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Le bonheur, une ordonnance pour votre santé
Le bonheur, une ordonnance pour votre santé
Le bonheur, une ordonnance pour votre santé
Livre électronique259 pages2 heures

Le bonheur, une ordonnance pour votre santé

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À propos de ce livre électronique

La santé est primordiale pour construire son bonheur. Mais l'inverse est également vrai: le bonheur a un impact positif sur la santé
moins de maladies cardio-vasculaires, de maladies infectieuses, de cancers, de troubles de la mémoire, de maux de tête, de douleurs diffuses de la fibromyalgie ou encore de douleurs rhumatologiques notamment du mal de dos. Mais alors, comment favoriser les deux et faire du bien à son corps et à son mental? Comment accéder au bonheur? En commençant par prendre de bonnes résolutions. Il nous est très facile, en effet, d'entretenir et de stimuler notre joie de vivre par des petits changements de comportement et d'hygiène de vie comme commencer par s'aimer, rompre avec la sédentarité, sourire et rire, manger sainement, bien dormir, faire du bien autour de soi, se concentrer sur les côtés positifs de la vie sans négliger le plaisir, être plus optimiste, fuir la routine, prendre du temps pour soi… Un livre pratique et résolument motivant pour vivre longtemps et heureux.
LangueFrançais
Date de sortie29 mai 2020
ISBN9782897654344
Le bonheur, une ordonnance pour votre santé
Auteur

Charley Cohen

Rhumatologue, ancien interne des hôpitaux de Paris, ancien Chef de Clinique à la faculté de Médecine de Paris, le docteur Charley Cohen est également spécialiste en Rééducation Fonctionnelle. Il est diplômé de Traumatologie du Sport, de Podologie et de Réparation juridique du Dommage Corporel. Auteur de nombreux articles publiés dans la presse médicale et dans les magazines grand public, il a enseigné et donné pendant plusieurs années des conférences à la faculté de Médecine.

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    Aperçu du livre

    Le bonheur, une ordonnance pour votre santé - Charley Cohen

    quotidien.

    Comment l’épigénétique détermine notre santé

    À l’échelle de la cellule, le patrimoine génétique de l’homme est consigné dans chacune des centaines de milliards de cellules qui composent son corps. Toutes les cellules en dehors des globules rouges portent les mêmes 24 paires de chromosomes hébergeant nos gènes chimiquement constitués d’adn. Les chromosomes sont des bâtonnets renfermant chacun un double filament composé de gènes disposés en hélice. Ces filaments sont noyés dans un bain de matière biologique correspondant à l’environnement nutritif épigénétique des gènes, ce milieu renfermant en particulier des enzymes.

    Les télomères nous protègent

    Les chromosomes sont chacun capuchonnés à leurs extrémités par des structures protectrices appelées « télomères ». Ils permettent de maintenir l’équilibre entre le vieillissement cellulaire et le risque de prolifération, de divisions incontrôlées des cellules associées aux cancers. La taille de ces capuchons d’adn, qui diminue avec l’âge de la cellule, est dépendante d’une enzyme : la télomérase, capable de rallonger les télomères, dont l’activité est dictée par l’environnement épigénétique. Trois chercheurs, dont la biologiste américaine Elizabeth Blackburn, ont reçu le prix Nobel de médecine pour la configuration moléculaire des télomères et la découverte de l’enzyme télomérase.

    Les télomères sont un marqueur du vieillissement. Mais d’autres facteurs les raccourcissent tels que le stress excessif, la déprime, une mauvaise alimentation comme notamment la consommation régulière de sodas, le tabagisme, le surpoids, un sommeil de mauvaise qualité et la sédentarité. La position assise prolongée raccourcit les télomères, alors que la pratique régulière d’activité physique les rallonge, de même que la méditation.

    Plus les télomères sont courts, moins les divisions cellulaires se font, et plus les maladies infectieuses, cardio-vasculaires, d’Alzheimer et les cancers risquent d’apparaître. Certaines recherches scientifiques suggèrent que les personnes heureuses, optimistes ont des télomères plus longs, donc que le bonheur est un gage de longue vie.

    L’environnement épigénétique

    La génétique est déterminante, mais l’épigénétique peut transformer notre vie. La santé de chacun est sous la dépendance de l’expression contrôlée de ses gènes. Si les gènes sont fixés par héritage parental, leur expression dans chaque cellule est dictée par des enzymes dont l’activité est elle-même dépendante de facteurs nutritifs. Ces facteurs épigénétiques de nature et d’origine variées, qui conditionnent notre état de santé, sont acquis à partir de notre comportement, de notre environnement et de nos habitudes de vie. Ces dernières provenant de l’éducation et du mode de vie familial, social et professionnel.

