Vie et Aventures de Santa Claus

Par L Frank Baum et Kenneth Bostian

Au cours de ces derniers siècles, peu de personnages ont, semble-t-il, suscité autant d’enthousiasme que Santa Claus. Il apporte tellement de vie à nos fêtes de fin d’année. Toutes les histoires et le folklore qui l’entourent rendent cette fête vivante, car ils véhiculent de véritables sentiments de chaleur envers nos semblables, ainsi qu’une vision optimiste de la vie et de l’avenir. Cela est en grande partie dû à la légende du père Noël et au traditionnel échange de cadeaux, qui renforcent notre amour envers notre famille et nos amis proches pendant cette période.

Pendant les fêtes de Noël, nous nous rassemblons souvent pour regarder de nouveaux ou d’anciens films dans lesquels le père Noël est la vedette. La veille de Noël, nous lui laissons des biscuits, et demandons à nos enfants d’aller se coucher tôt pour ne pas le déranger lorsqu’il passera chez nous.

Ainsi, Santa Claus occupe une place importante dans notre culture, comme dans celles de nombreuses régions du monde. Partout, les enfants connaissent l’histoire de ce vieux monsieur qui, aidé de ses huit rennes extraordinaires, apporte des cadeaux la veille de Noël.

J’espère que vous apprécierez ce livre en famille, ainsi que les fabuleuses histoires de Santa Claus.

Kenneth D. Bostian

• Langue: Français
• Éditeur: BadPress
• Date de sortie: 19 oct. 2023
• ISBN: 9781667464909

Aperçu du livre

Vie et Aventures de Santa Claus

Bien plus qu’un conte de Noël

Un conte de Noël classique pour petits et grands

Une version entièrement illustrée qui donne vie au père Noël !

––––––––

de

Lyman Frank Baum

Traduit de l’anglais par Adeline Le Xuan

Introduction

Au cours de ces derniers siècles, peu de personnages ont, semble-t-il, suscité autant d’enthousiasme que Santa Claus. Il apporte tellement de vie à nos fêtes de fin d’année. Toutes les histoires et le folklore qui l’entourent rendent cette fête vivante, car ils véhiculent de véritables sentiments de chaleur envers nos semblables, ainsi qu’une vision optimiste de la vie et de l’avenir. Cela est en grande partie dû à la légende du père Noël et au traditionnel échange de cadeaux, qui renforcent notre amour envers notre famille et nos amis proches pendant cette période.

Pendant les fêtes de Noël, nous nous rassemblons souvent pour regarder de nouveaux ou d’anciens films dans lesquels le père Noël est la vedette. La veille de Noël, nous lui laissons des biscuits, et demandons à nos enfants d’aller se coucher tôt pour ne pas le déranger lorsqu’il passera chez nous.

Ainsi, Santa Claus occupe une place importante dans notre culture, comme dans celles de nombreuses régions du monde. Partout, les enfants connaissent l’histoire de ce vieux monsieur qui, aidé de ses huit rennes extraordinaires, apporte des cadeaux la veille de Noël.

J’espère que vous apprécierez ce livre en famille, ainsi que les fabuleuses histoires de Santa Claus.

Kenneth D. Bostian

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Table Des Matières

LA JEUNESSE

1.  Burzee

2.  L’enfant de la forêt

3.  L’adoption

4.  Claus

5.  Le maître du monde sylvestre

6.  Claus découvre le monde des humains

7.  Claus quitte la forêt

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L’ÂGE ADULTE

1.  La riante vallée d’Hohaho

2.  Comment Claus fabriqua son premier jouet

3.  Comment les ryls donnèrent de la couleur aux jouets

4.  Comment la petite Mayrie fut effrayée

5.  Comment Bessie Blithesome arriva dans la riante vallée d’Hohaho

6.  La méchanceté des awgwas

7.  Le grand combat entre le Bien et le Mal.

8.  Le premier voyage avec les rennes

9. « Santa Claus ! »

