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La connaissance et la gestion des émotions du patient, du soignant familial et du personnel médical
La connaissance et la gestion des émotions du patient, du soignant familial et du personnel médical
La connaissance et la gestion des émotions du patient, du soignant familial et du personnel médical
Livre électronique153 pages1 heure

La connaissance et la gestion des émotions du patient, du soignant familial et du personnel médical

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À propos de ce livre électronique

Ce livre est un vrai manuel qui aide le médecin, le soignant familial et la personne malade à comprendre leurs  propres dynamiques émotionnelles et celles d’autrui et à savoir les gérer.

Le livre contient cinq chapitres :

Le premier chapitre concerne la connaissance des aspects émotionnels pour apprendre la compréhension des émotions de l’autre et reconnaître les siens, à partir de l’approfondissement des parties physiologique et psychologique (du vécu intérieur conscient et inconscient, de l’élaboration cognitive et de la modification du comportement) des émotions.

Le deuxième chapitre aborde  la compréhension des états émotionnels, pour  se focaliser sur le moment  où l’on se met en colère, quand on éprouve la joie et pourquoi on est embarrassé et à quoi sert une émotion quand elle est vécue comme incommodante.

Dans le troisième chapitre on analyse les émotions en spécifiant les vécus du patient, du soignant familial et du médecin, prêtant toujours attention aux réactions physiologiques et psychologiques.

Dans le quatrième chapitre on évalue les émotions désagréables, y compris les étapes de douleur, avec les propositions pratiques pour les gérer au niveau psycho -relationnel et psycho -corporel.

Le cinquième et le dernier chapitre contient une série d’exercices psychocorporels et l’art thérapie pour le défoulement et le rééquilibrage émotionnels.

LangueFrançais
ÉditeurBadPress
Date de sortie30 juin 2018
ISBN9781547535095
La connaissance et la gestion des émotions du patient, du soignant familial et du personnel médical

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    La connaissance et la gestion des émotions du patient, du soignant familial et du personnel médical - Laura Pedrinelli Carrara

    La connaissance et la gestion des émotions du patient, du soignant familial

    et du personnel médical

    Laura Pedrinelli Carrara

    ––––––––

    Traduit par Sanja Audar 

    La connaissance et la gestion des émotions du patient, du soignant familial et du personnel médical

    Écrit Par Laura Pedrinelli Carrara

    Copyright © 2018 Laura Pedrinelli Carrara

    Tous droits réservés

    Distribué par Babelcube, Inc.

    www.babelcube.com

    Traduit par Sanja Audar

    Babelcube Books et Babelcube sont des marques déposées de Babelcube Inc.

    LA TABLE DES MATIÈRES

    LA CONNAISSANCE DES ASPECTS ÉMOTIONNELS

    Apprendre à comprendre les émotions de l’autre et reconnaître les siens

    L’Influence des états émotionnels

    La relation physiologique

    La relation psychologique (vécu intérieur, élaboration cognitive, modification du comportement)

    LA COMPRÉHENSION DES ÉTATS ÉMOTIONNELS

    La colère et l’agressivité

    La peur

    La joie

    L’anxiété

    L’embarras

    La tristesse

    La douleur psychique et les étapes de douleur

    LA COMPRÉHENSION DES ÉTATS EMOTIONNELS DU PATIENT, DU  SOIGNANT FAMILIAL ET DU PERSONNEL MÉDICAL

    La colère et l’agressivité

    La peur

    La joie

    L’anxiété

    L’embarras

    La tristesse

    La douleur psychique et les étapes de douleur

    LA GESTION DES ÉTATS ÉMOTIONNELS DU PATIENT, DU SOIGNANT FAMILIAL ET DU PERSONNEL MÉDICAL

    La colère et l’agressivité

    La peur

    L’anxiété

    L’embarras

    La tristesse

    La douleur psychique  et les étapes de douleur

    5 .EXERCICES PRATIQUES

    5.1 Exercices pour le déchargement émotionnel

    5.2 Exercice pour le rééquilibre émotionnel

    BLIOGRAPHIE

    LA CONAISSANCE DES ASPECTS ÉMOTIONNELS

    Pour la psychologie les émotions sont les états aigus qui se manifestent comme une expérience complexe, à travers  des variations soit  psychologiques soit physiologiques d’où découlent les vécus comme la  joie, la surprise, la douleur psychique, la colère, l’angoisse, la tristesse,  l’embarras et la peur.

