d'une EMI et canalisations de guérison

Par Chantal Nussbaum et Jocelin Morisson

Un cheminement de guérison

Ce livre n’est pas d’abord le témoignage de l’expérience de mort imminente de Chantal Nussbaum, il est avant tout le récit du processus de guérison qui se met en place lorsque l’on choisit d’intégrer et d’assimiler un enseignement d’au-delà notre condition physique. Chantal Nussbaum nous livre son expérience et nous donne les clés – en collaboration avec l’Au-delà – dont nous avons besoin pour appréhender sereinement les difficultés auxquelles nous sommes confrontés et activer ainsi notre propre processus de guérison.

A travers ce témoignage, découvrez un ouvrage empli de spirtiualité et de bienveillance qui vous aidera à appréhender sereinement les difficultés rencontrées !

EXTRAIT

Mes propos peuvent vous sembler durs, mais il est temps de nous réveiller et de mettre un terme à notre souffrance. Je vous rassure, il ne s’agit que de prendre conscience de cet état, car vous saurez que tout se fera à votre rythme et pour votre plus grand bien ! Pour qu’il puisse y avoir changement de perception, et pour briser des schémas limitatifs et négatifs, il faut bien enclencher le processus. Comment faire ? Quelques-uns sont secoués à l’intérieur par une subite prise de conscience et entament leur renaissance. D’autres auront besoin de quelqu’un qui puisse les guider dans ce nouveau chemin. On a tous besoin, toujours, à un moment ou un autre, d’une personne pour nous aider à franchir un cap. C’est juste et bien car, ne l’oublions pas, nous sommes interdépendants. Il existe dans ce domaine également des thérapeutes, accompagnateurs de l’âme, car c’est d’eux qu’il s’agit, qui vous assitent un petit bout de chemin. Ils peuvent vous offrir des soins spirituels, une écoute active. Ces personnes peuvent réellement vous donner le coup de pouce nécessaire pour que vous puissiez prendre votre second souffle et vous permettre de commencer à vivre… Je crois fermement que toutes ces personnes rencontrées sur notre chemin peuvent nous permettre d’apporter un terme au mal-être de notre société.

À PROPOS DE L'AUTEUR

Depuis son EMI, Chantal Nussbaum est canal, canal d'énergies puissantes de guérison, de libérations karmiques directement reliée à la Source. Elle est ainsi car elle accomplit le chemin de son âme et l'a reconnu en totalité. Elle prodigue ses soins dans la bienveillance et la compassion les plus pures.

• Langue: Français
• Éditeur: La Vallée Heureuse
• Date de sortie: 22 mai 2018
• ISBN: 9782366960846

Aperçu du livre

Introduction

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Il y a un temps pour tout dit le proverbe…

Le moment est venu pour moi d’écrire et de transmettre ce que j’ai reçu il y a déjà de nombreuses années.

Intégrer un enseignement ne se fait pas en deux temps trois mouvements. Vous avez accès à une information, vous la consommez, et vous lui donnez le temps d’être parfaitement digérée afin qu’elle puisse développer toute sa substance et vous nourrir de la meilleure façon possible. Encore faut-il que vous soyez prêts à la recevoir, à l’écouter vous donner les clés dont vous aviez un urgent besoin. Votre disponibilité, votre attention à quelque chose de nouveau et d’inédit vous ouvrent les portes d’une compréhension qui vous est personnelle. Les mots ont une résonance spécifique et illimitée en même temps, afin que chaque personne puisse avoir accès à sa propre clé qu’elle fera tourner dans la serrure de son être. C’est le pouvoir en action. Il est individuel et toute personne possède cette possibilité. Il ne reste qu’à essayer.

Au travers de ce livre, vous serez amenés à découvrir le fonctionnement de tout ce que vous vivez ou avez vécu, et ainsi à vous réaligner en conscience au fil de ce chemin qui vous permettra d’être l’acteur de votre guérison.

En deuxième partie, je vous transmets, rassemblés sous le terme « Canalisations », les enseignements reçus en guidance télépathique sur les principaux sujets de réflexion abordés au cours de ce livre.

