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Chaud Bouillant: Les Tornades d'Acier, #5
Chaud Bouillant: Les Tornades d'Acier, #5
Chaud Bouillant: Les Tornades d'Acier, #5
Livre électronique151 pages1 heure

Chaud Bouillant: Les Tornades d'Acier, #5

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À propos de ce livre électronique

Mon nom est Hatcher, mais on m'appelle Everest, car je suis une montagne d'homme.

Comme mon frère Ice, je veux tout.

Je refuse de choisir entre ma moto, mon club et ma plaque de flic, et aussi entre les femmes que je prends dans mon lit.

Il n'y a pas de place dans ma vie pour cette nana, ce désastre chaud bouillant qui vient de me tomber dessus !

LangueFrançais
Date de sortie22 avr. 2020
ISBN9781393705116
Chaud Bouillant: Les Tornades d'Acier, #5

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    Aperçu du livre

    Chaud Bouillant - Olivia Rigal

    1

    Mon vieux sait que c’est son dernier week-end de Labor Day. C’est peut-être aussi sa dernière fiesta en qualité de président des Tornades d’Acier. Même s’il est encore là à Noël, il ne sera sans doute plus en état de présider quoi que ce soit.

    Alors Cracker a sorti le grand jeu pour cette fête. Il a invité tout le monde. Dans la foule, je reconnais des membres des Tornades d’Acier venant de sections du club situées dans d’autres États, des mecs que je n’avais pas vus depuis des années.

    — Ernest, tu ne m’avais pas dit qu’il y aurait une telle foule, me dit ma mère en regardant autour de nous. Elle me rend le casque que je l’ai obligée à mettre.

    Je hausse les épaules. J’aurais dû le deviner. Le vieux lion sent que son corps et son cerveau l’abandonnent, mais il ne va pas jeter l’éponge sans se battre. Cela fait quelques mois qu’il réalise qu’il perd ses moyens. Il a commencé à prendre des notes et à utiliser un pense-bête, mais rapidement il a oublié de les utiliser.

    C’est horrible de perdre la tête.

    Ma mère serre mon bras fort lorsque nous nous rapprochons de la table où Cracker tient sa cour, un p’tit cul sur les genoux.

    C’est une petite toute mignonne qui ne doit pas avoir fêté ses dix-huit ans depuis bien longtemps. Cracker la balance dès qu’il nous voit. Sans Ice assis à côté de lui, la gamine se serait retrouvée par terre.

    Pourtant, Cracker devrait le savoir. Il ne peut pas se faire pincer en train de peloter des petites s’il veut retourner vivre chez sa régulière. Bien que ma mère sait que c’est un incorrigible cavaleur. Pourtant, elle m’a dit qu’elle s’occuperait de lui jusqu’à la fin. Il suffit qu’il le lui demande. Personne ne songera à lui reprocher qu’elle le torture un peu en le forçant à lui demander.

    Cela fait plus de trente ans qu’elle aime ce Casanova. Malgré tout ce qu’il lui a fait, elle n’a jamais demandé le divorce. Alors non, je ne serai pas surpris si elle veille sur lui jusqu’à son dernier souffle.

    J’espère juste qu’elle va le faire un peu ramper.

    Et maintenant, c’est Lisa qui jette un regard noir à Ice parce que le p’tit cul pense qu’elle peut rester sur ses genoux. Oh mon frère s’est mis dans la panade ! Cracker le remarque et un mauvais sourire éclaire son visage. Il s’efface lorsqu’il regarde Lisa se lever et partir.

    Mon père a toujours adoré un bon crêpage de chignon. Il doit être déçu que Lisa ne réagisse pas comme il l’espérait. C’est une bonne chose en réalité, car Lisa doit peser le double de la petite. Elle l’aurait explosée sur place. Même si Lisa n’est pas vraiment violente, le combat n’aurait pas été égal !

    Cracker n’a pas dit son dernier mot. Il imaginera bien un autre moyen de jeter la zizanie. Pour lui, il n’y a rien de tel qu’une bonne dispute pour animer une fête. Il trouvera de quoi susciter une bagarre, une belle, une dont on se souviendra même après son départ.

    Quelques secondes avant que nous n’arrivions à la table, ma mère se dégonfle et lâche mon bras.

    — Ernest, je te retrouve plus tard, me dit-elle en partant vers un groupe de régulières qui lui font signe.

    Le club est une grande famille. Les autres femmes sont là pour ma mère si elle a besoin d’elles, et vice-versa. Elles ne lui en veulent pas d’avoir pris un peu de distance avec le club. D’ailleurs, il se pourrait bien que lorsque leurs mecs ne sont pas là, elles se voient ou se parlent au téléphone plus souvent qu’on le pense.

    — Salut frérot !

    Ice repousse le p’tit cul de façon gentille, mais ferme pour venir m’embrasser.

    — Ta mère est splendide, dit-il.

    — C’est bien vrai. Je souris fièrement.

    Ma mère est super.

    Elle a élevé Juliya et moi toute seule. Avec le recul, je réalise que c’était sans doute pour le mieux. Cracker n’a pas la moindre idée de comment se conduire comme un père pendant plus de quelques heures de suite. Bien sûr, il rentrerait dans un immeuble en flamme pour sauver Juliya. Il l’adore et, à sa façon, il a aussi de l’affection pour Ice et moi.

    — Juliya, ça va ? demande-t-il.