    Quand on éprouve une émotion notre cerveau s’active et engendre une réaction psychologique et physiologique spécifique qui sert à décharger l’énergie générée. Par exemple, la préoccupation pour un être cher peut nous pousser à lui téléphoner, pour vérifier si quelque chose de désagréable ne lui soit arrivé, évacuant ainsi la tension provoquée par l’attente et l’angoisse.

    De ce fait, les états émotionnels influencent de manière importante la pensée, le comportement, les vécus psychologiques et notre physiologie. Pour cette raison, la peur peut nous faire battre le cœur plus rapidement ou nous stimuler à fuir ou en revanche nous paralyser soit l’esprit soit le corps.

    Cette opinion prouve comment les réactions émotionnelles représentent une démonstration efficace de l’interaction étroite entre les états psychologiques et la fonction physiologique. Comprendre ces interactions nous aide à  mieux gérer nos propres émotions tout comme celles des autres.

    1.1 APPRENDRE À COMPRENDRE LES ÉMOTIONS DE L’AUTRE ET RECONNAÎTRE LES SIENS

    Les émotions que je ressens mais que je n’accepte pas d’exprimer influencent considérablement mon attitude et par conséquent la réponse à la réaction émotionnelle de l’autre.

    Si en tant qu’intervenant je ne me rends pas compte que je suis en colère ou trop impliqué émotionnellement dans une situation, je pourrai difficilement gérer ces émotions.

    Sur ce point, il serait aussi difficile que je comprenne entièrement les émotions du patient, du soignant familial, alors comment pourrais-je me relier à eux d’une façon plus adéquate ?

    La même chose est valable pour le patient qui est en train de vivre une situation très difficile, dont les caractéristiques et l’ampleur des émotions vécues influenceront, de toute évidence l’interaction avec les membres de sa famille et le personnel médical.

    De même, le premier soignant familial, le cousin qui prend en charge de façon prépondérante la personne gravement malade, éprouve des émotions intenses et hétérogènes, qu’il peut reporter involontairement sur son proche et sur le personnel médical avec qui il doit se relier.

    Étant donné que les émotions influencent les attitudes et les comportements, il est important de bien les connaître, plus on connaît les émotions, plus on réussit à les comprendre et à les gérer.

    1.2 L’INFLUENCE DES ÉTATS ÉMOTIONNELS

    Les sensations et les émotions que nous éprouvons par rapport au patient impactent notre relation avec lui. Si un patient nous transmet la tristesse probablement nous réagirons de sorte que nous lui remontions le moral, le stimulant positivement ou par contre, nous limiterions les interactions le plus possible, si cette tristesse est pour nous un poids excessif à supporter.

    Tout ceci est bien évidemment un seul exemple de répercussions émotionnelles possibles qui nous influencent dans la relation avec la personne malade et pourtant, nous devons nous occuper d’elle.

    Mais quelles sont les dynamiques à la base des émotions ?

    À partir de la deuxième moitié des années 1800 de nombreux scientifiques ont commencé à s’intéresser davantage au lien entre la réaction physiologique et la pensée. Ils cherchaient à comprendre s’il y avait des altérations physiques comme le battement de cœur accéléré, qui nous font comprendre qu’avoir peur veut dire que nous savons que devant nous il y a une personne malintentionnée, ce qui nous fait réagir de façon physiologique.  Par ailleurs, l’autre dilemme c’est si nos émotions sont universelles ou non.

    Les études des émotions englobent  donc plusieurs recherches qui pendant des années se sont succédées fournissant les explications souvent contradictoires. Pour certains scientifiques (théorie périphérique de James et Lange 1884) l’expérience émotionnelle naît de la transformation physiologique donc j’ai peur parce que je me rends compte que je tremble et non l’inverse. Canon (1927) et Bard (1929) ont contredit cette théorie affirmant que c’est la perception de stimuli qui produit les modifications somatiques et comportementales à travers l’activation de l’hypothalamus. Donc, pour ces scientifiques, quand j’aperçois le stimulus comme dangereux je transmets l’information au niveau des structures cérébrales (hypothalamus) qui démarrent les réactions physiologiques et les modifications comportementales.

