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L'échappée belle
L'échappée belle
L'échappée belle
Livre électronique53 pages45 minutes

L'échappée belle

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À propos de ce livre électronique

Roman érotique. Quand son mari disparaît, Madame Legrand engage Marc Froissard, un détective privé à la dérive collectionneur de liaisons sans lendemain, pour le retrouver. Son enquête le mènera au bout des fantasmes d'un homme ivre de liberté et de plaisirs, et au bout de lui-même. Car Marc rencontrera Nina qui le guérira de son grand amour perdu.

LangueFrançais
ÉditeurNathan
Date de sortie1 nov. 2015
ISBN9781310766060
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    Aperçu du livre

    L'échappée belle - Mathieu Rive

    L'ÉCHAPPÉE BELLE

    MATHIEU RIVE

    ***

    ISBN 978-1514378007

    Copyright © 2015 M. RIVE. Tous les droits réservés.

    ***

    1.

    Comme toujours au tout début de l'histoire, le téléphone sonne et, un ou deux jours plus tard, par un effet boule de neige, les ennuis commencent à pleuvoir...

    Ce matin-là ou cette après-midi-là, je ne sais pas encore, il fait un bruit d'enfer, ce foutu grelin. Prêt à tout pour me tirer du lit. Il menace, il mendie, il couine, il pleure... Pour un peu, il me sucerait aussi. Merde !

    Ma main retombe lourdement sur la table de nuit, j'attrape mon portable qui, en plus de sonner, maintenant vibre.

    Je décroche et je demande d'une voix pâteuse, alourdie par l'alcool :

    -Allô, oui... C'est quoi la mauvaise nouvelle du jour...

    -Encore un qui a tiré le mauvais numéro, me dit Martial, assis peinard à l'autre bout de la ville devant une tasse de café brûlant et qui trouve marrant de sortir le monde de ses rêves agréables et confortables.

    Je maugrée :

    -Sois gentil et apprends-moi quelque chose que je ne sais pas...

    -Oui, chef ! se reprend Martial qui n'a jamais pu se faire à l’idée que je ne fais plus parti de la maison. Juste un type qui a disparu... Sa femme a appelé le divisionnaire qui lui a dit qu'il était trop tôt et lui a conseillé d'attendre... Elle a refusé... Elle a le bras long alors on est un peu emmerdé... On a pensé à toi... Elle est d'accord et elle t'attend chez elle. Je te donne l'adresse...

    J'ouvre mon calepin sur lequel je griffonne furieusement sous la dictée de mon gentil brigadier.

    Dans le lit, quelque chose – quelqu'un ! – remue sous les draps et une voix s'élève. Elle gronde et elle menace, cette voix :

    -Alors, qu'est-ce que c'est que ce raffut... Pas moyen de dormir tranquille, ici ?

    J'en ai fini avec mon brigadier et les civilités en usage entre nous, alors je raccroche pour me dévouer entièrement à cette pauvre âme qui a échoué entre mes bras :

    -Pardon, ma chère... Juste un mal-élevé qui adore réveiller les gens à pas d'heure. Son hobby, m'a-t-il même avoué un jour...

    Une jolie fille passe le bout de son nez par-dessus la couette et j'en profite pour l'admirer.

    -Puis-je vous proposer un café maintenant que vous êtes réveillée ?

    2.

    Rasé de près, habillé de frais – donc, tout à mon avantage – et sur le point d'entamer la narration de cet étonnant récit, je croise dans les escaliers la fille de l'appartement 32B qui me sert son plus joli sourire avec son plus tendre et son plus humide Bonjour...

    Puis, comme elle considère – à tort – que ce n'est pas assez, elle me fait les yeux doux, passe sa main dans ses cheveux, la pointe de sa langue sur ses lèvres, gravit une marche après l'autre comme un petit chat...

    Cette fille, quand elle met un homme dans son lit, me le fait savoir par ses gémissements. Pour un peu, elle crierait mon nom au moment de jouir. Sa chambre est juste au-dessous de la mienne, ce qui explique pourquoi, ces nuits-là, je dors sur le canapé du salon.

    Un jour prochain, il faudra que je l'invite à dîner. Ça devient urgent... Elle va porter plainte si je continue à l'ignorer comme ça...

    Je lui fais un clin d’œil quand elle me frôle...

    Demain, sans faute... Aujourd'hui, je suis pressé...

    3.

    Guindée, à l'étroit dans son tailleur haute couture, un peu chancelante sur ses talons aiguilles qui lui compriment les pieds, la femme de mon évaporé me reçoit dans son salon meublé Louis XVI avec juste une touche Régence.

    D'un geste théâtral, elle me propose

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