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Contre Tous Instinct
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Livre électronique225 pages3 heures

Contre Tous Instinct

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À propos de ce livre électronique

Dans ce monde de créatures étranges et terrifiantes, émettre seulement un son peu faire la différence entre la vie et la mort. Konta est membre d'une tribu nomade qui erre dans ce monde dangereux, où le changement des saisons annoncent des créatures de plus en plus meurtrières. Mais même dans les situations les plus sombres, son peuple est déterminé à aller de l'avant et de se frayer un chemin.

Du calme du début du printemps au froid implacable de l'hiver inévitable, la famille et la tribu de Konta doivent affronter ennemis et épreuves dangereuses. Têtu et déterminé, Konta se prépare à surmonter les obstacles avec une volonté de fer et en serrant les dents. Mais rien de ce qu'il réalise ne sera sans sacrifice.

Sur les traces de Jean M. Auel et William Sarabande, Contre tous Instinct est un roman captivant de fantaisie préhistorique.

LangueFrançais
ÉditeurNext Chapter
Date de sortie1 mars 2020
ISBN9781071528945
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    Aperçu du livre

    Contre Tous Instinct - Joshua Buller

    Prologue

    La vie est une chose précieuse souvent prise pour acquise. Dans la cohue de la vie quotidienne, la plupart des gens ne réalisent tout simplement pas que chacune de leurs actions est en réalité une lutte pour la survie. Mais ce ne fut pas toujours vrai.

    Il y a un temps oublié, où les humains ont dû lutter pour se nourrir. De petites tribus nomades parcouraient un monde dangereux où un faux pas conduirait à leur mort aux mains de créatures mieux adaptées au paysage ambient.

    C'est l'histoire d'un homme d'un tel groupe.

    —-

    Il se connaissait comme Konta. C'était un nom qu'il avait depuis le jour où il pouvait commencer à se souvenir, un nom qu'il s'était choisi. Il était impossible de savoir quel nom les autres lui avaient donnés. Exprimer un tel concept abstrait comme un nom aux membres de son clan était un luxe que lui et son peuple ne pouvaient pas se permettre. L'idée même d'une parole était insondable, faire du bruit revenant à appeler toutes les créatures à portée de voix.

    Ce n’était donc que dans le confort silencieux de son esprit qu’il était Konta, et cela lui suffisait. Il a donné des noms à ses parents de la même manière, ne sachant ni ne se souciant de la façon dont ils se référaient.

    Il n’avait aucune raison de penser que son clan ne communiquait que par des signes corporels. Alors qu'il traversait les prairies au milieu de son peuple, il suivait les signes subtils du chef qu'il avait appris à connaître sous le nom de Murg, la seule chose qui le préoccupait était l'année à venir.

