Maxime Chattam L’ILLUSION
Lucien Strafa est « le plus grand magicien qui se soit produit devant des mortels » car, apprendra-t-on au cours du récit, il a révolutionné l’art de la prestidigitation. Jusqu’à se faire disparaître lui-même. Qu’a-t-il révolutionné au juste ? La réponse sur sa vie, son œuvre et son essence se trouve au fil de cette Illusion, et au fin fond d’une vallée montagneuse. À 34 ans, Hugo voudrait bien disparaître, lui qui vient de se faire plaquer par sa copine. Alors, il s’échappe. Mais il aurait dû se méfier d’avoir été embauché si vite après avoir répondu à une annonce : devenir homme à tout faire à Val-Quarios, station de ski perdue au fond des Alpes, en plein été… Ils sont quatorze à travailler là. Alors qu’il n’y a rien d’autre à faire qu’à tuer le temps. En scrutant cette maison, là-haut, qui fait peur. Une légende vit là, dit-on. Depuis quarante ans. Il s’agit de Lucien Strafa. Il est là, mais personne ne l’a jamais vu. Ni entendu. Alors, d’où sortent ces voix qu’Hugo croit entendre ? Après deux ou trois événements et une disparition, ses comparses et lui se retrouvent plongés dans une course contre la montre. Dans un jeu de rôles, également, qu’Hugo a du mal à saisir. D’autant qu’il est fatalement attiré par cette maison, tout en haut…
Le vingt-septième roman de Maxime Chattam est un whodunit qui respecte les codes du genre. Si le suspense est moins maléfique que dans la plupart des thrillers de l’auteur, L’Illusion est une composition où le fond rejoint la forme : apparitions, évasions, révélations, disparitions, pour un jeu de dupes avec le lecteur.
LE LIVRE
MAXIME CHATTAM, 464 P., 22,90 €. COPYRIGHT ALBIN MICHEL.
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