10.  Le réveillon de Noël

11.  Comment les premières chaussettes de Noël furent suspendues aux cheminées

12.  Le premier arbre de Noël

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LA VIEILLESSE

1. La cape d’immortalité

2.  Quand le monde devient vieux

3.  Les assistants de Santa Claus

LA JEUNESSE

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1.  Burzee

Avez-vous entendu parler de la grande forêt de Burzee ? Ma nourrice m’en parlait souvent dans ses chansons lorsque j’étais enfant. Elle évoquait de gros troncs d’arbres, serrés les uns contre les autres, avec leurs racines entremêlées sous terre et leurs branches entremêlées en surface, leur écorce rugueuse, ainsi que leurs étranges branches noueuses. L’épais feuillage abritait la forêt toute entière, sauf aux endroits où les rayons du soleil parvenaient timidement à se frayer un chemin jusqu’au sol, et à projeter de curieuses ombres aux formes bizarres au-dessus des mousses, des lichens et des tas de feuilles mortes.

Ceux qui pénètrent discrètement dans l’ombre des arbres de la forêt de Burzee sont impressionnés par sa force et sa grandeur. Des prairies

baignées de soleil à ses labyrinthes, elle semble d’abord lugubre, puis

agréable et enfin remplie de délices sans fin.

Pendant des siècles, sa splendeur n’a eu de cesse de se développer dans cette enceinte où règne un silence seulement brisé par le cri des tamias

affairés, les grognements des bêtes sauvages et les chants d’oiseaux.

Cependant, cette forêt n’en demeure pas moins peuplée. La nature l’a d’abord peuplée de fées, de knooks, de ryls et de nymphes. Tant que la forêt sera là, elle servira de maison, de refuge et de terrain de jeu à ces adorables immortels qui se délectent, en toute quiétude, dans ses profondeurs.

Aucun peuple n’est encore parvenu à atteindre la forêt de Burzee. 

Je me demande si l’un d’eux y parviendra un jour.

2.  L’enfant de la forêt

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Il y a longtemps, si longtemps que même nos arrière-grands-pères n’ont guère pu en entendre parler, vivait dans la grande forêt de Burzee une nymphe des bois nommée Necile. Elle habitait dans l’ombre étendue d’un chêne et comptait parmi les membres de sa famille proche la puissante reine Zurline. Une fois par an, le jour des Pousses, au moment où les arbres développent leurs nouveaux bourgeons, Necile portait le calice en or d’Ak aux lèvres de la reine qui buvait à la prospérité de la forêt. Vous comprenez donc que cette nymphe avait une certaine importance, et, de plus, sa beauté et sa grâce étaient, dit-on, reconnues de tous.

Elle ne connaissait pas sa date de naissance, et ni la reine Zurline ni le Grand Ak ne la connaissait. C’était il y a longtemps, à la création du monde, quand on avait besoin de nymphes pour protéger les forêts et subvenir aux besoins des jeunes arbres. Puis, un beau jour, Necile vint au monde ; tout de suite radieuse, ravissante, droite et mince comme le jeune arbre dont elle avait la charge.

Ses cheveux avaient la même couleur qu’une enveloppe de châtaigne ; ses yeux étaient bleus au soleil et violets à l’ombre ; ses joues s’ornaient d’un rose pâle comme celui qui borde les nuages au coucher du soleil ; ses lèvres douces et boudeuses étaient carmin.  Elle avait choisi de se parer de vert feuille de chêne : toutes les nymphes des bois s’habillaient de cette couleur et n’en connaissaient aucune autre aussi jolie. Ses pieds délicats étaient chaussés de sandales, tandis que sa tête était uniquement couverte de tresses soyeuses.

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Les responsabilités de Necile étaient simples et peu nombreuses. Elle empêchait les mauvaises herbes nuisibles de pousser sous ses arbres et d’épuiser les nutriments dont ses protégés avaient besoin. Elle faisait peur aux gadgols, qui prenaient un malin plaisir à voler contre les troncs d’arbres et à les blesser pour qu’ils tombent et meurent après avoir été touchés par leurs ailes empoisonnées. Pendant les saisons sèches, elle allait chercher de l’eau dans les ruisseaux et les mares, et arrosait légèrement les racines de ses protégés assoiffés.