    L’hiver commença à se réchauffer, marquant le début du printemps- le moment où les proies les plus dociles commencèrent à sortir de leur longue hibernation et à trouver de quoi se nourrir tandis que les bêtes haineuses qui vivaient l’hiver se retireraient dans des climats plus froids. Son peuple n’était pas différent ; Avec la migration tels que les Razorback Mammoth et les Snow Gremlins qui détestaient la chaleur grandissante, le printemps était un moment où ils pouvaient s’approvisionner en nourriture en prévision de l’été à venir, lorsque la nourriturre était moins copieuse et les dangers plus nombreux. Un vent fouttait les prairies, lesquelles étaient encore recouvertes d’un léger gel. Konta se protégeait du froid mordant grâce à sa fourrure, obtenu d’une panthère obsidienne, qu’il avait tué quelques années auparavant. C’était son bien le plus précieux, un signe de capacité de chasseur jeune et fort. Comme chaque membre de sa tribu qui portrait la peau d’une bête, il l’a protégé comme il protégerait son enfant. Sans cela, son statut dans la tribu serait à peine plus élevé que les bébés allaitants qui étaient portés dans les plis des peaux de leurs parents. Sans cela, il ne pourrait avoir la confiance des siens et être admis dans les parties de chasse pour les créatures les plus dangereuses mais aussi plus gratifiantes qui viendraient les mois avenir. De nombreuses heures passérent avant que Murg leva sa main et planta son baton dans le sol. La tribu avait atteint un endroit qu'il jugea approprié pour l’installation du campement - un petit bosquet qui avait suffisamment de feuillage pour les dissimuler de loin, mais pas assez pour se cacher des prédateurs potentiels. La nuit commença déjà à chasser la chaleur enmagasinée durant la journée, mais le clan ne perdit pas de temps craignant le froid glacial alors ils déplièrent leurs tentes à la hâte du dos des jeunes hommes qui n’avaient pas encore prouvés leur valeur à la chasse. Les robustes bâtons forgés d'Everlasting Redwood pénétrèrent dans le sol en un seul coup. Leur poids léger mais leur force presque imperméable permirent de créer une base solide pour les toiles qui éviteraient le froid du soir. Les toiles, faites des feuilles massives du saule pleureur et calfeutrées avec la sève hydrofuge du même arbre, pourrait résister aux orages et aux grains.

    ––––––––

    Tandis que les hommes se pressèrent pour ériger les tipis, les femmes étaient occupées à préparer le camp avec une variété de commodités nécessaires. Ils avaient encore du musc du Desert Squunck qu'ils avaient tués l'année précédente. Lorsqu’il est légèrement utilisé dans un large cercle autour du camp, cette odeur oppressante crée une sorte de barrière invisible qui est presque infranchissable pour toute créature dangereuse dotée d'un fort odorat. Tandis qu'un groupe s'empressa de former un périmètre, un autre mettait en place le foyer commun, qui serait utilisé pour réchauffer toute la tribu pendant les longues nuits froides, en plus d'aider à la cuisine. Une femme avait déjà coupé un carré d’herbe pour créer le foyer et le mit de côté: celui-ci serait remit lorsque la tribu partirait, pour cacher la preuve de leur présence. Quelques autres s’étaient procurés des pierres brisées pour creuser la fosse, en s’empressant de la terminer car la lumière du jour s’estompée rapidement. Plusieurs autres encore déposaient davantage de poteaux Everlasting Redwood dans le sol autour de la fosse, sur lesquels ils accrocheraient une bâche fabriquée à partir de la peau de Sponge Whale: une créature à la peau capable d'absorber presque tout matériau non solide et de le détoxifier, ce qui la rendait idéale pour empêcher la fumée de s'échapper de la zone de feu du camp et d'alerter les prédateurs.

    ––––––––

    Généralement, durant ce processus d’installation du camp, que Konta a connu sous le nom de l’implantation, les chasseurs de la tribu seraient occupés à essayer de traquer leurs proies pour le repas du soir. Cependant, l'approche du printemps apporta une situation différente. Il n'y avait pas de période de l'année plus sûre que maintenant, durant les premiers jours du printemps; Pour cette raison, la tribu profita de ce bref répit entre les saisons pour organiser une sorte de fête en l'honneur de la nouvelle année et renforcer les liens face aux difficultés à venir. C’était le seul moment de l’année où la tribu de Konta pouvait rire, sourire et oublier, pour un moment si précieux, leur lutte quotidienne pour la survie.

    ———————-

    Le feu crépitait de joie lorsque la tribu se rassemblait autour de lui, chaque famille apportant quelque chose à partager avec la tribu pendant la durée du campement. Une des femmes de la tribu, que Konta connaissait sous le nom de Klika, apporta un ragoût sucré à base de conserves de fruits qu’elles avaient récoltées l’année précédente. Son petit garcon Klikin, essayait de temps en temps de goûter avant l’heure du repas, et était réprimandé uniquement par son père, que le chasseur Konta connaissait comme Klick, au grand amusement du reste de la tribu.

