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L'homéopathie chez soi: Guide pratique
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L'homéopathie chez soi: Guide pratique
Livre électronique663 pages4 heures

L'homéopathie chez soi: Guide pratique

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À propos de ce livre électronique

L ‘Homéopathie : la manière idéale avec laquelle soigner toute votre famille
Cette médecine a fait ses preuves depuis plus de 200 ans! Une consultation médicale homéopathique n’est pas qu’une simple prescription de médicament; le remède homéopathique prescrit vous permettra de mobiliser de façon ciblée votre potentiel d’autoguérison et de vaincre avec succès la maladie par la stimulation des ressources actives de votre organisme.

Maladies de A à Z: des conseils professionnels
Ce livre explique ce qu’est l’homéopathie et aide à choisir le remède adapté à votre maladie ainsi que la manière de combattre la douleur. Les remèdes homéopathiques agissent avec douceur, sans effets secondaire et peuvent être administrés de la même manière aux enfants ou aux personnes d’un certain âge. De plus, vous trouverez ce remède homéopathique en toutes pharmacies.

Choisissez le bon remède avec sécurité et rapidité
Prenez dès maintenant votre bien-être en mains! Ce livre, une véritable pharmacie homéopathique familiale, vous propose avec plus de 270 remèdes homéopathiques des conseils extraordinaires pour vos maladies, blessures, brûlures, réactions allergiques, les maladies de vos enfants ou les premiers soins. Ce livre précieux vous donne au fil des ans de solides "tuyaux" pour constituer votre pharmacie personnelle ou de voyage. Il vous offre la certitude de pouvoir répondre avec sérénité aux différentes affections qui toucheraient les membres de votre famille.

À PROPOS DE L'AUTEUR

Le Docteur Norbert Enders est parmi les médecins homéopathes allemands les plus appréciés. Il a pratiqué pendant 40 ans avec un succès qui ne s'est jamais démenti. Il s'est également consacré à la formation de médecins homéopathes ainsi qu'à la diffusion de l'utilisation de cette médecine au public le plus large possible. Depuis l'année 2000, il vit en France, plus exactement à Nice, où il exerce encore sa passion : guérir le malade, régulièrement en mission humanitaire aux Philippines, et transmettre ses connaissances.
LangueFrançais
Date de sortie27 mars 2017
ISBN9782374641706
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    Aperçu du livre

    L'homéopathie chez soi - Docteur Norbert Enders

    Préface

    Il est étonnant de constater qu’un grand nombre de personnes – patients ou médecins – n’a aucune idée du caractère précis et minutieux du corpus de connaissances homéopathiques, ce merveilleux concept fondé sur des lois naturelles, une expérience empirique ainsi qu’une pratique précise et méthodique. Et pourtant, ces personnes savent intuitivement que l’homéopathie agit en profondeur, qu’elle présente moins de danger et qu’elle est plus efficace que la thérapeutique classique.

    Je ne m’attends toutefois pas à ce que cette simple constatation suffise à convertir quelqu’un à la médecine homéopathique. Alors que les orientaux ont tendance à accepter les événements, à laisser faire, les occidentaux, eux, veulent toujours savoir le pourquoi. Il est facile de répondre à cette question : l’homéopathie s’intéresse à l’humain dans son ensemble, surtout dans les cas de troubles chroniques et dans ceux où l’on ne dispose que de peu de diagnostics précis ou encore lorsque le patient n’agit et ne réagit plus suivant les normes établies, quand, contre toute attente, sa volonté, sa résistance, ses capacités vitales sont défaillantes. C’est là que réside la véritable force de l’homéopathie. Car en effet, ce que ressent le malade est bien plus important que n’importe quel constat objectif de la médecine clinique !

    Certains détracteurs prétendent que l’homéopathie n’a qu’un effet placebo dû à la compréhension, la bienveillance, et la compassion, piliers de l’action du médecin envers le patient. À l’heure actuelle, le patient, trop souvent déçu par la froideur de certaines consultations, est particulièrement sensible à ce qui se passe dans le cabinet médical et plus encore dans le cabinet de l’homéopathe.

    La panoplie d’instruments d’exploration et les analyses de laboratoire ne peuvent remplacer la perception du malade dans sa globalité ni apporter les paroles réconfortantes ou porteuses d’un nouvel espoir. En ce sens, les moyens utilisés par la médecine classique ne représentent pas un concept thérapeutique global.

