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Depression: quand la Tristesse devient Pathologique
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Depression: quand la Tristesse devient Pathologique
Livre électronique102 pages1 heure

Depression: quand la Tristesse devient Pathologique

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À propos de ce livre électronique

Les aléas de la vie, positifs et négatifs, influencent aussi bien notre mode de pensées et notre attitude que notre état mental.

La tristesse apparait généralement à la suite d'une perte, d'une expérience négative ou simplement d'attentes déçues.

Cette tristesse peut être passagère et s'estomper au bout de quelques heures, quelques jours ou quelques semaines. Cependant, si elle perdure et commence à affecter notre ressenti, nos pensées et notre comportement, il se pourrait alors que nous soyions face à un problème plus grave: la Dépression.

LangueFrançais
ÉditeurBadPress
Date de sortie6 sept. 2018
ISBN9781547546411
Depression: quand la Tristesse devient Pathologique

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    Aperçu du livre

    Depression - Juan Moisés De La Serna

    REMERCIEMENTS

    Un grand merci à tous ceux ayant participé à la réalisation de cet ouvrage au travers de leurs apportations, tout particulièrement à la Dr. Mayca Marín Valero, psychologue et responsable de Formation à la Federation Espagnole de la Maladie de Parkinson ainsi qu’au Dr. Ferrán Pädrós Blázquez, professeur à l’Université Michoacane de San Nicolás de Hidalgo (México).

    AVIS LEGAL

    Toute reproduction, incorporation à un système informatique ou transmition sur n’importe quel type de support qu’il s’avère informatique, mécanique, photocopies, enregistrements ou autres sans l’autorisation écrite au préalable de l’éditeur est interdite. Toute infraction des droits mentionnés pourra être considérée comme un délit contre la propriété interlectuelle (Art.270 du Code Pénal).

    Dans le besoin de photocopies ou scanner d’extraits de cet ouvrage, il est nécessaire de s’adresser au centre CEDRO (Centro Español de Derechos Reprográficos) en personne, par téléphone au 91 702 19 70/93 272 04 47 ou par le biais de leur page web www.conlicencia.com.

    © Juan Moisés de la Serna, 2017

    CHAPITRE 1. TRISTESSE

    Les problèmes les plus fréquents présentés par les patients durant leurs consultations sont généralement rattachés aux émotions. Dans le cas du stress et de l’anxiété, les émotions se trouvent être exagérément actives et dans le cas de la tristesse et de la dépression, elles se trouvent au contraire inhibées.

    Il n’est cependant pas seulement question ici de mettre en avant une sensibilité exacerbée des patients à l’égard de leurs émotions ou de présenter celles-ci comme la principale cause de plus fréquentes consultations. En effet, les problèmes émotionnels font partie des maux les plus communs, bien plus que tout autre trouble de la santé mentale.

    Considérée avec la joie et la peur comme l’une des émotions les plus basiques de l’être humain, la tristesse plonge une personne dans un état d’insatisfaction et empêche toute sensation de plénitude ou du moins de normalité.

    Les causes de la tristesse sont nombreuses, de la perte d’un proche à l’insatisfaction engendrée par certaines attentes déçues. La tristesse peut cependant s’avérer plus grave si elle est associée à une maladie, tout particulièrement chronique ou incurable.

    Le lien existant entre santé mentale et santé physique n’est maintenant plus à prouver. Le trouble physique d’un patient affectera inévitablement son état d’humeur ainsi que son entière personne et, de même, sa manière de communiquer avec son entourage.

    Par exemple : un patient atteint d’une maladie chronique risque d’expérimenter une notable dégradation de son état d’humeur et qui dans certain cas pourrait évoluer vers une forme de dépression.

    La situation d’un patient s’aggrave lorsqu’apparait la dépression, du fait des nombreux effets néfastes qu’aura ce trouble mental sur sa santé. Une nette baisse de sa qualité de vie affectera son état d’humeur du patient, fragilisant de même son système immunitaire et générant un cercle vicieux duquel il sera difficile de sortir.