Cet éclairage nouveau et inhabituel permettra au lecteur d’appréhender plus sereinement les difficultés auxquelles il est confronté.

Je vous invite à participer à votre devenir…

Préface

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Depuis quelques années, on parle de plus en plus des Expériences de Mort Imminente (EMI) dans les médias grand public, et c’est une excellente chose. Cependant, ces vécus sont si riches qu’il est difficile dans un article ou un reportage d’en faire apparaître toute la beauté, toute l’intensité, et surtout tous les enseignements. Même lorsqu’il s’agit d’une expérience brève en effet, les répercussions sur le système de valeurs et la vision du monde sont en général considérables. En conséquence, c’est la vie entière de la personne qui s’en trouve orientée ou réorientée. Plusieurs travaux scientifiques ont étudié spécifiquement les changements de valeurs intervenus au plan spirituel. La sociologue australienne Cherry Sutherland y a consacré une étude publiée en 1990 à partir d’un échantillon de cinquante témoins. Des recherches antérieures conduites aux États-Unis avaient montré que deux facteurs en particulier subissaient un changement spectaculaire après une EMI : l’augmentation de la croyance en une survie de la conscience et une diminution de la peur de la mort. Cherry Sutherland a étudié plus avant les changements de valeurs spirituelles intervenus chez les témoins d’EMI après l’expérience, en les comparant avec des données issues d’enquêtes conduites dans la population générale australienne. Dans l’échantillon des témoins d’EMI, 24 % se décrivaient comme des personnes « religieuses » avant l’EMI, 16 % comme « spirituelles » et 60 % comme ni l’un ni l’autre. Après l’EMI, elles n’étaient plus que 6 % à se dire « religieuses », alors que 76 % se reconnaissaient davantage comme « spirituelles », et 18 % comme ni l’un ni l’autre. Aucun des répondants n’a décrit l’EMI comme une « expérience religieuse », alors que 70 % l’ont décrite comme une « expérience spirituelle » ; 2 % l’ont décrite comme à la fois religieuse et spirituelle, et 28 % comme ni l’une ni l’autre. Toujours parmi cet échantillon, 50 % déclaraient ne pas avoir d’affiliation religieuse avant l’EMI, et 84 % après l’EMI¹. Cherry Sutherland a en outre mis en évidence que plus l’expérience était profonde/intense, et plus les témoins avaient tendance à la considérer comme étant de nature « spirituelle ». Une autre observation de son étude concerne l’augmentation d’un jugement négatif à l’égard du suicide, et la raison en est une compréhension nouvelle du sens de la vie parmi les témoins d’EMI.

Enfin, Cherry Sutherland conclut son étude sur une observation elle aussi de grande importance : « Par-dessus tout, il existe le sentiment parmi mon échantillon qu’ils ont désormais un contact direct et continu avec Dieu ou un Pouvoir Supérieur qui ne requiert aucune médiation par des institutions comme l’Église ou d’interprétations par les enseignements de quelque branche ou tradition. [Il s’agit d’un] groupe de personnes parmi lesquelles 84 % disent n’avoir aucune religion, 80 % ne voient pas de valeur dans les institutions religieuses, 78 % ne se rendent jamais dans aucun lieu de culte, et seulement 6 % se disent religieuses. »