    C’est justement ce que l’homéopathie revendique. Nous n’établissons pas le traitement en fonction du le diagnostic, mais par la recherche minutieuse du remède.

    Pour déterminer avec exactitude le remède correspondant à telle maladie ou à tel malade, on ne procède pas à une évaluation globale du malade par le diagnostic, mais plutôt à une observation individuelle des souffrances de chacun. Ainsi, les novices comme les spécialistes de l’homéopathie deviennent les artisans du possible, dans une vie où le possible est peut-être caché mais néanmoins présent. C’est précisément ce à quoi ne peut prétendre la médecine moderne.

    Il n’y a pas que les capacités de régulation fonctionnelle qui profitent des effets étonnants de l’homéopathie, les maladies chroniques peuvent, elles aussi, être guéries si nous appliquons avec rigueur les principes scientifiques de l’homéopathie. Pour retrouver et donner un sens à ces observations pharmacodynamiques dans les manifestations que présente le malade chronique, il faut éplucher les diverses couches de la chronicité de la même façon que l’on enlève les couches successives d’une pelure d’oignon, respecter les lois de la génétique et porter en soi, jusque dans le sang, les modalités des remèdes homéopathiques.

    L’efficacité de l’homéopathie dans les cas d’urgence et de maladies aiguës est moins connue mais encore plus évidente. Ces crises ont leur propre limite. On en guérit souvent, on en meurt parfois. Nous en parlerons dans ce livre afin de prolonger la vie en lui donnant une qualité plus intense qu’auparavant et en diminuant ainsi les risques.

    Pour intérioriser tout cela, il nous faudra revoir notre philosophie sur les processus morbides. Les bactéries, les virus et les champignons ne sont que la manifestation d’un trouble, les indicateurs et non les initiateurs d’une maladie. Il ne s’agit donc pas de détruire les bactéries, virus et champignons, mais d’assainir le terrain sur lequel ils se développent. Une mauvaise circulation sanguine favorise la prolifération de microbes, champignons et vers et constitue, de ce fait, le substrat idéal pour divers processus morbides. Les remèdes homéopathiques agissent non seulement sur ces manifestations locales mais aussi sur le malade dans sa globalité. Au cours de la guérison, ces manifestations disparaissent rapidement, car l’organisme du malade leur est devenu inhospitalier.

    Dans ces conditions, observons attentivement les signes pathologiques afin de pouvoir différencier et alors choisir avec précision le remède adéquat. C’est en pratiquant que l’on devient un bon homéopathe. Sachez que le Créateur se tient aux côtés de celui qui s’exerce afin de lui éviter de commettre une erreur. Nous aborderons d’ailleurs plus loin la philosophie de l’homéopathie.

    Le thérapeute amateur qui veut assumer la responsabilité de sa guérison ainsi que de celle de son entourage, et qui désire donc acquérir rapidement de l’expérience dans le domaine de l’homéopathie, doit pratiquer l’automédication. Il n’est pas perturbé par la connaissance médicale des faits, ce qui lui permet de mieux interpréter le langage du patient et de le comparer avec les modalités du remède. Le fait de pouvoir différencier les différents remèdes entrant en ligne de compte pour un problème donné et de déterminer celui qui convient le mieux donnera au thérapeute débutant un incomparable avantage. Il appréciera le fait de pouvoir faire usage de ses observations, des explications simples concernant les tenants et les aboutissants de la maladie. Il se sentira rassuré d’être écouté et aura l’impression d’être pris au sérieux, compris et accepté. Tout ceci lui permettra de reconnaître et d’accueillir des troubles inévitables qui, abordés avec la patience nécessaire, devraient transformer sa personnalité.

    Je vous souhaite du courage dans cette entreprise, ce courage inné que les enfants possèdent encore lorsqu’ils se jettent dans nos bras du haut de la cinquième marche pour nous dire bonjour. Essayez, ça marche ! Enfin, je vous offre une « pharmacie familiale » pour vous donner plus de confiance en vous de façon à ce que vous puissiez compulser ce livre tranquillement pendant vos loisirs et que, dans les cas d’urgence, vous trouviez rapidement le remède correspondant.

    Il me reste à remercier de tout cœur mes amis : l’éditeur David MARTIN et l’homéopathe célèbre Dr Didier GRANDGEORGE. Ils m’ont cotisé avec amabilité, patience et fidélité et c’est grâce à leur contribution que cet ouvrage a pu mûrir.

