Sa première bécassine
En cette chaude matinée de septembre, il avait traversé le Puy Fort et atteint le chemin de terre conduisant au champ de l’étang. Une grande étendue de maïs remplaçait la mosaïque de parcelles labourées des années cinquante, qu’il avait gardée en mémoire. Elle était alors parsemée de pommiers de pleins-vents. Toujours en descendant, il arrivait maintenant au marais appelé «les gâches» par les villageois. C’était une vaste zone marécageuse, d’une dizaine d’hectares, en amont de la chaussée de l’étang des Ponts-Neufs (XIIIe siècle). Depuis, à l’intérieur et tout autour des trois ou quatre hectares d’eau stagnante initiale, s’était installée progressivement une zone de plus en plus herbacée, puis arbustive.
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