Le Jour du Zombie

Par Lee Pletzers

Ils pensaient être en sécurité.

Croyant être en sécurité des attaques de Zombies qui avaient détruit le reste du monde dix ans plus tôt, une certaine normalité c'est installé sur une petite communauté du bord de mer.

Les Zombies n'étaient pas arrivés.

Une célébration s'ensuit.

Le mot est passé que la célébration sera tenue dans la cité centrale de Wellington, prenant une chance un petit groupe d'hommes s'y rend. Tout est comme ça devrait être. Ils sont les bienvenus. Il y avait un sentiment d'espoir pour un nouveau début.

Mais...

Une petite fille appelle son chien qui joue sur la plage. Le chien ne répond pas. Fâchée, elle s'approche du chien, il la mord. Elle court à la maison en pleurant.

Gary est une des personnes qui a pris la chance de visiter la ville; il a ses propres raisons pour retourner et n'est pas intéressé en l'évènement pour réunir les gens et le pays. Il veut seulement aller à la maison. Retourner aux mémoires d'une vie précédente, une vie qui lui manque.

Il voit la fille fuir de la plage. Quelques moments plus tard le chien s'approche en grognant. Il doit utiliser plusieurs balles pour l'immobiliser. Sur la plage il voit une chose qui lui glace le sang. Il retourne vers la ville quand les cris commencent.

Le temps s'écoule.

Le Jour du Zombie a un humain immunisé contre le virus, mais qui présente tous les signes d'infection, la peau pourrissante, les habitudes alimentaires violentes et une femme. Il documente le jour où le virus atteint finalement leurs côtes. Il sait qu'une fois que le document sera fini, les chefs du village le tueront. Et il accepte cette destinée.

• Langue: Français
• Éditeur: Triskaideka Books
• Date de sortie: 5 mars 2017
• ISBN: 9781507175903

Aperçu du livre

Le Jour du Zombie

Copyright (c) 2010 Lee Pletzers

eBook Edition

(Originally published by LLD press as He Iwi Tahi Tatou)

http://horwtr.wixsite.com/website

Nous l'avions entendu aux nouvelles. Les États-Unis tels qu'on les connaissaient n'existaient plus. Puis ce fût le tour du Mexique. Puis Londres et l'Europe. Des accusations furent faites, les théories se multipliaient mais personne ne savait vraiment. Des scientifiques avaient capturé des zombies, les avaient testés – mais c'est tout ce que nous savions. Si c'était vrai ou non, personne ne le savait.

Mais nous étions en sécurité. La Nouvelle-Zélande et l'Australie, Samoa et Fidji et quelques autres îles dispersées.

Sécurité. Un mot précaire.

Puis l'Australie tomba. Comment? Nous ne le savions pas. Tout contact était perdu. Les communications des Samoa et de Fidji arrêtèrent aussi. Nous étions seuls. Les autorités n'avaient aucune idée de quoi faire. Dans une explosion de peur et d’énergie, la nation se révolta. Et pourquoi pas? Nous croyons être les prochains. Et comme toute explosion d'énergie, elle fût courte; mais la destruction fût massive. Des colonnes de fumée assombrirent le ciel durant des jours, des gens saignèrent à mort dans les rues, des corps pillés et battus, des enfants lancés contre des murs de briques; l'anarchie dans tout son élan.

Être le dernier endroit sûr fût le pire. Tous les jours, nous attendions l'attaque de zombies inévitable ou des nouvelles sur leur arrivée. C'est comme ça que nous vivions. Le jour le jour. L'argent ne signifiait plus rien, les compétences étaient valorisées, les communautés devinrent plus fortes, et des groupes de sécurité furent formés pour conserver notre petit coin de paradis en ordre et garder un œil sur les visiteurs; pour d'assurer qu'ils possédaient des compétences à partager.

Tout resta en ordre.

La paix régnait.

He iwi tahi tatou. Nous étions maintenant un peuple.

* * *

Ces connards devaient arriver un jour ou l'autre. Ils arrivèrent à Aotearoa le jour d'une célébration: le Jour de Waitangi.

Un long moment était passé depuis que nous avions perdu contact avec le reste du monde. Un délai exact n'était pas connu mais l'estimation du temps depuis que le silence avait commencé était de cinq à sept ans.

Le jour de Waitangi fût un dur réveil. Nous étions devenus mous et complaisants. Nous avions espéré que ce soit fini. Que ce qui avait déclenché l'apocalypse de zombies était passé ou mort. La Nouvelle-Zélande était en sécurité. Nous étions reconnaissants pour ça.

Quand le mot arriva que le Jour de Waitangi serait restitué il y eut un changement dans la communauté.