Guerre dans la jungle: Tactiques et stratégies dans des environnements hostiles

Par Fouad Sabry

Qu'est-ce que Guerre dans la jungle

La guerre dans la jungle ou la guerre dans les bois est une guerre dans les forêts, les jungles ou des environnements similaires. Le terme englobe les opérations militaires affectées par le terrain, le climat, la végétation et la faune des zones densément boisées, ainsi que les stratégies et tactiques utilisées par les forces militaires dans ces situations et environnements.

Comment vous bénéficierez

(I) d'informations et de validations sur les sujets suivants :

Chapitre 1 : Guerre dans la jungle

Chapitre 2 : Tatmadaw

Chapitre 3 : Urgence malaise

Chapitre 4 : Forces spéciales indiennes

Chapitre 5 : Chindits

Chapitre 6 : Opérations spéciales

Chapitre 7 : Orde Wingate

Chapitre 8 : Robert Grainger Ker Thompson

Chapitre 9 : Assaut aérien

Chapitre 10 : Armée indonésienne

(II) Répondre aux principales questions du public sur la guerre dans la jungle.

À qui s'adresse ce livre

Professionnels, étudiants de premier cycle et des cycles supérieurs, les passionnés, les amateurs et ceux qui souhaitent aller au-delà des connaissances ou des informations de base pour tout type de Jungle Warfare.

• Langue: Français
• Éditeur: Un Milliard De Personnes Informées [French]
• Date de sortie: 29 mai 2024

Aperçu du livre

Guerre dans la jungle

Tactiques et stratégies dans les environnements hostiles

Fouad Sabry est l'ancien responsable régional du développement commercial pour les applications chez Hewlett Packard pour l'Europe du Sud, le Moyen-Orient et l'Afrique. Fouad est titulaire d'un baccalauréat ès sciences des systèmes informatiques et du contrôle automatique, d'une double maîtrise, d'une maîtrise en administration des affaires et d'une maîtrise en gestion des technologies de l'information de l'Université de Melbourne en Australie. Fouad a plus de 25 ans d'expérience dans les technologies de l'information et de la communication, travaillant dans des entreprises locales, régionales et internationales, telles que Vodafone et des machines commerciales internationales. Actuellement, Fouad est un entrepreneur, auteur, futuriste, axé sur les technologies émergentes et les solutions industrielles, et fondateur de l'initiative One billion knowledge.

Un milliard de connaissances

Guerre dans la jungle

Tactiques et stratégies dans les environnements hostiles

Fouad Sabry

Copyright

Jungle Warfare © 2024 par Fouad Sabry. Tous droits réservés.

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Couverture conçue par Fouad Sabry.

Bien que toutes les précautions aient été prises dans la préparation de ce livre, les auteurs et les éditeurs n'assument aucune responsabilité pour les erreurs ou omissions, ou pour les dommages résultant de l'utilisation des informations contenues dans ce livre.

Table des matières

Chapitre 1 : Guerre dans la jungle

Chapitre 2 : La Tatmadaw

Chapitre 3 : Urgence malaise

Chapitre 4 : Forces spéciales de l'Inde

Chapitre 5 : Les Chindits

Chapitre 6 : Opérations spéciales

Chapitre 7 : Orde Wingate

Chapitre 8 : Robert Grainger Ker Thompson

Chapitre 9 : Assaut aérien

Chapitre 10 : L'armée indonésienne

Appendice

À propos de l'auteur

Chapitre 1 : Guerre dans la jungle

La guerre dans les jungles, les forêts ou d'autres zones comparables est connue sous le nom de « guerre de jungle » ou « guerre des bois ». L'expression fait référence à la fois aux techniques et aux tactiques employées par le personnel militaire dans ces circonstances et à ces endroits, ainsi qu'aux opérations militaires influencées par la topographie, le climat, la faune et la flore des zones fortement boisées.