    La théorie de Canon Bard est corroborée par les recherches du cerveau effectuées par Papez  (1937 le Circuit de Papez) et successivement de Mc Lean (1949 le système limbique de Mc Lean), les recherches ont indiqué les zones spécifiques cérébrales qui, selon les auteurs activaient et contrôlaient les processus émotionnels.

    Successivement depuis les années 50, les études des psychologues cognitivistes ont confirmé que le vécu émotionnel est directement influencé par le mode dont chaque personne élabore mentalement ce qu’elle est en train de vivre. Donc, pour pouvoir éprouver une émotion il faut d’abord l’interpréter mentalement. Lazarus (1982 ) a expliqué que l’interprétation pouvait être la cause de l’émotion parce que chaque personne effectue une évaluation cognitive très rapide se basant seulement les informations minimales.

    Contrairement à Lazarus, le scientifique Zajonc (1984) affirme qu’il peut y avoir indépendance entre les sensations subjectives et les évaluations cognitives vu que les sensations peuvent se révéler  avant, après ou simultanément avec les processus cognitifs. Il a fait  référence à une expérience de Wilson (1979) par laquelle on démontre que les émotions peuvent se produire même en absence d’élaboration cognitive.

    En ce qui concerne l’universalité des émotions, dans les études effectuées des années 70 jusqu’aux années 90 on prétend que les émotions sont innées et importantes pour la survie de l’individu. Selon une recherche sur les expressions faciales, le chercheur américain soutient la thèse que les émotions qu’il nomme primaires ou basiques (joie, colère, tristesse, surprise, peur, dégoût, mépris) sont vécues et manifestées de la même façon dans toutes les cultures diverses. Ce qui crée les différences dans les expériences émotionnelles est dû aux règles sociales qui  influencent leur modalité d’expression et aussi le mode par lequel l’émotion est gérée mais non l’expression en soi. Par exemple, dans notre culture exprimer la colère est censé être malpoli, mais la face de la colère, si elle est laissée s’exprimer est la même pour tous. Cependant, les émotions qu’il définit comme secondaires (gaieté, envie, angoisse, résignation, honte, jalousie, espoir, pardon, injure, nostalgie, remords, déception) naissent de la combinaison des émotions primaires et de l’influence sociale.

    Les études successives ont contesté l’universalité des émotions et la méthode par laquelle la recherche d’Ekman les a décelées.  Annoli (2002) affirme qu’il y a une interdépendance entre les réactions physiologiques et les influences culturelles dans la manifestation des émotions.

    En conclusion, de la synthèse de diverses études qui ont élaboré comment et pourquoi nous nous émouvons on peut déduire, étant donné les vécus émotionnels considérablement subjectifs et contextuels (par exemple dans certains cas j’ai peur seulement si je suis seule) que chaque théorie pourrait avoir sa part de vérité.

    Ce qui reste majoritairement partagé  est que les émotions englobent deux divers systèmes de réaction qui sont :

    La réaction physiologique

    La réaction psychologique qui inclut à son tour:

    -  L’élaboration cognitive

    -  La modification du comportement

    -  Le vécu intérieur

    LA RÉACTION PHYSIOLOGIQUE

    La réaction physiologique concerne les modifications qui  surviennent au niveau corporel, viscéral, neurologique, hormonal, aux niveaux des organes etc. De ce fait, toutes ces altérations physiques de la personne comme la respiration qui devient plus rapide, le visage qui devient pâle, la difficulté de digestion, les mains froides, n’en sont que quelques exemples.

    Une grande partie de réactions physiologiques sont aperçues par celui qui les ressent, et le   niveau d’intensité et  de  modalité par lesquelles elles se manifestent la plupart du temps est différent selon l’individu concerné.

    Par exemple, si j’ai peur du chien qui s’approche, en fonction de l’intensité de ma peur je peux avoir les battements cardiaques accélérés, les yeux écarquillés, la perte du contrôle des sphincters, etc., plus ma peur sera forte, plus les symptômes seront importants. Justement à cause de la subjectivité de la réaction physiologique, certaines personnes sont plus prédisposées

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