Ces aspects sont parfaitement illustrés par le récit de Chantal Nussbaum et ce n’est pas là le moindre de ses intérêts. Il se trouve que le parcours de l’auteure vient également confirmer d’autres observations en ce qui concerne les suites d’une telle expérience. Si l’augmentation de l’altruisme, de l’humanisme et de l’empathie sont des répercussions fréquentes et globalement positives, cette sensibilité accrue peut aller beaucoup plus loin, et il n’est pas rare que ces personnes se tournent vers une activité de soin, conventionnelle ou non. En fait cette distinction elle-même perd son sens, et l’activité qu’a développée Chantal Nussbaum au fil de son processus d’intégration consiste essentiellement à transmettre les énergies de guérison. C’est que l’expérience ouvre en fait de nombreux canaux qu’il s’agit d’apprendre à maîtriser. La sensibilité plus fine à l’autre permet de ressentir son mal-être mais il s’agit de ne pas en souffrir soi-même. C’est le « retour à soi » qui permet cette distance salutaire et distingue l’empathie de la sympathie et de la compassion, alors que ces mots ont des étymologies proches. La sympathie consiste à « ressentir avec », tout comme la compassion qui signifie « souffrir avec », alors que l’empathie consisterait plutôt à « ressentir de l’intérieur ». Dès lors, l’empathie consiste à être capable d’adopter le point de vue de l’autre tout en restant soi-même. Car dans l’EMI, le témoin a fait l’expérience de la non-dualité, de l’absence de toute séparation, et il s’agit d’être à nouveau capable de fonctionner dans ce monde physique où la dualité a sa raison d’être, comme l’explique fort bien Chantal Nussbaum dans les pages qui suivent. S’il est donc tentant de voir, dans l’hyperintuition développée par certains témoins, un prolongement de l’expérience de fusion et d’unité avec toutes choses qui est ressentie pendant l’EMI, celle-ci sera vécue comme une faculté ou comme un handicap selon plusieurs facteurs à la fois individuels et culturels. Des chercheurs ont ainsi observé que tout se passe comme si les sujets étaient devenus des « éponges psychiques » et d’autres parlent d’une forme de « perméabilité ». Pour de nombreux témoins, en effet, ces ressentis vont jusqu’à des capacités extrasensorielles de type clairvoyance, prémonition, télépathie… Tout repose donc sur la possibilité d’intégrer pleinement cette expérience pour en retirer tous les bénéfices, et cela peut bien sûr prendre des années.

Au-delà du soin, donc, qui traduit cette « reliance » à autrui, Chantal Nussbaum a également été capable de conserver ce contact avec ce « pouvoir supérieur », selon les termes de Cherry Sutherland, qui n’est autre que la source de tout ce qui existe et que les traditions appellent Dieu ou se refusent à nommer. Au cours d’une EMI, le caractère transcendant de cette présence ou de cette voix s’impose à celui ou celle qui y est confronté. Par « transcendant », on entend que cette source procède d’un autre ordre, d’un autre niveau de réalité, et qu’elle est la cause, ce qui rend possible l’existence même ici-bas. Toute spiritualité consiste bien entendu à comprendre que nous ne sommes jamais coupés de cette source, qu’elle se trouve au cœur de notre être, que nous ne faisons qu’un avec elle, etc. Mais une autre chose est de le vivre au quotidien, et c’est bien cela qui nous est demandé, c’est-à-dire qu’il ne s’agit pas de le comprendre avec le mental mais de l’éprouver pleinement avec l’être tout entier. Là aussi, Chantal Nussbaum a cette faculté de nous faire partager la façon dont ce lien s’exprime en elle, à travers la retranscription de messages que l’on appelle aujourd’hui « canalisations », mais qui ne sont rien d’autre que la vie qui parle et nous rappelle continuellement qui nous sommes. Il semble que toutes les difficultés du monde contemporain viennent de notre incapacité à entendre d’abord, à comprendre ensuite, ce message qui est pourtant d’une simplicité limpide. Le sanskrit l’exprime ainsi : tat tvam asi ; tu es cela.

Jocelin Morisson

Journaliste et auteur

Avril 2017

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1 Voir L’Expérience de Mort Imminente – Une enquête aux frontières de l’au-delà, Jocelin Morisson, La Martinière, 2015.

Première partie

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La voie de l’Être

Acceptation

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Je suis malade et j’ai un travail urgent qui m’attend. Aurais-je le temps ?

Enfin je vais pouvoir mobiliser mes forces pour une juste cause : la mienne. D’où me vient ce pouvoir ? Existait-il avant ? Sûrement, mais je n’y avais pas prêté attention. Pourquoi ? Avais-je trop de choses à faire, étais-je dans un tourbillon de vie où j’avais l’impression d’être quelqu’un ? Et si je n’avais rien été, justement, car je n’avais pas pris le temps. Pris le temps de quoi, me direz-vous ? Mais celui de me contempler, de prendre rendez-vous avec moi-même, de prendre le temps, le vrai temps, celui qui me permet d’être en ma présence, ici et maintenant, de faire attention à qui je suis, ce que je suis, de contempler cette merveilleuse machine, ce corps que j’habite et que j’utilise pour effectuer une mission. Celui qui me permet d’être attentif à l’autre, à ses désirs, et non aux miens, celui qui me permet d’admirer la nature et toute la création, celui qui me fait me sentir UNE dans cette subtile harmonie.