Les conséquences de la jungle sur les opérations militaires sont nombreuses. Une végétation dense peut entraver les lignes de vue et les arcs de feu, mais elle peut également offrir beaucoup de couverture pour la dissimulation et des matériaux pour les fortifications. En raison de la difficulté de l'approvisionnement logistique et du transport dans la jungle, qui manque souvent de routes décentes, la mobilité aérienne est privilégiée. Les ressources d'ingénierie sont cruciales en raison des problèmes de transport, car elles sont nécessaires pour développer des ponts, des aérodromes et de meilleures routes et systèmes d'eau. De plus, en raison des nombreuses maladies tropicales qui doivent être évitées ou traitées par les services médicaux, l'environnement de la jungle peut être fondamentalement nocif. Le déploiement à grande échelle de tout type de force, y compris les forces blindées, peut être difficile en raison du terrain. Les tactiques et le leadership efficaces des petites unités sont mis en avant dans les combats réussis dans la jungle.

Les stratèges militaires ont étudié de manière approfondie la guerre dans la jungle, et les deux camps de nombreuses batailles, telles que la Seconde Guerre mondiale, la guerre du Vietnam et la révolution nicaraguayenne, s'en sont fortement appuyés dans leur planification.

Les forêts ont été des lieux cruciaux pour bon nombre des guerres les plus célèbres de l'histoire. Par exemple, les Germains ont tendu une embuscade aux Romains dans les bois lors de la bataille de la forêt de Teutoburg en 9 de notre ère entre les Romains et les tribus germaniques.

Les forces impériales japonaises ont pu avancer sur tous les fronts au début de la guerre du Pacifique en Extrême-Orient. Ils se faufilèrent à plusieurs reprises à travers les troupes britanniques stationnaires basées sur les barrages routiers pendant la campagne de Malaisie afin de couper la ligne d'approvisionnement britannique et d'attaquer les défenses britanniques de toutes les directions.

Au début de 1942, les premières batailles de la campagne de Birmanie ont eu une atmosphère similaire et ont conduit à l'une des plus longues retraites de l'histoire militaire britannique. La majorité des soldats de l'armée indienne britannique pensaient que les Japonais étaient inarrêtables dans la jungle lorsqu'ils ont quitté la Birmanie.

3 500 membres des Chindits, une unité spéciale, ont mené l'opération Longcloth, une mission de pénétration profonde en Birmanie sous contrôle japonais, en février 1942. Ils entrèrent à pied et transportèrent des provisions avec des mulets. Bien que l'opération ne soit pas un succès militaire, elle donne aux Alliés une meilleure propagande car elle démontre que les forces alliées peuvent se déplacer et se battre avec succès dans la jungle loin des autoroutes. Orde Wingate, l'excentrique commandant Chindit, reçut les moyens d'étendre son commandement au niveau divisionnaire à la suite du succès de la propagande, et l'USAAF envoya le 1er groupe de commandos aériens pour soutenir ses activités. L'accessibilité du transport aérien a transformé les décisions opérationnelles de Wingate. L'opération Thursday a commencé en février 1944, lorsque le soutien du transport aérien a été accordé à la 1re Air pour permettre aux Chindits d'établir des avant-postes approvisionnés par l'air loin derrière les lignes ennemies à partir desquels des patrouilles de combat agressives pouvaient être envoyées pour perturber les formations d'échelon arrière et obstruer les lignes d'approvisionnement japonaises. Afin de défendre les ouvriers qui construisaient la route de Ledo, la 18e division japonaise fut contrainte de retirer les troupes de première ligne du conflit avec la Force X, qui se déplaçait à travers le nord de la Birmanie. Une base pouvait être abandonnée et déplacée dans une autre zone éloignée si les Japonais s'en approchaient suffisamment pour être à portée d'artillerie. Au cours des décennies suivantes, la capacité de maintenir des bases qui dépendaient uniquement de la puissance aérienne servirait de modèle pour de nombreuses autres opérations de nature similaire.

