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Comprendre ses maux pour s'en libérer
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Comprendre ses maux pour s'en libérer
Livre électronique172 pages1 heure

Comprendre ses maux pour s'en libérer

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À propos de ce livre électronique

Conçu pour éveiller notre conscience à nos souffrances, Comprendre ses maux pour s’en libérer s’adresse à tous ceux curieux de leur mal-être et désirant s’en affranchir grâce à des conseils pour une autogestion face aux grandes épreuves de la vie. La quête est de dénicher la clé adaptée à chaque verrou, et ici se pose le défi du « comment agir et guérir », avec l’objectif de surmonter l’obstacle. Serez-vous prêt à entreprendre ce voyage vers l’autoguérison ?


À PROPOS DE L'AUTRICE 


Après avoir observé une augmentation de l’échec scolaire en tant que pédagogue, Anne Montoya s’est tournée vers la thérapie en psychologie clinique. Aujourd’hui, elle explore les souffrances et les mécanismes du psychisme humain, soulignant la puissance intérieure de chaque individu. Comprendre ses maux pour s'en libérer est son premier ouvrage.
LangueFrançais
Date de sortie11 août 2023
ISBN9791037797797
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    Aperçu du livre

    Comprendre ses maux pour s'en libérer - Anne Montoya

    Préface

    Définir la santé comme un état de bien-être parfait au cours de notre vie entière me paraît mensonger.

    Je ne prétends pas dans cet ouvrage, à travers mes écrits, définir la non-maladie, mais au contraire je pense qu’il faut utiliser nos maux, sans les encourager pour autant afin de nous comprendre, de nous découvrir et savoir trouver notre chemin de guérison. Suffit-il, en effet, que l’on nous déclare pathologiquement atteint pour considérer que l’on soit définitivement malade ?

    Ce livre est destiné à nous faire prendre conscience de notre état de santé. Toutefois, il ne remplace ni le diagnostic ni la prescription d’un médecin et en cas de doute, demandez conseil à votre thérapeute qui saura vous orienter, car consulter aujourd’hui n’est plus un tabou. Devenir l’architecte de sa vie, peu importe la durée dans le temps, est un avantage. Plus on se situera parmi les exemples cités dans ces écrits, plus on avancera dans nos réflexions sur nos expériences de vie personnelle. Le but recherché est d’aller vers un bonheur confortable.

    Lisez, réfléchissez, trouvez-vous et progressez à travers cette lecture.

    Sous forme ludique et bienveillante, il est essentiel d’ordonner certaines idées que vous trouverez développées à travers une codification étoilée.

    Introduction

    Il est vrai que depuis Freud la notion de névrose donne son plein sens à la notion de conflit intrapsychique en la situant entre conscient et inconscient et en l’articulant autour du mécanisme fondamental du refoulement. Tout comportement est finalement l’expression d’un conflit, soit entre l’individu et le milieu extérieur, soit à l’intérieur de lui-même ce que je nommerais conflit intrapsychique. Naguère comme aujourd’hui selon les traditions de la psychiatrie et sous l’influence de la psychanalyse, les névroses et les dépressions névrotiques sont devenues des affections psychogènes¹ relatives aux traumatismes subis.

    Dans les psychoses, il y aurait une rupture avec la réalité extérieure qui n’est plus reconnue comme telle, qui peut même être déniée en tout ou partie et remplacée par une néo-réalité personnelle, connue du sujet seul, incommunicable à autrui. La réalité telle qu’elle est perçue par un sujet est toujours interprétée par lui en fonction de ses expériences antérieures et de son état émotif du moment. Nous retrouverons des cas concrets explicités tout au long de ce livre.

    J’avance de fait qu’il est admis que lorsqu’il y a rupture avec la réalité extérieure, il n’est plus question de névrose, mais de psychose. Toutefois, je ne vais pas faire l’apologie de la psychose, car mon but est de parcourir et d’ordonner à travers mes recherches en lectures et en compréhensions personnelles les maladies dites de premier puis de second degré. Ainsi, la psychose comme maladie prédominante a pour résultat de constituer des groupes homogènes allant de la dépression à la schizophrénie.

    Ce travail méthodologique consiste à nous aider à élaborer des caractères distinctifs entre névrose et psychose, situation très délicate à faire aujourd’hui en raison de l’évolution très mouvante des cadres nosographiques explicitant la description et classification scientifique des maladies. Néanmoins, un certain consensus subsiste, que l’on garde le mot de névrose, de psychose ou qu’on le remplace par une sorte de fragmentation conceptuelle en utilisant par exemple des troubles phobiques d’états anxieux, les signes distinctifs sont à définir selon leur étrangeté², ainsi des caractères différentiels vont apparaître et vont nous permettre de procéder à une classification qui se veut être en partie personnelle. Rien n’est simple dans toute pathologie, et par ambivalence fondamentale, toute maladie peut avoir un aspect visuel apparent qui se double d’un aspect invisible interne à l’individu.

    C’est pourquoi même dans des cas très simples il y a des formes inapparentes. Les frontières entre le normal et le pathologique sont imprécises³. Potentiellement, tout être humain paraît capable de développer des troubles mentaux si un jour toutes les conditions sont réunies. Certains y sont toutefois plus exposés que d’autres, sans doute à cause de leur système nerveux central, soit à cause de particularités dans le patrimoine génétique, soit à cause d’événements défavorables survenus subitement, voire au moment de l’épigenèse (évolution embryonnaire), allant jusqu’à l’association possible de ces deux derniers facteurs pour fragiliser gravement le système nerveux central.

    Il faut donc être très vigilant, car au-delà de ce que montre l’individu de réel, ce qui est sien n’est pas forcément apparent et l’individu lui-même peut ne pas en avoir conscience.

    Chapitre I

    Les maladies de premier degré

    La dépression

    Dans un très grand nombre de cas, la dépression n’est pas survenue inopinément. Elle apparaît en relation avec une situation ou un événement douloureux, on parle alors de caractère exogène qui est utilisé pour définir des dépressions provoquées par des événements extérieurs. Une défaillance d’Amour pourrait mener à la dépression. Cette même défaillance surviendrait lors de la prise de conscience d’une réalité très difficile à vivre, tant chez la femme que chez l’homme, il s’agit là d’une dépression réactionnelle ou exogène⁴. Pour être des créatures capables d’amour, nous devons être des créatures capables de désespoir à l’idée de ce que nous perdons, et la dépression est le mécanisme de ce désespoir. Quand elle survient, elle dégrade l’individu et finit par éclipser toute capacité à donner ou à recevoir de l’affection. Le sentiment de solitude intérieure devient manifeste et détruit non seulement tout lien avec les autres, mais également la capacité d’être en paix avec soi-même. L’amour, s’il n’est pas un moyen de prévention contre la dépression, assure une sorte de rembourrage mental qui protège l’esprit contre lui-même. Les médicaments et la psychothérapie peuvent renforcer cette protection, ce qui rend plus facile d’aimer et d’être aimé, et c’est pourquoi ils ont un effet. Lorsque leur moral est bon, certains d’entre nous sont amoureux d’eux-mêmes, certains sont amoureux de quelqu’un d’autre, d’autres sont passionnés par leur travail et d’autres encore aiment Dieu. Toutes ces passions peuvent procurer le sentiment vital d’une finalité qui est le contraire de

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