    Sur le chemin, Konta aperçut Faygo, un compagnon de chasse avec lequel il avait grandi. Konta regarda Faygo assis parmi les jeunes femmes de la tribu, exhibant un long bracelet qu’il venait de recevoir du chef Murg pendant qu'ils lui ébouriffaient ses cheveux blonds longs jusqu'aux épaules. Konta éprouvait un peu de ressentiment face à cela - le bracelet du chef Murg était un signe de faveur selon lequel seul un nombre restreint de chasseurs avait été choisis. La plupart des chasseurs munis du bracelet étaient beaucoup plus âgés que Konta et Faygo, qui n'avaient pas encore vu passer vingt hivers, mais le chef avait jugé bon de ne donner sa bénédiction qu'à ce dernier.

    Toutes les pensées au sujet du bracelet s’envolèrent au moment où un doux contact se posa sur son épaule. Il se retourna pour apercevoir le visage souriant de sa jeune femme, à laquelle il ne s'était uni que la saison dernière. Ses cheveux bruns touffus devinrent si épais et si sauvages qu’ils chutèrent imprudemment sur ses épaules et dépassèrent ses genoux, effleurant presque le sol, mais il n'y avait aucun doute sur le corps vigoureux et délicat qui se cachait dessous. Le visage de Konta apparut dans un sourire embarrassé, son bonheur et sa fierté impossibles à dissimuler - il avait finalement gagné ce que tous les hommes de la tribu convoitaient, une compagne. Dans son esprit, elle était Kontala, la seconde moitié de son propre clan, Konta avait du mal à attendre la naissance de sa première progéniture.

    En effet, ils n’avaient pas tardé à sceller leur partenariat, comme en témoignait le léger gonflement du ventre de Kontala. Elle s'assit délicatement à côté de Konta, posant sa tête contre son épaule et d’un geste de la main, elle retira la capuche de sa fourrure et passa ses doigts dans le dédale de mèches noires qu'il gardait cachées, en suscitant un sourire maladroit alors que le reste de la tribu riait discrètement derrière leurs mains en secouant la tête. Normalement, de telles démonstrations d'affection entre partenaires étaient gênantes parmi les autres membres de la tribu, mais ils ne s'étaient associés que depuis moins d'une saison - leur nouvelle affection et leur convoitise étaient considérées comme pouvant être pardonnées. Konta se moquait de ce qu'ils pensaient de toute façon. D'ici peu, il serait souvent hors du village à la recherche de nourriture et de provisions pour voir la tribu au cours des saisons à venir, ce qui serait beaucoup plus dur et plus impitoyable que le calme du printemps. Il pensa que le moins que le clan puisse faire pour lui était de donner à un guerrier aussi dévoué une nuit paisible avec sa femme.

    Le feu commençait à peine à s'éteindre lorsque Murg se glissa enfin entre les plis de sa peau, le visage ridé et impassible. Konta s’est toujours émerveillé devant la peau du chef, un manteau couvert de plumes au teint cendré foncé. Konta n’avait jamais vu une créature portant une pareille fourrure dans toutes ses chasses et savait que, du fait que Murg était son chef, il y avait une bonne raison pour laquelle il ne l’avait pas encore vue- Probablement que cela venait d’une rare bête que Murg avait chassé pendant des saisons bien avant que Konta ne naisse.

    L’apparition du chef indiqua qu’il était temps de manger et les femmes s’efforçèrent de répartir leurs provisions restantes. Les hommes restèrent assis, leurs mains rugueuses, forgées par des années de chasse, étaient mal adaptés pour manipuler les mets délicats que les femmes avaient travaillés à préparer. Comme toutes leurs «réjouissances» passées, il y avait peu de fanfare bruyante et de jubilation. Ils mangèrent en silence et regardèrent les enfants trop jeunes pour chasser ou travailler, courrir autour du feu et s'amusaient. Pour les chasseurs, cependant, la nuit était le calme avant la tempête.

