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Un marine comme daddy
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Livre électronique127 pages1 heure

Un marine comme daddy

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À propos de ce livre électronique

Mon héros de la marine sexy veut que je l'appelle « daddy ».

 

Je ne cherchais pas une histoire d'amour. Je passe mes samedis soir chez moi avec mes deux hommes préférés : Ben & Jerry. Puis Dane frappe à ma porte. Grand, tatoué, tout en muscles. Il me veut et n'acceptera pas que je dise non.

 

Il dit que je suis sa « chérie » et il me demande de l'appeler « daddy ».

 

Le jour, il me traite comme une dame. La nuit, il m'attache et me fait des choses cochonnes qui me font perdre la tête.

 

Et même si ça me paraît très coquin, je commence à avoir envie de l'appeler « daddy »…

LangueFrançais
Date de sortie19 avr. 2024
ISBN9798224307685
Un marine comme daddy

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    Aperçu du livre

    Un marine comme daddy - Lee Savino

    1

    Les papiers officiels sont sur le siège avant de ma voiture, et peu importe à quel point j’ai essayé de les ignorer, ils ne sont allés nulle part.

    Seulement vingt-huit ans et divorcée. C’est vraiment triste ! commente mon cerveau, et je ne peux qu’être d’accord. La seule chose que je pensais avoir réussie dans la vie — épouser mon chéri du lycée — s’est mal terminée.

    Tandis que je m’apitoie sur mon sort, je jette les documents sur la banquette arrière et me rends à mon café préféré. Je regrette presque de ne pas m’être rendue dans un établissement appartenant à une chaîne et qui aurait eu un drive au lieu d’aller au Fort de Café, mais avec un nom comme ça, je leur serai toujours fidèle.

    Je suis tellement perdue dans mes pensées que je me prends les pieds dans les jolies sandales que j’ai tirées du fond de mon placard en l’honneur de cette belle journée printanière. Mon orteil heurte le trottoir et je manque de tomber, agitant les bras comme une idiote.

    — Bordel, marmonné-je.

    Je regarde ensuite nerveusement autour de moi pour voir si quelqu’un m’a entendue. Ma mamie me dit toujours que je n’ai pas de filtre, que je dis tout ce qui me passe par la tête sans réfléchir.

    « Et tu es têtue, aussi », ajoutait toujours mon papy.

    Alors que j’entre dans le Fort de Café, je me rends compte que mon papy a essayé de me prévenir. Il m’a dit que Chad n’était pas bien pour moi, on s’est disputés à ce sujet, et j’ai fini par me barrer et m’enfuir avec Chad pour me marier à vingt ans.

    Huit ans plus tard, j’ai les papiers du divorce et le cœur brisé. Ce que je regrette le plus, c’est que papy est mort avant de pouvoir me dire : « Je te l’avais bien dit. »

    Je pousse la porte un peu trop fort et je suis horrifiée de la voir s’ouvrir brusquement et heurter un homme en train de faire la queue. Ce n’est pas entièrement ma faute : le café est petit et l’homme est bâti comme une armoire à glace.

    Il se tourne pour voir qui l’a frappé, ses lunettes de soleil réfléchissantes penchées vers moi, et la vue de ce canon d’un mètre quatre-vingt-deux tout en muscles fait s’envoler toutes pensées concernant mon ex.

    Waouh ! s’exclame mon cerveau avant d’ajouter : Ne dis rien de bête.

    Je lui fais un sourire charmeur, et la commissure de ses lèvres se courbe. Mon cerveau est encore en train de fanfaronner quand ma sandale, toujours déterminée à saboter ma journée, décide de me faire trébucher à nouveau.

    Évidemment, le canon musclé me rattrape et j’ai droit à une vue en gros plan sur les énormes muscles sous ses beaux tatouages.

    — Oh là là, soufflé-je. Vous êtes tout en muscles.

    Mon cerveau pousse un petit cri horrifié.

    Les pattes d’oie autour des lunettes de soleil se creusent.

    Idiote, siffle mon cerveau. À ma grande horreur, ma bouche continue à parler.

    — Je veux dire, on dirait que vous pourriez soulever ma voiture et la jeter. J’arrive à peine à aller à la salle de sport.

    Ta gueule, ta gueule. Mes joues deviennent écarlates sous l’examen des lunettes de soleil.

    Mon sauveur me repose, une grande main dans le bas de mon dos. Il me parcourt du regard et je me fige, sachant qu’il me mate.

    Le canon musclé sourit. Mes genoux se transforment en compote et je me mets presque à baver. Sans parler de l’état de ma culotte… Je me note mentalement de faire une lessive aujourd’hui.

    Il se tourne vers la barista.

    — Je lui paie ce qu’elle veut.