Que n’ai-je pas fait ? Heureusement, maintenant j’ai une chance, une chance formidable de me transformer et ainsi de comprendre. Peut-être pourrai-je un jour transmettre le message à ceux qui croisent mon chemin. Que de travail, mais que cela devient passionnant ! Une chance unique de me connaître, de me reconnecter au centre de moi-même.

Mais… j’entrevois quelques obstacles ! Réels ou non. Me prendre en main de cette façon-là va peut-être surprendre mes proches. Car je pense, je commence à le sentir : je vais changer. Oh oui, je vais peut-être ne plus être la même personne, car n’avons-nous pas parlé du respect que je me dois ?

Je vais donc avoir d’autres attitudes de vie, d’autres paroles. Vais-je m’éloigner de tout ce qui a fait mon univers jusqu’à présent ? Les autres vont-ils m’accepter dans mon devenir ? Aurai-je la force de tenir bon et de ne pas retomber dans les pièges qui m’ont amenée à cette prise de conscience par le biais de la maladie ? Je suis seule face à moi-même. C’est un chemin de solitude sur lequel je m’engage sans savoir réellement ce qui m’attend au bout. Mais qu’importe, je le sens, je suis lancée. Ne ferais-je pas mieux de ne pas m’inquiéter du futur et de vivre totalement l’instant présent afin d’être en harmonie ?

Il y a des gens autour de moi qui m’aiment, qui sont aussi prêts à m’aider. Pourquoi ne pas m’entourer de leur affection ? Ils peuvent me suggérer des thérapies auxquelles je ne pense pas. Ils seront aussi là quand je faillirai à la tâche que je me suis donnée, ou quand je ne supporterai pas tel ou tel traitement. Je ne dois pas les oublier dans ma quête, ils font aussi partie du processus. Je ne m’entourerai peut-être que de gens positifs, gais, et surtout vrais, car j’ai besoin d’une belle énergie pour accomplir tout ce travail. Je suis rassurée, je suis entourée. Tout ce monde-là prendra soin de moi au niveau extérieur. Mais l’intérieur, il n’y a que moi qui puisse m’en occuper. Ma vie, la vraie, dépend de moi.

Si je regarde ma vie avant la maladie, je m’aperçois que j’ai été plutôt négligente envers mon corps. L’ai-je nourri convenablement ? Lui ai-je apporté les nutriments nécessaires à son bon fonctionnement ? Ai-je oublié la nourriture de base sans laquelle je ne peux vivre : la nourriture spirituelle ?

Je peux déjà dresser une longue liste pour ma reprise en main. Alimentation, respiration, marche… et moi qui suis si fatiguée ! Mais ne te décourage pas ! Un pas l’un après l’autre, des objectifs simples à partir de ce que je peux faire à l’heure actuelle. De toute façon je vais progresser, donc il y aura une évolution dans tous les domaines. Tout sera répercuté de façon positive car j’ai enfin compris : toutes les choses sont interdépendantes et cela entraîne un formidable mouvement énergétique. N’est-ce pas le mode de fonctionnement de l’humanité ?

Je reprends espoir, je peux demander de l’aide à ce qu’il y a de plus sacré en moi, et cette aide ne me sera pas refusée car ma demande est profonde, sincère et surtout non conçue par mon mental, par ma volonté, par mon JE VEUX. Je sais maintenant qu’il y a quelque chose au fond de moi qui me dirige et sait seul me diriger. Je ne l’ai pas écouté, je n’y ai pas fait attention, alors je vais lui remettre les rênes de ma vie : j’abdique, je me rends…

Ne serait-ce que quelques instants, taisons-nous, arrêtons notre mental, effaçons-nous et, dans notre silence intérieur, permettons à l’Esprit de reprendre sa place, puis laissons-le en toute confiance décider du miracle qui