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L'espion d'un autre genre - Tome 7
L'espion d'un autre genre - Tome 7
L'espion d'un autre genre - Tome 7
Livre électronique102 pages1 heure

L'espion d'un autre genre - Tome 7

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À propos de ce livre électronique

Des mois se sont écoulés après l’éradication des dirigeants de la Confrérie du Trium, ce

réseau mafieux international et tentaculaire dirigé par l’ancien Patron de l’Organisation.

Les agents Django One et Mask-G ont été remerciés pour leur dévouement et leurs loyaux services. L’agent Mask-G peut alors profiter d’une croisière en compagnie d’un beau et séduisant garçon.

L’Organisation pensait que tout était sous contrôle. Mais ce n’était pas sans compter sur l’obstination du capitaine de police Etienne Baray et de son équipe de choc pour élucider les zones d’ombre sur les différents meurtres inexpliqués en lien avec le réseau de stupéfiants.

À cela s’ajoute un nouveau danger : l’arrivée d’une nouvelle cheffe à la tête de la Confrérie du Trium. Détentrice d’informations compromettant l’identité et la vie des agents secrets, pourra-t-elle faire confiance à son nouvel allié en la personne de l’Ivoirien pour anéantir l’Organisation ?




À PROPOS DE L'AUTEUR

Naël Raine - Après avoir effectué des études de lettres et de philosophie (master), il s'est intéressé à la sociologie. À bientôt 35 ans, il s'adonne durant son temps libre à l'écriture de romans d'espionnage, univers mélangeant thriller et érotisme. Les voyages sont l'une de ses autres grandes passions. Les lieux visités deviennent des décors vivants de ses histoires.
LangueFrançais
ÉditeurÔ Plaisir
Date de sortie3 juin 2024
ISBN9782385723859
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    Aperçu du livre

    L'espion d'un autre genre - Tome 7 - Naël Raine

    L’espion d’un autre genre

    Tome 7

    Naël Raine

    CHAPITRE 1

    Le Dépôt, Paris - Mois d’Août

    La porte se referma sur eux. Il vérifia que le loquet était bien enclenché. Une odeur de produit désinfectant mélangée à celle des odeurs pestilentielles de sueurs humaines envahissait l’étroite cabine obscure mal éclairée. La noirceur des murs peints renforçait la perversité du lieu.

    Christopher avait réussi à attirer le mec qu’il voulait depuis qu’il était assis au bar du Dépôt, le plus grand baisodrome underground d’Europe. Après avoir vidé quelques Vodka Tonic, sa boisson favorite quand il sortait dans les lieux insolites pour draguer, Christopher avait jeté son dévolu sur un mec qui s’était dérobé subrepticement à sa vue. D’origine africaine, l’homme en question était assez baraqué, de taille modeste aux bras saillants, dévoilant une musculature appréciable. Sa tête était dissimulée par une casquette noire de rappeur de RnB ce qui accentua son anonymat et son mystère. Le jeune black se retira dans les couloirs du labyrinthe qui conduisaient aux backrooms. Le mec ne prit même pas le temps de s’arrêter ni de dévisager les nombreux clients au bar qui s’agglutinaient devant le comptoir pour tailler une discussion ou simplement, comme le faisait Christopher, mater le public présent.

    Et Christopher se disait en son for intérieur que toute la faune parisienne, provenant essentiellement du quartier gay du Marais à Paris et éventuellement des banlieues adjacentes, était présente un samedi soir. Elle faisait craquer les deux dance-floor du Dépôt. Il s’était instauré un petit jeu de séduction : « Je te plais mais tu touches pas au matos » entre lui et les quelques barmen du Dépôt. Les petits sourires au coin des barmen torse nu et munis d’un seul Jocktrap attiraient le client à consommer une puis deux puis plusieurs boissons.

    Évidemment, la première était offerte par la maison qui vous gratifiait de votre présence combien précieuse en cette nuit étouffante du mois d’Août. Christopher se dit qu’il fallait se la jouer directe et entreprenante. C’était ce mec et pas un autre avec qui il voulait passer un bon moment dans l’une des cabines lugubres de la backroom souterraine.

    Christopher perdit de vue le black habillé d’un débardeur noir floqué à l’effigie des Chicago Bulls. Il erra alors dans les deux principaux couloirs qui donnaient sur les cabines ou sur les labyrinthes des backrooms.

    « Personne ! », ronchonna-t-il.

    En tout cas, pas le mec qu’il désirait ardemment ! Il refit deux fois le tour du labyrinthe aux lueurs tamisées et il vit un attroupement d’hommes bloquant l’un des couloirs de la backroom.