    Docteur Norbert Enders

    Nice, printemps 2014

    INTRODUCTION

    Remarque

    Ce livre n’a pas la prétention d’être complet. Il s’adresse aux néophytes désireux de comprendre et de recourir à l’homéopathie ainsi qu’aux jeunes étudiants en homéopathie pour qu’ils y puisent le courage de prescrire sans tarder des remèdes homéopathiques.

    Info

    Le traitement des maladies chroniques ou de la constitution du patient relève de la compétence d’un thérapeute de confiance et exige un traitement de longue durée.

    Le travail avec ce livre

    Les indications conseillées font partie du grand trésor des remèdes éprouvés.

    La première partie de ce livre concerne le malade. J’ai choisi une structure qui va de la tête aux pieds comme cela se fait couramment en homéopathie.

    Cependant, je n’ai pu m’empêcher d’ajouter deux chapitres concernant l’âme et l’esprit ainsi que les troubles qui les affectent et qui ne vous sont certes pas inconnus. Fait exception également le chapitre des affections diverses dans lequel sont décrites les maladies qui touchent l’être dans sa globalité et ne peuvent, par conséquent, pas suivre le schéma en question. Néanmoins, j’aimerais mettre en évidence le chapitre des allergies qui, à l’heure actuelle, réclament une attention toute particulière.

    La deuxième partie a également une structure schématique afin de faciliter l’orientation à travers les divers remèdes. Elle est organisée par ordre alphabétique. La description des remèdes les plus importants ne fait ressortir que les particularités, ce qui est essentiel.

    Les répétitions sont censées faciliter la mémorisation, les caractères en italiques permettent de différencier l’essentiel du général et facilitent le choix du remède. Ne perdez jamais de vue qu’une manifestation interne n’est qu’une piste qui mène à l’intimité de la personne.

    Info

    En cas de doute sur le remède à choisir, n’hésitez pas à demander conseil à un homéopathe expérimenté.

    Bon à savoir

    Les possibilités thérapeutiques vont jusqu’au point où s’arrêtent pour quelque raison médicale que ce soit, les capacités de réaction et de régulation de l’individu, son capital immunitaire. Le degré de cette déficience est déterminé par la faculté d’adaptation, la flexibilité, la tolérance, l’humour ou par la rigidité de celui qui croit tout savoir.

    Qu’est-ce que l’homéopathie ?

    Observe de quoi sont constituées les choses qui nous entourent, leur utilité, leur efficacité et la matière dont elles sont faites. (Marc Aurèle)

    La destruction progressive de notre environnement, la multitude de produits toxiques que l’on y trouve, la violation des lois de la nature et la froideur des relations humaines nous poussent davantage à chercher la guérison de nos souffrances dans la nature. L’homéopathie est une thérapie douce, sûre, globale. Elle apporte à celui qui cherche la guérison un réel enrichissement.

    L’homéopathie est une médecine populaire. Cela signifie qu’elle appartient au patrimoine social du peuple. L’homéopathie fait partie de la nature. L’être humain fait également partie de la nature mais à un rang supérieur. Ce que nous apporte la nature est la propriété intellectuelle de l’humanité et nous nous devons de la traiter avec affection, respect et humilité.

    L’homéopathie est une méthode simple de différenciation entre diagnostic et thérapie. Son caractère individuel lui permet d’être à l’écoute du malade, l’efficacité de ses remèdes force le respect tout en incitant à rester humble face au chemin qu’il faut parcourir pour acquérir l’expérience.

    L’homéopathie nous offre également la solution pour pallier les déficiences de notre santé. En plus, elle est moins chère, non nocive et donc plus humaine.

    Dénomination

    « Homéopathie » se compose de deux mots d’origine grecque : homoïon qui signifie ressemblance et pathos, souffrance. Cette étymologie fait référence à un très ancien principe de médecine suivant lequel on peut et devrait guérir du mal dont le portrait ressemble à celui du portrait du remède.

    Hahnemann a redécouvert cet ancien principe il y a plus de 200 ans. En élaborant sa thérapeutique, il lui a donné un second souffle. Il est considéré comme le créateur de l’homéopathie. Il appela allopathie la médecine connue jusque là.

    Principes

    Similitude (« Similia similibus curentur »)

    Chaque teinture mère (substance concentrée) déclenche chez un sujet sain des troubles qui lui sont propres. Plus elle est efficace, plus la maladie est active. C’est un processus comparable à celui de l’empoisonnement. Une teinture mère qui produit de tels troubles chez un sujet sain guérit un malade présentant les mêmes signes morbides que ceux induits par la teinture mère.