    Konta soupira en pensant aux jours et saisons à venir, où simplement se réveiller chaque matin serait un miracle pour lequel on devait être reconnaissant. Cette nuit, cependant, avec la main de Kontala dans la sienne et avec les membres de sa tribu tout autour de lui, il avait le sentiment que rien ne serait un obstacle dans ce monde que lui et son people ne pourraient surmonter.

    Demain sera un nouveau jour et de nouveaux défis.

    The Fruit Bat

    Il n’y avait aucune garantie de sécurité dans le sommeil pour les nomades, qui devaient constamment se protéger des rôdeurs nocturnes. Chaque aube à venir n’était guère plus sûre, car la plupart des membres de la tribu qui ne surveillaient pas étaient encore endormis, et les premières lueurs du jour les rendaient faciles à trouver pour ces chasseurs matinaux. Cependant, avec l’arrivée du printemps, la sécurité était assurée grâce aux précautions prises les jours précédents. Ils en profitèrent pendant qu'ils le pouvaient; car les saisons avenir, la sécurité serait une chose rare.

    ––––––––

    Konta était l’un des rares hommes à s’être réveillé avec les femmes, qui devaient se lever avant les premiers rayons du soleil pour mettre le village en ordre de marche. Les chasseurs furent autorisés à dormir plus tard afin de conserver leur force pour les épreuves auxquels ils seraient confrontés le lendemain: la sécurité et la vitalité du village dépendaient de leur état optimal. Cependant, Konta n’avait besoin que peu de sommeil, souvent, il surveillait la garde jusqu'à tard, mais se levait tôt, plus frais et dispo que tout autre chasseur.

    ––––––––

    La journée d'aujourd'hui était particulièrement importante pour lui. C’était le jour où les jeunes garçons du village seraient emmenés à leur première chasse, afin de les préparer aux épreuves auxquels ils seraient confrontés pour gagner leur virilité. C'était le moment idéal pour le faire, pendant que les bêtes dangereuses de l’hiver se retiraient dans des climats plus froids et que les bêtes rusées de l'été n'étaient pas encore complètement réveillées de leur hibernation. Et en  particulier, il y avait une bête qui prospérait à l'automne et qui était bonne à chasser en ce moment. C'était leur cible du jour.

    Les autres chasseurs étaient enfin sortis de leur profond sommeil, sortant d’un pas endormi hors de leur tentes, ils se dirigeaient vers les bassins que les femmes avaient chauffés pour se baigner en commun. Un rapide frottement dans de l'eau presque bouillante les réveilla assez rapidement et bientôt, ils furent rassemblés autour du repas préparé beaucoup plus tôt dans la matinée, un festin de divers restes de la célébration tenue la nuit précédente.

    Konta avait déjà mangé et préparait à l'intérieur de sa tente les outils dont ils auraient besoin pour ce voyage: un couteau en silex affûté de la meilleure qualité et sûr, et une lance en Everlasting Redwood dont l'extrémité était aiguisée et brûlée pour la durcir. Le couteau serait le seul outil dont ils auraient besoin pour cette chasse particuliére, mais la lance serait nécessaire pour parer à toute attaque indésirable. Konta avait un autre outil favori qu’il avait enveloppé discretement, et mit dans un petit coin de la hutte, mais il le laissa pour aujourd’hui. Il serait trop encombrant pour l’emmener à la chasse où la discrétion était plus importante que la force brute.