    — Ouais, Maman lui a parlé hier. Elle a une chambre correcte sur le campus et tout baigne.

    Il secoue la tête et grommelle que c’est dommage qu’elle ne soit pas là aujourd’hui. Je me retiens de lui répondre. Cela ne servirait à rien de lui rappeler que c’était lui qui devait s’occuper de son billet d’avion et qu’il a oublié.

    — Elle reviendra pour Thanksgiving.

    Il détourne le regard sans me répondre.

    Cracker n’en dira rien, mais je comprends qu’il se demande s’il sera toujours de ce monde.

    Juliya s’est posé la même question et elle avait décidé de prendre une année sabbatique plutôt que de finir ses études. Mais, pour une fois, on était tous d’accord. Il n’en était pas question. Maman, Cracker, Ice et moi, on s’est tous ligués contre elle. Elle retournait à la fac, quoi qu’il arrive. Même Price, le membre des Category Five Knight qui lui tournait autour d’un peu trop près, était d’accord avec nous. Il m’a surpris. Du coup, je me pose des questions sur ce mec.

    Quoi qu’il en soit, je veux qu’elle achève ses études pour avoir plus de choix dans la vie. Maman veut aussi qu’elle ait un diplôme et, pour une fois, elle et Cracker sont du même avis. Ils s’inquiètent de la voir s’amouracher de Prince. Ma mère n’a rien contre lui ou les Category Five Knights d’ailleurs. Pour elle, sa fille ne devrait rien avoir à faire avec un groupe de motards. Point final.

    Quant à Cracker, eh bien lui, il n’arrive pas à se faire à l’idée que sa fille est devenue grande et qu’elle est un être sexué. Il va pourtant bien falloir qu’il s’y fasse. À moins que le crabe qui lui dévore le cerveau ne l’achève avant.

    Avant que j’aie une chance de me poser, je vois Brains et Earplugs qui arrivent vers nous. C’est triste de penser que Brains a le même âge que Cracker. Ces derniers jours, il paraît vingt ans plus jeune.

    Brains pourrait apprendre à Cracker comment regarder ailleurs lorsqu’une fille arrive à l’âge d’être coquine.

    Brains a trois filles avec sa première femme, l’assistante-vétérinaire. Elles ont l’âge de ma sœur. Birdy, Kitty, et Bunny. Trois belles plantes. C’est sans doute une bonne chose qu’ils n’aient pas eu de garçon, le pauvre gosse aurait eu un nom absurde, genre poussin ou quelque chose du genre impossible à porter !

    Sans aucun préambule, Brains annonce :

    — Il faut qu’on parle. Tout de suite.

    Ice lève les sourcils et Crackers grimace.

    — C’est encore les dealers ? demande-t-il. Lorsqu’il s’agit de questions sérieuses relativement au Club, sa mémoire fonctionne de façon surprenante.

    Brains hoche la tête et Earplugs explique :

    — J’en ai mis un bien au chaud, mais je crois que nous avons besoin de ton talent pour le faire chanter.

    — Bien, allons-y, que ce soit fait rapidement, dit Cracker. Il se tourne vers moi. Quelle est ta position sur cette question, Monsieur l’officier de police Hatcher ?

    Brains prend ma défense.

    — Il n’a pas besoin de choisir son camp dans cette affaire, Cracker. La police ne tient pas plus que nous à voir cette merde se répandre dans nos rues.

    Mon père hausse les épaules.

    — Il va bien falloir que tu choisisses un jour, fils.

    Je fais comme si je ne l’avais pas entendu.

    Cela fait longtemps que mon choix est fait.

    J’ai choisi de ne pas choisir.

    Je n’ai pas pris parti. Je suis un flic et un membre des Tornades d’Acier, et voilà. Cela signifie que je ne serai jamais le président, mais ça ne me pose pas de problème. Mon frère Ice sait commander. Il sera un bon chef.

    Alors que nous nous dirigeons vers le club-house, Earplugs raconte comment ils ont procédé à leur « arrestation citoyenne ».

    — C’était bizarre, dit-il. Cela faisait une semaine qu’on surveillait la maison. On avait déjà vu deux mecs déposer des paquets, mais personne n’était venu les prendre…

    La voix d’Earplugs se perd dans le brouhaha, c’est un bavard. Au lieu de l’écouter, je fais la liste des questions que je veux poser au mec qu’ils ont attrapé. La nouvelle drogue arrivée dans les rues de Point Lookout a déjà tué un gamin et en a envoyé deux autres à l’hosto.

    Dans le sud, autour de Miami, ils l’appellent le rêve de motard, parce que ceux qui l’ont pris et qui ont survécu prétendent que rouler après avoir pris cette drogue, c’est le plus grand trip qu’ils aient fait.

    Cette drogue a causé une hécatombe dans la population des motards qui participent aux courses sauvages. Mais peu importe le nombre de cadavres qui s’empilent sur le bord de la route, ceux qui survivent à un premier essai n’ont pas l’air de réaliser que ce truc est mortel.

    Brains a bien raison. Je ne suis pas déchiré par des intérêts contradictoires lorsqu’il s’agit de cette drogue. Je ne protesterai même pas s’il secoue ce dealer un peu violemment.

    En tout cas, c’est ce que je pensais, jusqu’à ce que j’entre dans la pièce…

    2

    Parce que je ne secoue pas les nanas.

    Enfin, ce n’est pas tout à fait exact.

    En réalité, j’adore les secouer, mais

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