    Tests des remèdes

    Hahnemann et ses successeurs ont ainsi expérimenté de très nombreuses substances naturelles sur des personnes en plus ou moins bonne santé, et non sur des animaux comme le fait la médecine classique. Les résultats de ces tests que l’on pratique encore à l’heure actuelle permettent de déterminer un portrait propre à chaque remède, qui correspond à celui du trouble pathologique décrit par le malade.

    Dilution

    Afin d’éviter la toxicité des teintures mères, les réactions secondaires et les aggravations de l’état du malade, la teinture mère est broyée, agitée et dynamisée jusqu’à ce que le processus morbide se transforme en processus curatif. Cela donne au remède une efficacité qu’il n’aurait jamais par simple dilution.

    Que signifie la maladie ?

    L’art de guérir consiste à faire de l’ordre ! Notre dynamique est rythmique. Le rythme est une question de cadence et la cadence implique l’ordre. L’ordre Créateur détermine le rythme dynamique de la nature.

    L’être humain, dans son ordre harmonique, est en bonne santé. Sa santé reflète son équilibre social, physique et mental ainsi que son bien-être subjectif. Un être humain habité par le désordre est malade. La maladie correspond par conséquent à une perte de son dynamisme, de son rythme, de sa cadence et de son ordre créatif. C’est un déplacement des limites de son ordre intérieur.

    Devenir malade est un processus non palpable, non mesurable quantitativement. Il est dû à des perturbations internes ou externes de notre ordre personnel. Ces perturbations représentent une menace interne et externe pour notre existence même. Lorsque je suis menacé, cela signifie que j’ai été méprisé, humilié, blessé, offensé et j’en deviens malade.

    La santé, la maladie et la guérison dépendent de la constitution de chacun, de son environnement et de ses dispositions héréditaires face à certaines faiblesses.

    Constitution

    La constitution d’un être humain englobe son état physique et mental dans son environnement. A ce propos, il existe des données intéressantes dans les domaines de la psychologie et de la sociologie. A ces données sont associés des remèdes homéopathiques spécifiques. Mais derrière elles, se trouve l’homme en tant que personne face à son destin, extérieurement par le biais de son apparence et intérieurement par son comportement et ses attitudes. Pour l’homéopathe qui a développé la compréhension de son prochain, la constitution, le comportement, les actions et la souffrance constituent les véritables motivations de sa rencontre avec le malade.

    Nous rencontrons la personne souffrante dans son état actuel, dans sa façon d’être, au moment du déraillement de son existence. Elle est forgée par les événements de la vie, elle évolue parallèlement à cette dernière. Ainsi, une personne au teint rose, à la peau chaude et humide, et à la corpulence forte est susceptible de se transformer en un être pâle, froid, sec et frêle. Tout comme un luron sociable et joyeux pourra se transformer en un personnage triste, sérieux et renfermé. Ces changements sont déterminés et déclenchés par des paramètres de l’environnement, par les circonstances de la vie et les coups du destin.

    L’apparence extérieure de la personne, sa tenue, ses mimiques, sa gestuelle, tout indique la situation à l’intérieur. C’est ainsi que se façonne son portrait, le caractère unique de son individualité.

    Miasme (diathèse)

    Le miasme est la faiblesse innée d’un organe, la qualité insuffisante d’un système, la prédisposition génétique à certaines maladies. Les maladies chroniques sont influencées par la constitution et la prédisposition. Des facteurs externes et internes y jouent le rôle de déclencheur.

    Cette disposition pose des limites naturelles à la transformation de la constitution. Elle contient l’imperfection héritée depuis que l’homme a été chassé du paradis. Par contre, les influences environnementales (modalités) sont marquées par les imperfections du monde extérieur.

    « Vous serez punis jusqu’à la quatrième et cinquième génération ». Telle était la prophétie de l’Apocalypse après la perte de notre perfection. Hahnemann considérait le péché originel comme étant la base du processus morbide chez l’être humain. Le miasme qui nous empêche de retrouver notre perfection est ce qu’il appelait « Psore ».

    Ensuite, sont apparues trois maladies génétiques, véritable fléau de l’humanité. Les biothérapiques de l’homéopathie étaient nées. L’être humain porte leur empreinte jusques à nos jours.

    1) La tuberculose : se retrouve dans une constitution tuberculinique, lymphatique, créative, impuissante et incomplète. Elle est un mélange de psore et de syphilis.

