Allie et Logan, le Milliardaire

Par McKenzie

Allie

 

Logan Carlson est un véritable emmerdeur pour moi…

 

C'est un milliardaire grincheux et maussade, qui désapprouve constamment tout ce que je fais. Et pendant les quatre prochaines semaines, il sera mon colocataire.

 

Que cela lui plaise ou non, je suis là pour rester jusqu'à ce que mon nouvel appartement soit prêt à emménager. Mais quand il laisse tomber sa grogne et me laisse voir le vrai lui, tout change.

 

Il y a quatorze ans, j'ai embrassé Logan, mon béguin du lycée, le soir de son seizième anniversaire. Et maintenant, j'ai envie de l'embrasser à nouveau.

 

Logan

 

À quoi je pensais ?

 

Sous la contrainte, j'ai accepté de laisser la meilleure amie de ma sœur rester dans ma chambre d'amis.

 

Seulement quatre semaines, avait-elle dit. Et c'était vingt-huit jours de trop.

Elle fait des ravages dans ma vie soigneusement ordonnée. J'aime l'ordre. Et il n'y a pas un seul aspect de la vie d'Allie qui soit ordonné.

 

Mais lorsqu'elle a besoin de mon aide pour faire face à une attention indésirable, ses mauvaises habitudes deviennent séduisantes. 

 

Et il est difficile de ne pas vouloir la garder près d'elle… et en sécurité.

• Langue: Français
• Éditeur: McKenzie
• Date de sortie: 5 juin 2024
• ISBN: 9798224925742

Aperçu du livre

Allie

Logan Carlson est un véritable emmerdeur pour moi...

C'est un milliardaire grincheux et maussade, qui désapprouve constamment tout ce que je fais. Et pendant les quatre prochaines semaines, il sera mon colocataire.

Que cela lui plaise ou non, je suis là pour rester jusqu'à ce que mon nouvel appartement soit prêt à emménager. Mais quand il laisse tomber sa grogne et me laisse voir le vrai lui, tout change.

Il y a quatorze ans, j'ai embrassé Logan, mon béguin du lycée, le soir de son seizième anniversaire. Et maintenant, j'ai envie de l'embrasser à nouveau.

Logan

À quoi je pensais ?

Sous la contrainte, j'ai accepté de laisser la meilleure amie de ma sœur rester dans ma chambre d'amis.

Seulement quatre semaines, avait-elle dit. Et c'était vingt-huit jours de trop.

Elle fait des ravages dans ma vie soigneusement ordonnée. J'aime l'ordre. Et il n’y a pas un seul aspect de la vie d’Allie qui soit ordonné.

Mais lorsqu’elle a besoin de mon aide pour faire face à une attention indésirable, ses mauvaises habitudes deviennent séduisantes.

Et il est difficile de ne pas vouloir la garder près d'elle... et en sécurité.

Chapitre 1

Allie

Quatorze ans avant

Ting. Ting. Ting. Ting.

Nos quatre verres à shot se réunissent en émettant un léger tintement avant que nous inclinions la tête en arrière et vers le bas du contenu. Le liquide me brûle l'haleine et me fait pleurer comme si j'avais mangé un piment jalapeno entier. Je cligne des yeux pour chasser mes larmes.

Sarah oups, Katie grimace, tandis que Logan et moi nous sourions. Ce sont mes nouveaux meilleurs amis depuis que j'ai déménagé à l'école de Manhattan pour mes dernières années de lycée. C'est toujours difficile d'être le petit nouveau, mais pas cette fois depuis que Katie et Sarah ont décidé le premier jour que j'appartenais à elles. Ils avaient raison, nous avons cliqué et six mois plus tard, j'ai l'impression de les connaître depuis la préparation, c'est à dire depuis combien de temps ils sont amis.

Joyeux anniversaire à moi, crie Logan au ciel. Sa voix grave s'élève au-dessus de nos voix les plus aiguës et transporte la brise marine salée sur l'océan qui s'assombrit. Ce soir, c'est la fête de son seizième anniversaire, donc il a toutes les raisons de crier de joie. Notre boisson sournoise avant la fête pourrait aussi avoir quelque chose à voir avec son exubérance inhabituelle.

Nous continuons tous les quatre à former un petit cercle face à face sur la plage. Sarah, Katie et Logan sont les seuls vrais amis que j'ai eu au cours de mes quinze années de vie, et la fête de ce soir sera ma première depuis que j'étais en nattes, sautant sur des châteaux gonflables et mangeant trop de bonbons. Je suis tellement excitée que je peux à peine contenir les rires qui bouillonnent et éclatent. J'ai passé des années à garder mes émotions cachées de la vue du public et, avec une main sur mon ventre, je les calme à nouveau.