    Alors qu'il s'apprêta à quittersa tente, Kontala intervint avec une joliesse surprenante. Étant enceinte, ses tâches étaient plus légères que celles des autres femmes et on lui accordait de fréquentes périodes de repos pour s'occuper de sa propre santé. Quand elle entra, ses yeux se posèrent sur les outils de Konta et un sourire radieux apparut sur son visage. Konta, la voyant, ne pu que lui retourner puis il s'avança sur ses jambes puissantes et l’enlaça. Prenant sa main dans la sienne, elle la dirigea à son ventre, où même maintenant leur progéniture bougeait légèrement. Konta s’émerveilla de voir comment Kontala pouvait lire ses émotions si clairement: aujourd'hui, il aiderait les garçons des autres familles à apprendre à devenir des hommes, mais dans peu de temps, il aurait enfin un enfant à lui pour enseigner les manières de la terre - un jour qu'il attendait avec ferveur.

    L'étreinte fut rapide, mais pas hâtée. Konta lâcha prise et se dirigea hors de la tente, une main s’attarda sur l’épaule de son compagnon alors qu’il s’éloigna, ne glissant seulement que quand celui-ci s’était trop éloigné pour aller plus loin. Il pu sentir ses yeux le suivre jusqu'à ce qu'il soit complètement hors de vue, et cette pensée le remplit d'un entrain et d'une vigueur plus grande que tout sommeil ou nourriture pourrait lui apporter. Aujourd’hui il était prêt.

    Les garçons du village s'étaient déjà rassemblés autour du foyer couvert, chacun agrippant nerveusement le couteau en silex que leur père avait taillé au cours des derniers jours. Certains des chasseurs attendèrent déjà avec impatience près de leurs gamins, tandis que ceux sans enfants rentrèrent. Konta, l'un des derniers, se tenait à bonne distance du petit groupe de parents et de gamins tandis qu’il faisait tournoyer son couteau négligemment.

    Ce n'est que quelques minutes après que le dernier des enfants et des chasseurs soient entrés dans la tente qu’un colosse écarta la devanture de la tente, avança à mi-chemin avant de se jeter au sol en position assise. Il était évident pour quiconque qui le voyait, pourrait comprendre pourquoi il avait fait cela - l'homme était si massif que même assis en tailleur, sa tête atteignait le menton du chasseur moyen. Sur son dos se trouvait une peau d'épines brunes qui semblait avoir la texture d'un feutre, mais qui présentait clairement aux bords d’une lame de couteau. Cet homme attira l'attention de chaques hommes et enfants se trouvant dans la tente, car aucun membre de la tribu ne reconnu l'habileté du chasseur de tête, que Konta connaissait sous le nom de Zanzu: l'homme qui tua à lui seul le très dangereux roi de l'hiver, le Razorback Mammoth.

    Les yeux de Zanzu se posèrent sur le groupe et Konta le regarda faire un décompte mental de toutes les personnes. C'était l'un des traits qu'un chasseur hautement qualifié était supposé avoir: se souvenir de chaque membre d'un grand groupe de chasseurs et s'assurer que tous étaient pris en compte à tout moment. Il termina rapidement, puis fit signe de la main au groupe de le suivre. Konta ne put s’empêcher de remarquer le brassard qu’il porta et sentit un bref instant de jalousie. Bien qu’il n'y avait pas de temps pour de telles émotions sans valeur, car la chasse était commencée.

    Les éclaireurs du village avaient déjà trouvés leur proie la nuit précédente, une tâche qui était propre seulement à ceux qui avaient appris à bouger avec la furtivité et la ruse des bêtes malveillantes nocturnes. Y arriver était une tâche simple, c’était une chasse d’entraînement, leur allure fut donc réduite de moitié, les chasseurs les plus expérimentés ayant pour tâche de montrer aux jeunes comment se déplacer sans déranger la flore et la faune ni laisser de traces, tout en signalant silencieusement quelles plantes étaient toxiques ou, dans certains cas, carnivores, et devraient donc être évités. Heureusement, leur destination n'était pas très éloignée de l'endroit où ils avaient installés leur campement et, même à demi-allure, ils leur fallaient moins d’une demie journée pour y arriver.

    Auparavant, la meute se trouvait dans un bosquet d’arbres

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