    2) La blennorragie : se retrouve dans une constitution productive et proliférante.

    3) La syphilis : se retrouve dans une constitution agressive et destructive.

    Ces maladies déterminent notre prédisposition à diverses pathologies et sont à la base de tout processus morbide. Elles influencent notre capacité de réaction et de régulation, notre immunité, notre résistance générale et notre capacité d’autoguérison.

    Il nous reste à reconnaître, à accepter nos imperfections comme étant une part de nous-mêmes et à vivre avec elles pour les vaincre.

    Les particularités et propriétés de ces imperfections se retrouvent non seulement dans l’expression visible et invisible de la personne mais également dans la description du remède.

    La constitution et le miasme font partie du traitement des maladies chroniques et sont relativement indépendants de l’utilisation éprouvée d’un remède réservé aux affections aiguës.

    Déclencheurs

    L’homéopathie traite une affection dès son apparition ainsi que l’élément déclencheur. Le thérapeute et le patient peuvent facilement reconnaître ces facteurs. Si l’on s’y attaque en temps voulu, il suffit de peu de remèdes pour enrayer la maladie.

    Dans la vie quotidienne, de nombreux facteurs environnementaux peuvent déclencher une maladie : la peur, l’énervement, les soucis, le stress, les humiliations ou la nostalgie. Les conditions de vie sont déterminées par le rôle interne que nous pouvons ou devons jouer et par la façon dont nous abordons les conflits : de façon créative en cherchant une solution, de façon agressive en les combattant ou de façon régressive en les rejetant, en les refoulant.

    Modalités

    Après avoir localisé l’endroit douloureux, c’est-à-dire le OÙ, les modalités permettent de décrire le type de douleur et les influences de l’environnement, c’est-à-dire le COMMENT. Elles mettent également en évidence les circonstances externes ou internes qui peuvent améliorer, apaiser, adoucir ou bien aggraver, renforcer la douleur. C’est le QUAND. Grâce aux modalités, vous apprendrez à vous connaître, vous-même et votre entourage. Pour cela, il vous suffit d’observer et d’écouter ce qui vous entoure : le temps, les heures et les marées, le froid et la chaleur, l’immobilité et le mouvement, le bruit et le silence, la lumière et l’obscurité, le boire et le manger pour n’en citer que quelques-uns, chez soi et en voyage. Il vous suffit d’observer et d’écouter l’autre pour découvrir comment il peut être affecté par les circonstances et les influences extérieures.

    Mais si l’on veut que les modalités soient déterminantes pour le choix des remèdes, elles doivent provoquer dans notre organisme en souffrance des changements extrêmement considérables ou infiniment réconfortants. Vous pouvez oublier les « Ouais ! … on peut dire ça… ». Par contre, les « Ouiii !… ça je dois vous dire … » méritent la plus grande attention.

    Comprendre les modalités, les assimiler, est la première vraie rencontre avec soi-même et avec l’autre dans sa nature même. Ainsi, nous apprenons à accepter les choses comme elles sont pour nous et pour les autres. Mais elles ne doivent pas rester comme ça éternellement.

    Méthode

    De par sa méthode, l’homéopathie n’est pas une psychothérapie, mais plutôt une thérapie psychosomatique car l’effet du remède se déclenche au point d’attaque des teintures mères et il se fait sentir au niveau des systèmes et des capacités de régulation extrafine, sur l’intégralité du corps humain ainsi que sur son mental.

    C’est une méthode qui vise à découvrir les particularités des symptômes. La particularité réside précisément dans cette globalité, ce caractère unique qui fait de nous une personnalité. L’observation du malade montre, révèle ce qui se passe dans le corps et dans l’esprit. Ce qui reste caché doit être découvert et résolu. Le travail de l’homéopathe consiste à comparer les caractéristiques pathologiques du malade avec les caractéristiques expérimentales du remède (principe de similitude)

    A côté de la recherche scientifique sur les causes des maladies et de leurs conséquences, il existe un autre chemin scientifique qui consiste à laisser s’exprimer le malade, à l’observer, le regarder, l’écouter et le comprendre.