Logan me lance un de ses regards intenses, ce qu'il semble faire souvent. Il m'a déjà dit qu'il n'arrivait pas à me comprendre et je suis d'accord avec ça. La fille mystérieuse me semble bien meilleure que la réalité. J'efface mes pensées du passé et avec lui, un mince voile de bonheur glisse sur mes traits. Je ne suis qu'un adolescent ordinaire, me dis-je en m'amusant avec mes amis.

Nous avons passé l'après-midi à faire un feu de joie et maintenant que tout est fait, il ne reste plus qu'à attendre l'arrivée de ses invités et peut-être se faufiler dans un autre verre de vodka. L'idée inspirée de cette fête sur la plage est venue de Katie. Elle est la demi-soeur de Logan et, âgée de seulement quelques mois, le connaît sans aucun doute mieux que quiconque. Logan n'aime pas que les gens fassent des histoires à son sujet, il préfère rester discret. Même lorsqu'il marque les points gagnants dans un match de basket ou obtient les meilleures notes en mathématiques, il semble gêné par cette attention.

Cette fête s’inscrit parfaitement dans les paramètres du sans chichi. Une trentaine d’amis pour une fête décontractée sur la plage autour d’un feu de joie. Le seul élément intéressant est que la nourriture est préparée par un traiteur, ce que tout le monde appréciera, j'en suis sûr.

Logan a son propre groupe d'amis, mais le week-end, lorsqu'il ne fait pas de sport, il passe souvent du temps avec nous, étudie ou regarde un film. Sarah et moi sommes des étudiants en pension, c'est ainsi que nous nous sommes rencontrés pour la première fois, et nous sommes toujours reconnaissants de passer du temps chez Katie et Logan Carlson, un immense appartement à deux étages à Midtown, à quelques pâtés de maisons de l'Empire State Building. Fondamentalement, chaque moment loin de nos petits dortoirs sans âme est apprécié. Ils ont la taille d'un placard à balais avec autant de confort et de personnalité.

Une fois par mois, nous sommes invités à passer le week-end avec la famille Carlson dans leur magnifique maison de plage à Southampton. Sarah plaisante souvent en disant qu'il s'agit plus d'un manoir de plage que d'une simple maison, et maintenant que je regarde l'immense bâtiment en bois niché dans les dunes de sable, elle a probablement raison. C'est luxueusement grand, mais ayant grandi dans un environnement similaire, je ne le remarque pas tellement.

Des lumières sur toute la largeur de la maison illuminent la terrasse comme un arbre de Noël. À travers les portes vitrées allant du sol au plafond, j'aperçois les silhouettes des traiteurs qui se déplacent dans la cuisine. Nous avons allumé le feu de joie à mi-chemin de la grande plage de sable, entre le chemin menant à la maison et l'eau. Juste assez loin de la vue de M. et Mme Carlson. Je suppose qu'ils ne seraient pas très heureux de nous voir boire de l'alcool.

Un autre? » demande Sarah, tendant déjà la main avec le petit verre vide entre le pouce et l'index. Allez, les filles, insiste-t-elle lorsque Katie et moi ne levons pas nos verres assez vite.

Logan regarde nos trois visages, hausse les épaules et, avec un sourire aux lèvres, il verse une autre tournée de vodka. Encore une fois, nos têtes penchent en arrière et nous le buvons. Cette fois, la brûlure semble plus douce. Une bouffée de chaleur monte lentement dans mon cou et sur mes joues.

Je regarde Katie et ses lèvres sont serrées comme si elle venait de sucer un quartier de citron.

Sarah, en revanche, ne semble souffrir d’aucune séquelle. Logan, où as-tu trouvé exactement une bouteille entière de vodka ? elle demande. J'ai besoin de ces connexions.

Logan rit. « Il doit y avoir un avantage à avoir des frères aînés. N'est-ce pas, Katie ?

Katie hoche la tête avec tant d'enthousiasme que ses longs cheveux noirs tombent en rideau sur son visage. Elle le remet sur son épaule et ses yeux marron foncé pétillent, peut-être à cause des effets de l'alcool ou peut-être d'un éclair de malice. J'apprends encore à interpréter toutes les nuances des expressions faciales des filles.

