Épiphanique

Par Leucoséphobe

Un poète expérimente durant soixante-quatre secondes la manifestation soudaine de ce qui était caché. Voici Épiphanique ! Leucoséphobe est un auteur émergent de poésie minimale verticale. C’est le dixième livre de Leucoséphobe.

• Langue: Français
• Éditeur: Leucoséphobe
• Date de sortie: 27 juin 2019
• ISBN: 9780463614822

Leucoséphobe

Leucoséphobe est un auteur émergent de treize titres de poésie minimale verticale. Pendant que vous dormez, nous poétisons votre monde !

Aperçu du livre

Introduction

Un poète expérimente durant soixante-quatre secondes la manifestation soudaine de ce qui était caché. Voici Épiphanique !

Un

Le pèlerin était bien insoucieux

Ne mesurant pas les incidences de ses actes

Ni les convictions erronées qu’il devait laisser sur sa route

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Il avait découvert qu’il n’y avait pas d’erreurs

C’était simplement des épreuves pour accroître son amour

Car il suivait tout au long sa bonne étoile

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Il déjouait les écueils ainsi que ses propres dérives

Surtout lors de ses ascensions presque interminables

Qui l’entrainait à davantage de rigueur

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Il enchainait les sauvetages grâce à sa vigueur

Alors qu’il déchainait partout des scansions aux fresques inimaginables

Il surjouait ses recueils afin qu’ils y souscrivent

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Il poursuivait sa quête avec un aplomb jusqu’à la moelle

Car il était un pénitent à toute épreuve et opiniâtre comme un troubadour

Tel un trouvère avec sa fureur

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Il est devenu cette addiction chevronnée, afin de ne plus se faire oppresser par la déroute

C’était en délurant par sa dissidence qu’il créait un impact

Tel un ballerin, mais ô combien audacieux

Deux

Le pèlerinage nous invitait à définir le but de notre existence

Il s’agissait du moment propice des prises de conscience

Car nous étions confrontés à des limites à ne pas surpasser

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Nous avons affronté ces mythes trépassés

On s’assagissait sous les si doux auspices de la sapience

Malgré le copinage qui gravitait pour soutenir ses abus ou sa subsistance

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Toutefois, on symbolise ici notre cheminement intérieur

Afin de savoir écouter et observer

Car nous sommes exempts de tout jugement

On les dégomme en faisant nos engagements

Par notre pouvoir de goûter l’inobservé

Parfois, ils nous diabolisent pour nos raffinements extérieurs

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Nous éclairons souvent les autres

Non pas pour les moraliser

Mais afin qu’ils le découvrent par eux-mêmes

Dans les confins où s’entrouvrent nos poèmes

Nous les amenons avec des appâts à oraliser

Nous nous complairons à vivre tel un apôtre

Trois

C’était l’instant des rites de passage

Le pitre décidait de sa perpétuelle mutation

Il se transfigurait par ses odes à la vie

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Il voulait prendre de la hauteur

Afin de versifier aussi à la verticale

Pour créer les conditions idéales de son émergence

Il fulgurait des épodes dans de furieuses envies

Son libre arbitre coïncidait avec ses rituels de tentation

Il répétait son passetemps pour que ne s’effrite pas son message

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Il désirait idéer son ambition de Montréal jusqu’en France

Afin de diversifier sa mission locale

Il se soulait de ses vers afin de surprendre autant les lecteurs que les auteurs

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Sa métamorphose était cruciale et inéluctable

Il accélérait sa régénérescence bénéfique

Afin de poétiser à un rythme soutenu

Il espérait magnétiser l’algorithme de la renommée à l’heure venue

Il générait des strophes aux iridescences magnifiques

Afin de susciter une totale osmose, durant ses parades nuptiales et délectables

Quatre

Il façonnait son œuvre tel un artisan industrieux

On l’appelait le poète d’industrie

Car il usait d’une véritable machine à écrire

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On possède dorénavant cette brillante dactylo

Afin de taper de façon moins mécanique

Car elle inspire notre souffle créateur

Elle est le creuset indubitable qui affine ce que nous avons à offrir

Tel un chapelet entre les doigts pour émettre un tapuscrit

Un peu comme un