Grâce à l'entraînement que recevaient les forces régulières, à l'exemple des Chindits et aux nouvelles tactiques divisionnaires, les unités régulières de la XIVe armée furent en mesure d'évaluer l'ennemi et la jungle après la première mission des Chindits. Lorsque les Japonais commencèrent leur assaut sur l'Arakan à la fin de 1943, ils se glissèrent derrière les lignes alliées pour attaquer la 7e division d'infanterie indienne par derrière, prenant le contrôle du quartier général de la division. Contrairement aux cas précédents, les forces alliées ont résisté à l'attaque et ont reçu des fournitures par parachute. Les Japonais ne parviennent pas à pénétrer dans le périmètre de la boîte fortifiée lors de la bataille de la boîte administrative, qui se déroule du 5 au 23 février. Les Britanniques se retirèrent à nouveau dans la zone de protection d'Imphal et de la redoute de Kohima alors que les Japonais tournaient leur attaque vers le front central. Les divisions britanniques de tête rencontrèrent les forces japonaises alors qu'elles commençaient à se retirer sur les lignes défensives entourant Imphal, mais contrairement au passé, elles adoptèrent l'attitude selon laquelle les forces japonaises derrière elles étaient également coupées que les Britanniques. Parce que les deux forces utilisaient la jungle à leur avantage, la bataille le long des autoroutes menant à Imphal avait des cartes de scénario qui ressemblaient à un morceau de gâteau marbré. L'utilisation de l'appui aérien comme arme offensive pour remplacer l'artillerie et comme outil logistique pour déplacer le personnel et les fournitures a été un autre ajustement important apporté par les Britanniques. Par exemple, la 5e division d'infanterie indienne a été transportée directement du front central, qui était soudainement plus calme, jusqu'au front d'Arakan, et a été en action quelques jours après son arrivée. À la fin de la saison de campagne, les Japonais se retirèrent complètement de Kohima et d'Imphal.

Les leçons apprises en Birmanie sur la façon d'utiliser le transport aérien pour déplacer les troupes et s'engager dans la guerre dans la jungle serviraient de base à des batailles à grande échelle dans la jungle lors de conflits futurs.

Plusieurs officiers britanniques, dont Freddie Spencer Chapman, ont réussi à échapper à la capture et à fuir dans la jungle du centre de la Malaisie après la chute de la Malaisie et de Singapour aux mains des Japonais en 1942. Là, ils ont aidé à organiser et à former des bandes de communistes chinois locaux légèrement armés pour former une puissante force de guérilla contre les occupants japonais. Les premières unités de guerre dans la jungle mentionnées ci-dessus ont probablement été formées à la suite des efforts désespérés de plusieurs officiers britanniques déterminés.

Le type de guerre peu orthodoxe, de faible intensité, de style guérilla, connu sous le nom de guerre de jungle, a été développé en partie par les Britanniques et les Australiens. De petits corps de soldats et d'irréguliers composaient la Force V et la Force 136 ; Ils n'avaient que de petites armes et des explosifs, mais ils étaient bien entraînés aux techniques de guérilla, en particulier au combat rapproché, et ils se battaient derrière les lignes ennemies. Le détachement 101 de l'OSS, une organisation de liaison américaine, les a dirigés, armés et dirigés jusqu'à ce qu'ils soient rejoints en Birmanie par des combattants kachin dirigés par les Américains.

L'unité spéciale Z dirigée par l'Australie, une autre petite force combattant en Extrême-Orient, a mené 81 opérations secrètes sur le théâtre du Pacifique Sud-Ouest, dont certaines comportaient une guerre dans la jungle.

Après la guerre, les guérilleros du Parti communiste malais (MCP) se sont retournés contre le Commonwealth en 1948, affinant davantage leurs connaissances du combat dans la jungle pendant l'urgence malaise. Des tactiques spéciales comme le suivi des combats (d'abord en utilisant des traqueurs natifs), le combat rapproché (les tactiques ont été développées par des soldats qui n'étaient protégés que par des masques d'escrime et se traquaient et se tiraient dessus sur le terrain d'entraînement de la jungle avec des fusils à air comprimé), les petites opérations en équipe (qui ont conduit aux équipes d'opérations spéciales typiques de quatre hommes) et le saut d'arbre (parachuté dans la jungle et sous la pluie).

La combinaison de la guerre tactique dans la jungle avec la guerre psychologique, économique et politique stratégique de « gagner les cœurs et les esprits » en tant que stratégie globale de contre-insurrection était d'une plus grande importance. Les rebelles communistes qui ont survécu à l'état d'urgence malais ont été expulsés dans la brousse près de la frontière thaïlandaise en 1960, où ils sont restés jusqu'à ce qu'ils mettent fin à