Mais un coup d'œil à Sarah et je sais qu'elle est prête à faire la fête. Elle passe un bras autour de Katie et de mes épaules en nous faisant un de ses câlins affectueux. Sarah est notre alpha. C'était immédiatement évident lorsque je l'ai rencontrée. La confiance suinte de tous les pores de son être. Un meneur de plaisir et parfois un peu d'ennuis. Rien de bien méchant. Juste assez de méchanceté pour faire de Katie et moi des adeptes heureux.

Nous faisons une gigue de bras liés non coordonnée qui nous fait presque tomber sur les fesses et fait doubler Logan dans un rire de ventre fendu. Avec ce genre d’encouragement, nos mouvements deviennent plus exagérés et ridicules. Mais nos bêtises sont interrompues par les cris d'un groupe d'amis de Logan qui surgissent à travers les dunes entre la plage et la maison.

Logan est rapidement distrait par le capitaine de l'équipe de basket-ball qui lui lance un beach-volley à la tête. Il l'attrape facilement d'une seule main, preuve supplémentaire de ses prouesses sportives. C'est une diversion suffisante pour que Sarah attrape la bouteille de vodka des mains de son autre main, sans même un mot de plainte de sa part. Logan est bientôt englouti par le groupe de gars qui huent et crient comme s'ils venaient de marquer le trois points gagnant contre leurs principaux rivaux.

L’air marin venant de l’océan résonne bientôt d’excitation alors que la fête commence enfin. Les gars se déplacent en foule vers le feu de joie qui dégage déjà un cercle de chaleur à travers le sable. Plus tôt, sous la direction de Logan, nous avons soigneusement placé chaque morceau de petit bois dans la fosse de sable sec, puis il a construit les bûches en forme de tipi autour. Tout cela était fait avec une telle précision que cela me faisait sourire ; Logan est un passionné de chiffres et de sciences. Je suis un peu envieuse parce que j'ai tendance à être plutôt une fille chaotique et qui vole par le siège de mon pantalon. Si jamais j’avais besoin d’un exemple démontrant que son approche de la planification fonctionne mieux, il me suffirait de regarder la façon dont les flammes dorées dansent dans et autour de la pile de bûches.

Logan se précipite vers nous, réussissant à s'extirper brièvement de ses amis. Sarah, garde cette vodka de ta vie, prévient-il. Avec le même sérieux, elle accepte.

Satisfait, il retourne rejoindre ses amis en courant. J'essaie de ne pas regarder la façon dont il se déplace facilement sur le sable, mais bien sûr, je le fais. Logan est un ami, mais ces derniers temps, il est devenu de plus en plus difficile de ne pas le voir comme quelque chose de plus.

Katie est bien consciente de l'impact de ses trois demi-frères sur le sexe opposé et elle fait de son mieux pour l'ignorer. Pour le bien de mon ami, j'évite de les reluquer. C'est plus facile à faire avec ses frères aînés, Hunter et Blake, qui ont la même carrure athlétique imposante de six pieds cinq pouces avec une beauté similaire et une surabondance de confiance. Cependant, Logan est une autre affaire. Je ne peux pas empêcher mes yeux de le suivre, observant son attitude calme et sérieuse dans chaque situation. Il regarde au-delà des choses évidentes et superficielles. Toujours en question et en approfondissant. Parfois, j'ai peur qu'il en voie trop.

Je regarde toujours Logan rire et plaisanter avec ses amis lorsqu'un groupe de filles arrive. Un couple de leurs parents possède une propriété un peu plus loin sur la côte, où ils passent le week-end. Les filles sont plutôt sympas, mais un peu trop riantes à mon goût. Je suis content de rester ici avec Katie et Sarah. Bien que cela puisse devenir bruyant avec Logan et les gars campant dans plusieurs grandes tentes qui ont été dressées sur la petite bande d'herbe sur le côté du pont. Ils crient déjà et se sont maintenant déplacés plus loin sur le sable pour une partie impromptue de beach-volley.

Je soupçonne que nous n'étions peut-être pas les seuls à avoir tiré quelques coups sournois.

C'est une nuit claire et fraîche avec une lune presque pleine qui envoie un miroitement sur l'océan sombre et calme. La lune, le feu de joie et plusieurs torches tiki disséminées sur le sable fournissent suffisamment de lumière aux fêtards. Deux longues tables en bois chargées de nourriture et de canettes de soda ont été installées de part et d'autre de l'allée sablonneuse. La musique sort d'un haut-parleur et si la maison n'était pas située à une extrémité isolée de la plage, les voisins se plaindraient déjà.