    Historique du malade (anamnèse)

    L’art de l’anamnèse, c’est-à-dire retracer l’historique du malade, consiste à étudier la globalité de l’individu. L’homéopathe pèse, juge et recrée un portrait de la personne malade qui correspond au portrait du remède. Lors de l’observation du malade, le type de maladie est moins important puisqu’on étudie l’homme dans sa globalité. C’est pour cette raison qu’il n’existe pas de spécialisation en homéopathie. Par conséquent, les examens cliniques sont certes nécessaires, mais ils ne suffisent pas à cerner l’individu dans sa globalité, dans sa dépendance à l’environnement et dans sa relation avec son Créateur.

    Vue sous cet angle, l’homéopathie est un élargissement, un enrichissement de notre médecine moderne. Outre les progrès techniques en matière de diagnostic et de pharmacologie, elle nous apporte d’excellents remèdes ainsi qu’une approche humaine du malade.

    Remèdes

    Comment les remèdes sont-ils fabriqués ?

    Les remèdes homéopathiques sont fabriqués depuis plus de 200 ans suivant les mêmes principes. Ils n’ont pas été créés par les hommes mais sont issus de tous les domaines de la nature : végétal, minéral et animal, ainsi que des toxines et poisons que l’on trouve dans l’environnement humain et des souches morbides (biothérapiques).

    Les données concernant les remèdes trouvent leur origine dans les domaines de la physique, de la chimie, de la botanique, de la minéralogie, de la toxicologie et de la pharmacologie. Mais les véritables enseignements sont tirés de leur utilisation, de l’expérience acquise au chevet des malades et des données expérimentales recueillies sur les sujets en bonne santé. Tout ceci a permis d’obtenir des indications sur la constitution, la prédisposition, et les impressions subjectives des malades qui permettront d’établir les modalités des remèdes. Grâce aux observations expérimentales des remèdes, nous, les homéopathes, sommes en mesure de les comparer aux caractéristiques pathologiques des patients.

    Par l’adjonction d’alcool ou de lactose, le remède est transformé en gouttes, comprimés ou granules et globules qui contiennent les informations, les résonances vibratoires et les impulsions susceptibles d’induire le déclenchement du processus d’autoguérison dans le corps du malade.

    La dilution et la préparation spécifique du remède (dynamisation) sont nécessaires pour annihiler la toxicité et les effets secondaires ainsi que pour réduire les réactions exagérées aux remèdes (aggravation momentanée). Au stade actuel des connaissances scientifiques, les critiques formulées à l’encontre de ces dilutions sont totalement dépassées, tout particulièrement si l’on tient compte des résultats de guérison obtenus auprès des nouveau-nés, des comateux et sur les animaux. A cela vient s’ajouter le fait que nous utilisons dans la majorité des cas des dilutions dont l’efficacité peut être comparée à celle des médicaments conventionnels (dilutions basses et moyennes) et dont le degré de dilution est comparable aux oligo-éléments, aux vitamines, aux hormones, aux ferments et aux catalyseurs. Aucune autre méthode thérapeutique ne peut s’enorgueillir d’une telle longévité de ses processus de fabrication de médicaments et de ses principes curatifs.

    Grâce à la dynamisation, les remèdes homéopathiques sont les médicaments les moins chers, les moins nocifs et les plus dignes des êtres vivants.

    Si on considère l’homéopathie du point de vue de la fabrication des remèdes, on peut dire que c’est une médecine naturelle. Si on la considère du point de vue de l’expérimentation sur l’homme, elle est humaine. Si on la considère du point de vue de la modalité des remèdes, elle est digne des êtres humains.

    Précision sur la taille du remède

    Selon le pays, il existe 3 tailles différentes : grosse, moyenne et petite. En France, la taille habituelle est un gros granule. Dans ce livre une prise signifie trois granules. La taille du remède en Belgique et en Suisse (ainsi qu’en Allemagne) se présente sous sa forme moyenne. Dans ces pays, une prise signifie 5 granules.

    Que signifie « une prise » ?

    La présentation en petite taille s’appelle globule. C’est ce que l’on trouve dans un petit tube contenant une centaine de globules quand on prescrit une dose unique. Une dose correspond donc à un tube entier. Dans ce livre vous ne trouverez pas ce dosage.

    Qu’est-ce qu’un remède individualisé ?

    C’est le remède que l’homéopathe choisit pour traiter l’ensemble des troubles qui affectent le bien-être de son patient. Il est donc l’incarnation de l’ensemble des observations et traitements homéopathiques. Le traitement individuel devrait mettre en évidence les limites de l’automédication. Votre champ d’action se situe dans les limites des indications éprouvées d’un remède telles qu’elles sont décrites dans ce livre.

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