C’était du moins comme cela au début. Les mauvaises herbes avaient depuis appris à éviter les forêts où les nymphes des bois habitaient ; les ignobles gadgols n’osaient plus s’aventurer dans les environs ; les arbres étaient devenus vieux et résistants, et pouvaient supporter les courants d’air bien mieux que lorsqu’ils étaient tout jeunes. C’est ainsi que les responsabilités de Necile avaient diminué et que le temps s’était mis à ralentir, alors même que les années devenaient plus monotones et sans surprise, au désarroi de cette nymphe au caractère enjoué.

Il est vrai que les habitants de la forêt ne manquaient pas de distractions.

Ils étaient invités à danser à chaque pleine lune dans le cercle royal de la

reine. Il y avait aussi la fête des Noix, le jubilé des Couleurs d’Automne, la

cérémonie solennelle de la Chute des Feuilles et les festivités du jour des

Pousses, mais ces périodes de joie étaient très espacées, ce qui rendait

l’attente entre chaque événement assez pénible.

Les sœurs de Necile n’avaient pas envisagé qu’une nymphe des bois puisse souffrir d’insatisfaction au fil du temps. Ce n’est qu’au terme de longues années de réflexion qu’elle prit conscience de son état. Cependant, lorsqu’elle arriva à la conclusion que cette vie l’ennuyait, elle ne put tolérer de continuer ainsi, et aspira alors à rendre ses journées vraiment intéressantes, d’une façon qui n’avait jusque-là jamais été envisagée par les nymphes de la forêt. Seulement voilà : la Loi de la forêt l’empêchait de partir en quête d’aventures.

Pendant que la jolie Necile se morfondait, le grand Ak passa par hasard

dans la forêt de Burzee et laissa les nymphes des bois s’allonger à ses pieds, comme à l’accoutumée, pour l’entendre prononcer des paroles de sagesse qui coulaient de ses lèvres avec une facilité déconcertante. Ak est le maître du monde sylvestre : il voit tout et sait bien plus de choses que les fils des hommes.

Cette nuit-là, il prit la main de la reine dans la sienne car il aimait les nymphes comme un père aime ses enfants ; Necile s’allongea à ses pieds avec plusieurs de ses sœurs et écouta attentivement ses paroles :

« Mes bien-aimées, notre vie est si joyeuse dans les clairières de notre forêt, dit-il tout en caressant de manière pensive sa barbe grisonnante, que nous ne connaissons pas la peine et les souffrances qu’endurent ces pauvres mortels qui peuplent les grands espaces de la Terre. Il est vrai qu’ils appartiennent à une race différente de la nôtre, cependant la compassion sied bien à des êtres aussi favorisés que nous. Souvent, lorsque je passe devant la demeure d’un mortel en souffrance, l’envie me prend de m’y arrêter et de chasser les tourments de ce malheureux. Or la souffrance, sans excès, est inexorablement liée à la condition de simple mortel, et il ne nous appartient pas d’interférer avec les lois de la nature. 

— Quoi qu’il en soit, dit la bonne reine en inclinant sa tête aux cheveux dorés vers le maître du monde sylvestre, je ne crois pas me tromper en disant qu’Ak a souvent aidé ces malheureux mortels. »

Ak sourit :

« Parfois, il m’est arrivé d’aider de très jeunes enfants, comme les mortels les appellent, afin de les soulager de leur souffrance. Je ne me suis jamais permis d’interférer dans la vie des hommes et des femmes ; ils doivent assumer la charge que la nature leur impose, alors que les petits enfants sans défense, les enfants innocents de ces hommes et de ces femmes ont le droit d’être heureux jusqu’à ce qu’ils deviennent adultes et capables de supporter les épreuves que la vie leur réserve. J’ai donc le sentiment d’être en droit de les aider. Il y a peu de temps, peut-être un