Katie, Sarah et moi restons à l'écart du groupe principal, observant les pitreries des gars alors qu'ils se bousculent dans le but d'impressionner les plus jolies filles avec leurs talents de volley-ball. Les gars peuvent être tellement ridicules parfois. Et puis il y a les filles qui applaudissent et appellent les mecs les plus sexy, dont Logan bien sûr. Nous nous appuyons tous les trois sur le grand tapis de pique-nique que nous avons étendu sur le sable plus tôt, en sirotant nos petits verres à shot remplis d'un liquide clair et plus ardent. Nous ne sommes pas antisociaux, c'est juste que nous sommes heureux de discuter tranquillement ensemble.

Eh bien, c'est ce que je pensais jusqu'à ce que Sarah demande avec une lueur espiègle dans les yeux : « Un de plus ? Je regarde mon verre, surpris qu'il soit à nouveau vide. Quand est-ce arrivé?

J'adore la soif d'aventure de Sarah. Elle est sauvage et il y a une petite partie de moi qui espère qu'une partie de son attitude enjouée déteint sur moi. J'en suis arrivé à la conclusion qu'au cours de mes quinze années de vie, j'ai été bien trop sérieux et sensé. L'histoire de ma famille pèse lourdement sur mes épaules, écrasant l'exubérance naturelle avec laquelle j'ai traversé mon enfance.

Je hausse les épaules, heureux de me rallier au consensus lorsque Katie annonce : « Oui, c'est reparti. »

Sarah penche la bouteille et verse encore de la vodka dans nos verres. Je lèche le déversement de ma main avant de les mélanger une fois de plus. Combien de tirs cela a-t-il fait maintenant ? Mon cerveau brumeux a du mal à se souvenir ou à s'en soucier lorsque cette fois, le liquide clair inonde mon corps d'une lueur chaleureuse. Une chaleur qui n'a rien à voir avec le fait d'être assis sur une plage par une soirée venteuse de début avril.

Peut-être devrions-nous ralentir un peu, je pense, mais ne le dites pas à voix haute à mes amis. Je ne veux pas être le buzzkill.

«Je vais nous chercher de l'eau», leur dis-je à la place. Je sursaute avant que Sarah puisse à nouveau remplir nos verres. Les vieilles habitudes ont la vie dure et peu importe à quel point je veux être plus insouciant et plus amusant, mon côté sensé continue de se développer. En plus, j'ai vraiment besoin de boire autre chose que de la vodka pure.

Je ne pense pas avoir mis trop longtemps à chercher trois bouteilles d'eau et à empiler quelques collations dans une assiette commune pour nous, mais au moment où je reviens, Sarah et Katie sont étalées sur le sable, riant de manière incontrôlable. Combien ont-ils eu de plus ?

La réponse me saute aux yeux lorsque je regarde la bouteille à moitié vide à côté d’eux. Wow, nous avons vraiment beaucoup bu, pas étonnant qu'ils aient l'air en désordre, et pour être honnête, ma tête tourne aussi comme si je venais de faire un tour en flipper à une foire d'État. Je n'ai jamais vraiment bu d'alcool fort auparavant, en fait, mon seul autre goût était le verre de champagne que mes parents m'avaient offert il y a quelques Noëls, donc je ne devrais pas être surpris de me sentir un peu ivre aussi.

Je place la nourriture et l'eau sur le tapis. « Hé, les filles, vous devriez manger quelque chose. Et bois de l’eau.

Katie essaie en vain de se mettre en position assise et tend la main devant elle. Au secours, je ne peux pas m'asseoir. Elle nous fait la moue.

Sarah et moi attrapons chacun un bras et tirons jusqu'à ce qu'elle soit debout.

Vous les filles, merci... Je vous aime toutes les deux, insulte-t-elle, puis tend étonnamment la main avec le petit verre à shot toujours serré entre ses doigts et demande: Puis-je en avoir un autre? Sarah et moi échangeons des regards. Je n'arrive pas à croire que Katie en veuille un autre.

Sarah semble bien mieux tenir le coup que Katie. Peut-être même qu’elle a aussi un côté sensé. Je lève la main pour empêcher Sarah de m'en servir une autre, puis je la regarde couler un peu dans le verre de Katie et pas beaucoup plus dans le sien.

Cette fois, quand Katie penche la tête, elle retombe sur le sable en riant. Sarah et moi avalons de l'eau, puis nous nous allongeons également sur le dos.

Combien de shots as-tu pris pendant que je prenais de l'eau ? Je demande à Sarah en souriant aux murmures inintelligibles mêlés de rires qui viennent de Katie entre nous.