    Plus le patient se sent mal physiquement, plus il se sentira mal psychologiquement. De plus, les réactions somatiques aux symptômes dépressifs risqueront de se retourner contre le patient, faisant de son état physique un obstacle supplémentaire à sa guérison au lieu d’un allié. 

    Conséquence de ce cercle vicieux : une aggravation de la symptomatologie. L’augmentation des symptômes néfastes affectera de plus en plus la qualité de vie du patient et par conséquent sa tolérance face à son état ainsi qu’aux aléas de la vie. Ainsi, un patient atteint d’une maladie grave ou chronique et souffrant d’une dépression aura un prognostique de guérison notablement plus bas qu’un patient ne présentant pas de symptômes dépressifs.

    Cela démontre l’importance de pouvoir détecter les premiers symptômes d’une dépression afin de la traiter au plus tôt et éviter ainsi qu’elle ne s’aggrave, altérant un peu plus la santé comme les chances de guérison du patient. L’une des principales problématiques à ce sujet réside dans le traitement lui-même : il arrive que le traitement pharmaceutique de la dépression soit incompatible avec la maladie dont souffre le patient. Dans ce cas, il s’avère nécessaire de se focaliser uniquement sur un traitement psychologique. Nous pouvons alors nous poser la question suivante : combien de patients atteints d’une maladie chronique souffrent également de dépression ?

    Dans l’optique de répondre à cette question, une étude publiée par le magazine scientifique Psychology en 2014 a été réalisée par le Département d’Infirmerie de Santé Communautaire du Collège Universitaire Al Farabi, la Faculté d’Infirmerie de l’Université de Jordanie, la Faculté d’Infirmerie de l’Université du Roi Saud et le Centre du Cancer du Roi Hussein.

    Un total de huit cent six personnes dont 45% de femmes ont participé à cette enquête, tous atteints depuis un minimum de six mois de maladies chroniques (diabète type II, arthrose rhumatoïde, maladies de type cardio-vasculaire, cancer ou maladie pulmonaire). Tout sujet ayant des antécédents d’un quelconque trouble mental antérieur au diagnostic de sa maladie a été systématiquement exclu de l’enquête.

    Les six questionnaires suivants, traduits en arabe, ont été réalisés auprès des patients: le Multidimensional Scale of Percieved Social Support afin de mesurer le sentiment de support social perçu par les patients, le Beck Depression Inventory-II (B.D.I-II) permettant d’évaluer la présence de symptômes dépressifs, le Psychological Stress Mesaure (P.S.M.) afin de mesurer le niveau d’anxiété, le C.O.P.E. Inventory servant à évaluer la gestion du stress, le Life Orientation Test (L.O.T.-R) qui permet au contraire de mesurer le niveau d’optimisme et enfin le Satisfaction with Life Scale afin de mesurer le niveau de satisfaction générale des patients quant à leur vie.

    D’après les résultats de cette étude, la moitié des patients atteints de maladie chronique souffrent en effet de symptômes dépressifs, desquels 27% sont présentés comme légers et 31% comme modérés.

    De même, ces patients affichent un niveau d’optimisme très limité ainsi qu’une capacité modérée de gestion du stress. Malgré cela, ils affichent également des niveaux assez élevés de satisfaction quant à leur vie ainsi qu’un niveau de stress modéré et une basse perception de support social.

    Il est important de préciser que les sujets de cette enquête ont répondu seuls aux questionnaires, ce qui peut expliquer que certains des résultats, notamment dans la mesure du niveau de satisfaction et de stress, apparaissent plus élevés que ce que l’on pourrait généralement imaginer dans leur situation.

    Cette enquête se trouve cependant limitée à plusieurs niveaux. Par exemple, les patients sujets à cette analyse faisaient exclusivement partie de la population de Jordanie ; soit une population

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