    Pourquoi ne vieillissons-nous pas tous de la même façon ? L’expression de nos gènes peut être modulée par 5 facteurs :

    La nutrition, qui doit être variée, en privilégiant une alimentation saine et équilibrée riche en acide gras oméga-3, antioxydants, vitamines… et en évitant les produits industriels et les substances toxiques.

    L’activité physique (marche, natation, jardinage…), qui devrait être quotidiennement associée à des exercices de gymnastique adaptés.

    Un sommeil de qualité indispensable pour nettoyer son cerveau, évacuer les déchets accumulés pendant la période d’éveil… pour une bonne humeur, notre bien-être et notre santé physique et psychique.

    Le stress, qui doit être géré par un rythme régulier de vie familiale, sociale et professionnelle.

    Le comportement sociétal associé au bonheur, au plaisir, au rire et à l’étude… mais en évitant l’aliénation au tabac, à l’excès d’alcool et aux stupéfiants.

    Le contrôle de ces secteurs de la vie fait partie des TNM (traitements non médicamenteux) en voie de reconnaissance par la Sécurité sociale et les mutuelles. Les TNM réduisent le risque de maladies chroniques de civilisation comme l’obésité, le diabète, les maladies cardio-vasculaires, la dépression, les cancers et la maladie d’Alzheimer…

    Preuve de l’importance de l’épigénétique sur la santé et le vieillissement : prenons l’exemple le plus classique de vrais jumeaux. Leur génétique, à la base, est identique, mais vivant dans deux environnements complètement différents : celui qui va changer son mode de vie, manger sainement avec davantage de fruits et légumes et moins de graisses saturées, faire du sport régulièrement, avoir des plaisirs dans ce qu’il fait, être plus optimiste et côtoyer un entourage positif, sera en meilleure santé, moins stressé, moins en surpoids, avec un sommeil réparateur, de bonnes performances cérébrales et paraîtra plus jeune. Autre exemple chez les invertébrés, toutes les larves d’abeilles naissent avec le même patrimoine génétique. Celles qui ont mangé de la gelée royale vont devenir des reines, les autres deviendront des ouvrières.

    → L’environnement influence effectivement notre santé

    La pollution par les pesticides ou autres perturbateurs métaboliques, par les additifs ou encore les mauvaises graisses… peut jouer un rôle à long terme dans la baisse du quotient intellectuel et dans l’apparition de certaines maladies. Notre psychisme également peut souvent être affecté, car dans la société de consommation à outrance dans laquelle nous vivons nous sont proposés – voire imposés – des codes qu’il est de bon ton de suivre en voulant toujours avoir plus et ce qu’il y a de mieux, comme acquérir un sac, des chaussures « de marque » ou encore le dernier smartphone. Débarrassez-vous du superflu !

    L’apprentissage du bonheur

    Être heureux ne signifie pas que tout est parfait.

    Cela signifie que vous avez décidé de regarder

    au-delà des imperfections.

    Aristote

    Tous les hommes pensent que le bonheur se trouve au sommet

    de la montagne, alors qu’il réside dans la façon de la gravir.

    Confucius

    Le bonheur, c’est avoir une bonne santé

    et une mauvaise mémoire.

    Ingrid Bergman

    C’est con le bonheur, car c’est souvent

    après qu’on sait qu’il était là.

    Christophe Maé, dans la chanson : Il est où le bonheur.

    Nous recherchons tous le bonheur. C’est légitime, il est vital. C’est le but de nos actions durant toute notre vie.

    Nous souhaitons tous être le plus heureux possible. Mais qu’entendons-nous par « bonheur » ? Il est difficile de le définir clairement. Dépend-il d’un état d’esprit, de notre volonté, de notre caractère, de notre optimisme, de notre environnement, d’une prédisposition génétique… ou encore tout simplement de la chance qu’il faut savoir saisir ? Est-ce un état durable ou une multitude de plaisirs ?

    Le bonheur peut s’apprendre, mais pour l’instant, il ne s’enseigne pas à l’école. Il existe des professionnels de l’optimisme et du bonheur, notamment le professeur en psychologie positive Tal Ben-Shahar qui enseigne le bonheur dans la célèbre université américaine d’Harvard et donne des conférences dans le monde entier. En démontrant qu’il ne tient qu’à nous de saisir les opportunités pour choisir notre vie et devenir acteur de notre destin.

