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040-L'inébranlable - Podcast du blog de Buddha
DeBuddha-Blog - Le bouddhisme au quotidien - Le podcast bouddhiste - des bouddhistes Chan (Zen)
040-L'inébranlable - Podcast du blog de Buddha
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évaluations:
Longueur:
6 minutes
Sortie:
30 mai 2022
Format:
Épisode de podcast
Description
L'inébranlable
C'est ainsi que j'ai entendu !
Un jour, l'illustre Bouddha s'adressa aux mendiants (c'est ainsi que l'on désigne les moines dans le bouddhisme theravada) : "Vous les mendiants".
Ceux-ci répondirent : "Vénérable".
"Les états d'esprit malsains, comme l'avidité, la haine et l'illusion, proviennent des plaisirs des sens, car ils sont trompeurs et faux. Pour les élèves, ces états d'esprit malsains représentent un obstacle qu'il faut surmonter pour se laisser tomber aussi intérieurement", a expliqué le maître de tous les maîtres.
"Celui qui s'entraîne acquiert aussi de l'assurance pour son esprit, de sorte qu'avec un cœur élargi, il touche l'inébranlable, après quoi la sagesse vient à lui. Toute forme matérielle résulte des quatre éléments, de sorte qu'après son extinction, le pratiquant continue à explorer l'inébranlable, en prend conscience.
Toutes les formes ici et maintenant, ainsi que dans les incarnations futures, sont éphémères et ne méritent pas qu'on s'y accroche. Chez le pratiquant, il se crée de plus en plus un climat spirituel de confiance, de sorte qu'il atteint maintenant l'inébranlable, ou bien il fait l'expérience de la pleine sagesse. Après sa mort, sa conscience peut le conduire à l'inébranlable.
Mais là où la perception de tous les états s'achève sans conserver aucune partie, le chercheur arrive au plus paisible, au néant complet, plus sublime que toute perception, vide d'un soi, libéré du vouloir, sans désirs. Je n'appartiens à personne et personne ne m'appartient, je ne perçois rien, mais je ne perçois pas non plus rien, l'état duel progresse.
Certains élèves atteindront le nirvana, mais d'autres non, dépassez ce qui a été créé, même si le nirvana ne vous est pas (encore) destiné. Peut-être n'est-il pas le vôtre, il ne le sera pas (encore), ne vous attachez pas au nirvana malgré tout, un attachement empêche de l'atteindre, la conséquence finale reste toujours l'"illumination".
Les états d'esprit non salutaires, le plaisir des sens, la confiance, les formes matérielles ici et maintenant, mais aussi dans une nouvelle incarnation, la perception du grand rien au milieu du rien, ne percevant rien, ni ne percevant rien, c'est le chemin sans chemin vers la porte sans porte, vers la "non-mort" par le "non-attachement".
Nobles seigneurs, je vous dis que c'est ainsi que vous pourrez traverser le fleuve, c'est ainsi que vous trouverez le salut.
L'infini attend ceux qui lâchent prise, ne perçoivent rien, et pourtant perçoivent, ceux qui ne voient pas de formes ni de vide, ceux qui ne s'attachent à rien, ceux qui ont laissé leur moi dans l'unidimensionnalité, parviennent ainsi à la perception parfaite.
Le plaisir des sens et les perceptions sensorielles sont des freins, car rien ne restera, tout disparaîtra, le chemin est le but !
La violence sur la volonté donne aussi la violence sur le corps
- Bouddha - nom d'honneur de Siddharta Gautama - 560 à 480 avant l'an zéro
Copyright : https://buddha-blog-le-bouddhisme.onpodium.com
(Veuillez également télécharger mon application „Shaolin-Rainer" depuis les magasins Apple et Android)
---
Send in a voice message: https://anchor.fm/buddha-blog-francais/message
C'est ainsi que j'ai entendu !
Un jour, l'illustre Bouddha s'adressa aux mendiants (c'est ainsi que l'on désigne les moines dans le bouddhisme theravada) : "Vous les mendiants".
Ceux-ci répondirent : "Vénérable".
"Les états d'esprit malsains, comme l'avidité, la haine et l'illusion, proviennent des plaisirs des sens, car ils sont trompeurs et faux. Pour les élèves, ces états d'esprit malsains représentent un obstacle qu'il faut surmonter pour se laisser tomber aussi intérieurement", a expliqué le maître de tous les maîtres.
"Celui qui s'entraîne acquiert aussi de l'assurance pour son esprit, de sorte qu'avec un cœur élargi, il touche l'inébranlable, après quoi la sagesse vient à lui. Toute forme matérielle résulte des quatre éléments, de sorte qu'après son extinction, le pratiquant continue à explorer l'inébranlable, en prend conscience.
Toutes les formes ici et maintenant, ainsi que dans les incarnations futures, sont éphémères et ne méritent pas qu'on s'y accroche. Chez le pratiquant, il se crée de plus en plus un climat spirituel de confiance, de sorte qu'il atteint maintenant l'inébranlable, ou bien il fait l'expérience de la pleine sagesse. Après sa mort, sa conscience peut le conduire à l'inébranlable.
Mais là où la perception de tous les états s'achève sans conserver aucune partie, le chercheur arrive au plus paisible, au néant complet, plus sublime que toute perception, vide d'un soi, libéré du vouloir, sans désirs. Je n'appartiens à personne et personne ne m'appartient, je ne perçois rien, mais je ne perçois pas non plus rien, l'état duel progresse.
Certains élèves atteindront le nirvana, mais d'autres non, dépassez ce qui a été créé, même si le nirvana ne vous est pas (encore) destiné. Peut-être n'est-il pas le vôtre, il ne le sera pas (encore), ne vous attachez pas au nirvana malgré tout, un attachement empêche de l'atteindre, la conséquence finale reste toujours l'"illumination".
Les états d'esprit non salutaires, le plaisir des sens, la confiance, les formes matérielles ici et maintenant, mais aussi dans une nouvelle incarnation, la perception du grand rien au milieu du rien, ne percevant rien, ni ne percevant rien, c'est le chemin sans chemin vers la porte sans porte, vers la "non-mort" par le "non-attachement".
Nobles seigneurs, je vous dis que c'est ainsi que vous pourrez traverser le fleuve, c'est ainsi que vous trouverez le salut.
L'infini attend ceux qui lâchent prise, ne perçoivent rien, et pourtant perçoivent, ceux qui ne voient pas de formes ni de vide, ceux qui ne s'attachent à rien, ceux qui ont laissé leur moi dans l'unidimensionnalité, parviennent ainsi à la perception parfaite.
Le plaisir des sens et les perceptions sensorielles sont des freins, car rien ne restera, tout disparaîtra, le chemin est le but !
La violence sur la volonté donne aussi la violence sur le corps
- Bouddha - nom d'honneur de Siddharta Gautama - 560 à 480 avant l'an zéro
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30 mai 2022
Format:
Épisode de podcast
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