    M. Muscles s’écarte et la barista, qui a aussi l’air un peu hébétée par la vue spectaculaire de son client, me regarde, les yeux écarquillés.

    Ma langue choisit ce moment pour s’enrouler sur elle-même.

    — Allez, commande quelque chose, m’ordonne doucement le canon d’une voix à la fois grave et tendre.

    Il me fait ce sourire Colgate qui pourrait faire s’envoler ma culotte.

    Mon cerveau arrête de me réprimander et tombe en pâmoison. Par chance, je commande la même boisson depuis quinze ans. Je me tourne et la répète à la barista, qui a l’air prête à sauter sur M. Muscles. Ses joues sont aussi rouges que les miennes.

    Une main toujours dans mon dos, le canon ajoute sa commande, dépose un billet sur le comptoir et m’escorte pour que nous attendions nos boissons.

    La barista l’appelle pour lui demander s’il veut sa monnaie et il secoue la tête en souriant. Elle rougit encore plus et glisse une mèche de cheveux derrière son oreille d’un air faussement timide.

    L’espace d’une seconde, mon cœur se serre. La barista est grande et fine et a l’air d’être le genre de fille qui flirterait avec un canon musclé comme celui-là. Mais alors, M. Muscles se tourne vers moi.

    Mâchoire ciselée, lèvres pulpeuses et un petit sourire ; mon corps fait le calcul et le résultat est alléchant.

    Pitié, faites que je ne dise rien de bête.

    — Vous n’étiez pas obligé de faire ça.

    — Je sais, dit-il de sa voix rocailleuse. J’en avais envie.

    Sa main est toujours dans mon dos ; il ne me touche plus, mais elle est assez proche pour que je sente sa chaleur, comme si je pouvais tomber à tout instant. Ce qui est parfaitement possible, et pas seulement à cause de mes stupides sandales. Peut-être qu’il a simplement l’habitude que les femmes soient sur le point de défaillir en le rencontrant, mais son attitude protectrice me fait penser à la façon dont mon papy escortait ma mamie et la traitait comme si elle était la chose la plus précieuse au monde.

    — Euh, j’aimerais vous dire que je ne dis pas toujours la première chose qui me passe par la tête, mais ça m’arrive tout le temps. Ma mamie dit que j’ai deux oreilles et une bouche pour écouter deux fois et parler une fois.

    Son sourire s’élargit.

    — Ça a marché pour toi aujourd’hui.

    — La semaine a été rude, avoué-je. Je viens de recevoir les papiers du divorce après un an de séparation.

    Mon cerveau grimace, mais M. Muscles ne semble pas révulsé par la mention de mon ex.

    Il penche la tête sur le côté.

    — Désolé de l’apprendre.

    — Ne le soyez pas. J’essaie de me dire que c’est une bonne chose. Il…

    M’a trompée pendant des années, m’a fait subir des violences morales et verbales, a menti dans mon dos…

    — … devait partir.

    Tais-toi, Cassie, tais-toi. Arrête de parler.

    — Dans ce cas, je suis content qu’il soit parti, dit-il sombrement.

    Je cherche une façon intelligente et séduisante d’arrêter de parler de ma vie pathétique, et je remarque un tatouage sous sa manche.

    — Il est mignon, ce chien.

    Je me maudis en silence. Sous les mots « Devil Dog » se trouve un bulldog en train de grogner, un cigare dans la gueule. Tout sauf mignon.

    — Enfin, peut-être que « mignon » n’est pas le mot.

    Mon cerveau abandonne l’idée de me faire taire et décide que je devrais simplement déménager en Alaska.

    M. Muscles me sourit comme s’il n’avait jamais rien vu d’aussi mignon que moi. C’est incroyable de voir ce grand bonhomme bourru en train de me sourire, entièrement focalisé sur moi.

    C’est un peu rebutant.

    — Désolée ! m’exclamé-je, un peu essoufflée. Je ne devrais vraiment pas parler le matin avant d’avoir bu un café.

    — Tout va bien, chérie.

    Sa douce voix éraillée me rend toute chose. Je jette un nouveau coup d’œil à son tatouage et remarque qu’il est écrit « USMC » en dessous.

    — Les marines ! Mon papy était marine. Maintenant je sais d’où viennent tous ces muscles.

    La façon dont il se tient me paraît familière ; elle me rappelle le maintien qu’avait toujours mon papy. Je peux parfaitement l’imaginer en uniforme… et sans.

    Arrête de le fixer, Cassie. Je ne peux pas m’en empêcher, cependant. L’homme, que j’ai commencé à appeler mentalement « Devil Dog », est le plus beau spécimen de virilité qu’il m’ait été donné de voir. Après quelques secondes passées à l’étudier, je m’aperçois que ses cheveux sont un peu

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