    En s’approchant pour se frayer un chemin, il vit ce qu’il avait froissé au début de ses virées parisiennes au plus profond de son estime personnelle : des mecs quasiment à poils en train de forniquer à tout va. Ils jouaient au petit train s’emballant les uns dans les autres, se tripotant pour vérifier la marchandise. Dans ce genre d’endroit exigu, on finissait toujours par se taper un mec qu’on ne voulait pas avoir. La stratégie était simple : une fois affairée à un plan, le mec que vous repoussiez à cause de n’importe quel prétexte, souvent parce qu’il ne vous plaisait pas, s’approchait dans cet amas de corps humains débridés pour tenter sa chance auprès de sa proie.

    Christopher s’extirpa de cette orgie humaine quand il vit soudain son black, collé à une paroi, mater dans l’ombre le spectacle qui s’offrait à lui.

    Dans un élan de témérité, Christopher tenta sa chance et s’aventura en direction du black. Il commença alors à fixer droit dans les yeux le jeune rappeur qui pour une fois s’intéressa au regard perçant de Christopher. Bien que d’autres mecs s’approchèrent du black à la carrure relativement massive, Christopher ne se démonta pas et d’un pas vaillant toucha les bras musclés du black. Celui-ci sentit un vif intérêt de la part de Christopher. Il s’approcha à son tour et caressa les bras et les pecs de Christopher. Ce dernier sut que la moitié de l’affaire était dans le sac. Il fallait maintenant l’avoir pour soi et uniquement pour soi.

    Christopher vit alors d’autres mecs s’intéresser à un nouveau potentiel plan sexe à la portée de leurs désirs. Ils se disaient que « deux beaux mecs en train de se caresser finiront sans doute par s’embrasser et par baiser là, en plein milieu de la backroom. » Ils pourraient ainsi participer à ce délicieux duo, l’occasion toute trouvée pour créer une nouvelle partouze.

    Christopher, ne sachant pas les intentions du black devait agir vite et intelligemment.Il devait agir avec promptitude dans ce moment délicat.

    Christopher emballa de sa bouche les lèvres pulpeuses du black en enfouissant sans préavis sa langue dans la bouche du mec. Le black ne résista pas et de son autre main, Christopher saisit la bite monumentale à demi-molle  du black qui lui touchait ses cuisses chaudes. Les deux mecs furent alors transportés dans un autre monde : celui de la passion dévorante. Une osmose se fit entre les deux bouches collées en s’échangeant succions et baisers frénétiques dans le cou. Ses mains qui étaient imprécises deux secondes auparavant,  trouvèrent maintenant leur chemin pour palper le torse musclé et parfaitement dessiné du black.

    Alors, Christopher, voyant un attroupement de plus en plus pressant autour de lui, chuchota dans l’oreille du black : « On va dans une cabine. »

    Le mec prit l’initiative d’entraîner sans perdre de vue Christopher dans une étroite cabine à demi éclairée que le jeune homme referma avec précaution. Dans la chaleur étouffante et suante de la minuscule cabine, les deux mecs se dépouillèrent de leurs habits pour se retrouver tous les deux nus.

    Christopher exécuta les demandes pressantes du black. Il s’aventura dans l’entrejambe du noir pour y déposer sa langue. Il fut aux anges quand il découvrit que sa bouche ne pourrait même pas y pénétrer entièrement. Ce qui le charma beaucoup plus n’était pas moins le corps hyper musclé du black - sans un pète de graisse - mais aussi sa voix masculine et grave - loin du cliché du gay bien foutu aux intonations  trop efféminées. 

    C’était sans doute cela qui attisa grandement sa besogne à l’égard du black. Badigeonnant de salive, encore et encore, la pénétration anale fut difficile et douloureuse mais combien jouissive.

    Le black s’était assis sur une espèce de petit banc peint, cuisses ouvertes offrant son énorme sexe au cul du jeune blanc. Christopher vint s’assoir à la turque sur le pieu turgescent qui lui transperça les entrailles. Il ressentit alors des sensations à la fois douloureuses et délectables. Christopher dut s’y prendre à plusieurs fois pour que son trou anal aspire entièrement la grosse bite noire du mec. Il s’aida en s’appuyant sur les cuisses imberbes et musclées du black. Dans une telle position, la sensation de pénétration fut plus intense cherchant centimètre par centimètre la jouissance à un tel point que sa bite mouillait d’elle-même déversant un filet visqueux sur le sol crasseux de la cabine. Christopher était l’élu de la soirée.

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