Elle rit. Un seul, je le jure. Sa tête se tourne vers moi. Je pense que nous pouvons dire en toute sécurité que Katie ne supporte pas l'alcool.

Peut-être devrions-nous la faire monter dans sa chambre avant que quiconque ne voie à quel point elle est ivre.

Sarah est d'accord et nous nous lançons tous les deux avec une mission en tête. Amener Katie en toute sécurité dans sa chambre, devant ses parents et ses frères, puis la mettre au lit en toute sécurité.

Bien sûr, le plan a été plus facile à élaborer qu'à mettre en œuvre et il faut trente bonnes minutes plus tard avant de le réaliser. Puis, juste au moment où nous sommes sur le point de nous féliciter d'avoir Katie dans son lit, elle essaie de s'asseoir en annonçant qu'elle ne se sent pas très bien. Sarah et moi passons à l'action, déchirant les couvertures du lit, saisissant chacun un bras et traînant le poids mort de Katie dans sa salle de bain attenante. Heureusement, juste à temps.

Alors que Katie se soulève, j'ai du mal à retenir mon propre ventre. Me détourner et fermer les yeux ne m’aide pas.

Oh mon Dieu, je pense que si je reste ici une minute de plus, je vais aussi être malade, dis-je à Sarah.

«Sortez alors», crie Sarah. Je ne peux tenir les cheveux que d'une seule personne à la fois. Je sors de la salle de bain en courant, sans qu’on me le dise deux fois. «Va chercher encore de l'eau», me crie-t-elle.

J'y suis, lui dis-je et je pars si vite que je me cogne l'orteil sur un grand pouf en me précipitant vers la porte. Bon sang, ça fait mal, mais je ne m'arrête toujours pas et je cours dans les escaliers, le long du couloir et directement dans la large poitrine de Logan.

Ouf !

Hé, pourquoi est-ce pressé? Ses longs bras m'entourent alors qu'il me maintient en place, pressé contre lui. Je ne peux pas m'empêcher de respirer son parfum chaud et boisé mélangé à une dose de fumée de feu de joie. C'est assez délicieux après la scène dégoûtante que je viens de quitter à l'étage.

Êtes-vous d'accord? » demande-t-il avec un sourcil levé. Je devrais vraiment prendre du recul. C'est mon ami, ce qui veut dire que je ne devrais pas me tenir ici dans ses bras, le reniflant comme un chiot désespéré d'affection.

Bien sûr, je bégaie, levant mon regard de son T-shirt vers son visage. Une grosse erreur.

Logan me regarde si intensément, ses yeux plus sombres que d'habitude et remplis d'un mystère que je n'arrive pas à comprendre à travers la brume des lunettes à vodka. Tout ce que je sais, c'est qu'aucun garçon ne m'a jamais regardé ainsi et je ne sais pas quoi faire.

Il passe son pouce sur ma lèvre inférieure, puis se penche pour la remplacer par un baiser. C'est si doux. Le plus léger des contacts projette un éclair électrique à travers moi, court-circuitant ce qui reste de mes sens flous.

Je panique et je le repousse. Ses bras tombent instantanément sur le côté, ses mains plongeant profondément dans les poches de son jean.

«Je dois y aller», dis-je en regardant partout sauf lui. Je dois faire quelque chose... Euh, peut-être... Je ne sais pas comment finir ma phrase, alors je la laisse traîner là, soufflée par la brise, en espérant qu'il la ramassera et la terminera pour moi. Je veux qu'il dise quelque chose comme s'il me verra plus tard. Mais il ne le fait pas.

Au lieu de cela, il se détourne de moi et commence à s'éloigner. Dites à Sarah quand vous la verrez que je veux ma vodka. Il semble en colère.

Pas de retour. J'ai envie de crier à son recul, mais je ne le fais pas, et il sort par les portes vitrées sur le pont et retourne vers la fête sur la plage. Qu'est-ce que je viens de faire ? Aucun mec ne m'a jamais touché comme ça. Bien sûr, j'ai déjà été embrassé par un garçon, mais ce n'était qu'une seule fois et ce n'était pas très agréable.

Rien de tel que l'intimité du doux baiser de Logan à l'instant. Je suis si confus. Je n’ai jamais ressenti cette étrange sensation de battement et de nervosité au fond de mon estomac. Qui aurait cru qu'un simple baiser pouvait ressentir cela ?

Je secoue la tête et me dirige lentement vers la cuisine. Je prends trois bouteilles d'eau dans l'immense réfrigérateur à boissons. Katie et Sarah attendent mon retour et comme d'habitude, mon moi raisonnable a repris le contrôle.

Pour le