    C’est un état de satisfaction que l’on voudrait permanent, car il génère une grande quantité de sérotonine et surtout, il se vit au présent, mais il est quasiment impossible de le maintenir. Cela représente l’harmonie que l’on a avec soi-même. Nous en sommes en recherche perpétuelle. Cependant, le bonheur n’est pas un droit et surtout pas une obligation. Sa quête peut être dure et longue, mais aussi générer une grande souffrance. C’est un apprentissage, car il faut apprendre à accepter et à reconnaître le bonheur qui peut être simple, immédiat, qui représente toutes les choses qui nous font plaisir. Cela va demander un énorme travail sur soi afin de se connaître et surtout de repérer nos résistances.

    En ayant une attitude positive, nous nous tournons obligatoirement vers les autres. Ce geste de générosité permet de partager un sentiment d’exister, d’être actif, d’être dans le don de soi, dans la bienveillance. Véritable cercle, puisque cela fait du bien de faire du bien : par exemple, le fait de partager un simple sourire, de faire un don à une association caritative, d’aider son prochain ou encore de faire du bénévolat… rend heureux. En cherchant à être généreux, à faire plaisir, nous nous sentons heureux, ce bienfait favorise le partage et nous renvoie une bonne image de ce que l’on veut être et surtout transmettre.

    La bonté et le service rendu contribuent au bien-être, mais surtout quand on fait du bien, il ne faut jamais rien attendre en retour. Albert Einstein a dit : « La valeur d’un homme tient dans sa capacité à donner et non dans sa capacité à recevoir. » Voilà pourquoi si vous aidez les autres à trouver leur bonheur, vous pouvez obtenir vous aussi le vôtre. Le bonheur n’existe que s’il est partagé. Comme le chante Enrico Macias : « Donnez, donnez, donnez, Dieu vous le rendra. Donnez-moi de la tendresse, surtout pas d’argent. Gardez toutes vos richesses, car maintenant le bonheur n’est plus à vendre. »

    Vivre heureux améliore notre système immunitaire et diminue les hormones du stress dont le rôle est d’augmenter notre rythme cardiaque et notre tension artérielle. Cela va créer un véritable équilibre entre notre psychisme et notre physique.

    Selon les scientifiques, nous serions prédisposés par certains gènes à avoir une aptitude au bonheur, à nous rendre plus forts face aux incidents de la vie. Certaines personnes sont-elles plus enclines que d’autres à être heureuses ?

    « L’homme le plus heureux est celui qui apprécie et qui se contente de ce qu’il a. » Effectivement, on peut être heureux avec trois fois rien. Mais il est nécessaire d’avoir toujours des rêves, afin de les réaliser et de se procurer du plaisir.

    Dans un processus de reconstruction, même les personnes en situation de handicap peuvent être heureuses : en effet, avec une immense volonté, elles peuvent se fixer de nouveaux objectifs ambitieux et être capables d’exploiter leurs talents dans tous les domaines possibles, que ce soit le sport, la culture, la musique, la recherche ou encore un projet professionnel… À titre d’exemples, de par son handicap au niveau de la main, Django Reinhardt a donné naissance au jazz manouche, et Marie-Amélie Le Fur, amputée d’une jambe, a remporté des médailles d’or lors des Jeux paralympiques d’athlétisme.

    Des personnes en mauvaise santé arrivent tout de même à être heureuses. Il suffit de regarder les enfants malades qui ont un véritable appétit de vie, car celle-ci ne se compte pas en nombre d’années, mais elle se vit au présent. Ces enfants développent un sens inné de l’espoir, de l’optimisme et vont même jusqu’à croire au « miracle ». Ils nous donnent une véritable leçon de vie.

    « Un enfant qui a manqué de sourires est comme une plante qui manque d’eau ! » D’où le rôle des parents ou de la famille de mettre en avant ses qualités, de ne jamais le rabaisser, de donner un amour inconditionnel qui aidera l’enfant à avoir confiance en lui, à s’épanouir, à surmonter les épreuves de la vie pour obtenir un capital bonheur.

    Mais la richesse et la célébrité ne suffisent pas à rendre heureux ! On peut être extrêmement riche, parfois médiatisé, et malheureux ; ce qui peut aussi conduire à la dépression, voire à des attitudes addictives et même suicidaires (personnalités célèbres du Club des 27 : Jim Morisson, Jimmy Hendrix, Kurt Cobain, Amy Winehouse… également Mike Brant, Ernest Hemingway, Dalida, Romy Schneider, Patrick

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