Cosmopolitan France

ET ÇA REPART

Ça fait longtemps qu'on n'avait pas eu l'occasion de réfléchir comme ça. Planquée dans les toilettes pour échapper aux enfants ou bien avachie dans le canapé entre deux bingewatchs d'on ne sait même plus quoi sur Netflix, My Canal, Apple TV, Benshi, Rakuten, Disney Plus et bon sang à quoi je me suis abonnée encore, on n'a pas arrêté de penser. Nous repartons donc la box chargée de mensualités mais la tête allégée des doutes qui se posaient au fond de notre crâne, en fines couches empilées comme du limon de rivière. Avec le vide laissé par l'inaction, ces doutes sont remontés lentement, un à un, nous avons pu les observer, les analyser, en faire des pâtés et construire des châteaux ou les laisser s'étioler et filer avec la marée. Les questions sont restées à buller en surface : est-ce que mon travail me rend – raisonnablement – heureuse ? Est-ce que mon conjoint me convient ? Mon célibat ? Mon chat ? La ville ? La campagne ? Le vélo ? Le Web ? Les réseaux ? Le gluten ? Si le monde s'effondre, on fait quoi ? Si les villes ont tout l'argent, mais les campagnes tout ce qui est à vendre, où voulons-nous vivre ? Pourquoi la saison 3 de finit comme ça ?

Vous lisez un aperçu, inscrivez-vous pour lire la suite.

Plus de Cosmopolitan France

Cosmopolitan France1 min de lecture
La Mer De Sable
Les pieds dans le sable à 45 minutes de Paris au mois d’avril, on a du mal à y croire. Et pourtant: la Mer de sable a reconstitué un vrai désert en plein département de l’Oise. Au cœur de la forêt d’Ermenonville, on plonge dans les 20 hectares de dun
Cosmopolitan France1 min de lecture
COSMOPOLITAN Happy connexion!
RETROUVEZ VOTRE MAGAZINE SUR VOTRE TABLETTE, SMARTPHONE OU ORDINATEUR. ABONNÉE AU MAGAZINE PAPIER ? L’ÉDITION DIGITALE EST INCLUSE DANS VOTRE ABONNEMENT. ■
Cosmopolitan France4 min de lecture
Ya De la Joie
La joie, on la cherche partout, souvent au mauvais endroit : dans une session de shopping, dans un like sur Insta, dans un nouveau cocktail, dans un dateTinder… Le sentiment d’accomplissement qui en résulte est tellement éphémère qu’on repart tout de

Associés