Bal des destins propices

Par Leucoséphobe

Un poète participe à un gala, où l’on remet de prestigieux prix littéraires du monde entier. Ce sont les soixante-douze heures de ce festival. Leucoséphobe est un auteur émergent de poésie minimale verticale. C’est le troisième livre de Leucoséphobe.

• Langue: Français
• Éditeur: Leucoséphobe
• Date de sortie: 6 juin 2019
• ISBN: 9780463376485

Leucoséphobe

Leucoséphobe est un auteur émergent de treize titres de poésie minimale verticale. Pendant que vous dormez, nous poétisons votre monde !

Aperçu du livre

Un

L’invitation pour la grande fête

Pour certains, une jolie ondine

Notre promesse dans la droiture

Du bois dont on fait les flûtes

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Une citation pour qu’on vende cet entête

En libertin tout droit vers notre ondine

Cette déesse, notre créature

Un mois, c’est l’effet des Azimuts

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L’incitation à une offrande nous rend bêtes

Incertain en notre foi assez badine

Vers une kermesse dans la nature

Sous le poids des bienfaits bruts

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Une lévitation pour qu’on se rende jusqu’à notre faite

On atteint notre voie affine

Lors d’une messe comme signature

Ce petit pois parfait pour notre lutte

Deux

Dans la douceur de la sérénité

Il n’y a que tendresse et harmonie

Nous restons humbles, voire vertueux

Par notre discipline furtive

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Tel un chasseur de pérennité

Dans l’ivresse d’une cérémonie

Nous testons l’amble somptueux

On s’incline par notre initiative

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En lanceur de solennité

On se dresse contre l’hégémonie

Nous l’attestons pour que ça semble fastueux

Et l’on décline les attitudes négatives

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On se veut penseur d’humanité

Quand on redresse l’acrimonie

Nous prestons pour que ça ressemble au majestueux

Du haut d’une colline native

Trois

Nous allons, le cœur charitable

Sous des cieux plus cléments

Tout yeux tout oreilles

Avec la volonté indéfectible

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L’aplomb du vainqueur véritable

Soucieux des éléments

On va mieux sous le soleil

Dans la bonté même invisible

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Nous appelons sans rancœur indubitable

Nos aïeux aimants

Comme des dieux qui s’éveillent

Pour surmonter ce qui est impossible

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Nous nous rappelons, d’un chœur équitable

Joyeux pas dément

D’un adieu qui émerveille

Et d’une remontée prédictible

Quatre

On choisit la route du bon ange

Par notre travail méritoire

De notre inédit paradigme

Pour exhiber l’inusité

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Une courtoisie dans une redoute étrange

Tel un cobaye devant un auditoire

On vous dédie cette énigme

Pour vous désinhiber de geste usité

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L’ambroisie même dans le doute que l’on mange

Avec de l’ail prémonitoire

Le discrédit que nous aurons avec cette rime

Pour nous inhiber, nous faire hésiter

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Tout cramoisi, on écoute cette louange

Ça fait un bail, ce style oratoire

On nous prédit une prime

Pour la flamber et transiter

Cinq

Nous acceptons d’être l’ingénu

De nous exclure des pots-de-vin

Qu’on nous refuse la récompense

Pour nous rejeter, nous oublier

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Même sans jeton, on se dénue

Pour nous reclure, nous sommes le devin

Avec notre muse qui compense