Thomas Harris Les leurres du Mal
«Il Difficile, en effet, de l’imaginer devenir ambassadeur de l’Unicef. Ce grand gaillard, s’appelle Hans-Peter Schneider. Il vient, dit-on, du Paraguay (malgré son nom aux accents germaniques) et s’est spécialisé dans des activités commerciales d’un genre très particulier. Il procure – lesquels ont souvent le sang empoisonné par le mercure, ce qui n’est pas vraiment bon pour le trafic d’organes. Un autre pan, justement, du business de ce « féministe » d’un genre particulier : il kidnappe des femmes dont il prélève certains morceaux. Puis il vend ses victimes estropiées à des clubs fétichistes dans le monde entier, modifiant à loisir leur apparence selon le goût de ses clients.Une prostituée, Karla, vient d’en faire les frais en alimentant le bain corrosif… Auparavant, notre sordide protagoniste a trouvé le temps de lui prendre ses reins et de les confier à un curieux chargé de mission – lequel, petit creux oblige, a dévoré l’un des deux.
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