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Le crime dans la peau
Le crime dans la peau
Le crime dans la peau
Livre électronique78 pages1 heure

Le crime dans la peau

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À propos de ce livre électronique

Y a-t-il un monstre qui sommeille en chaque individu ? La vengeance peut-elle être une réparation pour un passé où l’innocence de jeunes années a été dérobée ? Il peut être parfois difficile de faire preuve de discrétion, d’oublier et de progresser. Ce mardi de l’an 2000, la ville de Lille est secouée par la terrible découverte d’un corps atrocement mutilé. La terreur s’empare de la population qui fixe ses yeux sur l’enquêteur Durant, tous attendant anxieusement des réponses. Cependant, personne ne se doutait de la tournure que cette affaire allait prendre…


À PROPOS DE L'AUTRICE 


Bénie Maria Basseka Kandza est passionnée par l’histoire et les anecdotes, et son amour pour ces domaines est indéfectible. Elle tire son inspiration d’écrivains célèbres tels qu’Agatha Christie et Stephen King.
LangueFrançais
Date de sortie11 août 2023
ISBN9791037796998
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    Le crime dans la peau - Bénie Maria Basseka Kandza

    Bénie Maria Basseka Kandza

    Le crime dans la peau

    Roman

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    © Lys Bleu Éditions – Bénie Maria Basseka Kandza

    ISBN : 979-10-377-9699-8

    Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.

    La peur est une lâche sournoise.

    I

    La nouvelle

    La justice est un simple mot, comme bien d’autres. En réalité, l’Homme est juste ; c’est la vie qui en fait le contraire dans un monde où la loi se place au-dessus de tout. Il se sent démuni quand cette justice ne lui est pas rendue. Advient la loi du plus fort, la loi des sentiments… Sentiments de haine, de vengeance, sentiment d’injustice. L’être humain dans sa beauté impure est capable du meilleur, mais également du pire. Tel qu’il est dit à travers et au-delà des frontières, tant qu’on vit, on n’a point tout vu.

    Parfois, une fleur douce à l’odeur envoûtante renferme un poison ravageur. Je pourrais vous conter des histoires toutes aussi stupéfiantes les unes que les autres, des histoires dévoilant le diable qui sommeille en l’Homme, ce doyen de la ruse à la langue charmeuse d’âmes naïves. Oui, des histoires, il en existe plein. Certaines sont réelles, d’autres fictives, mais se trouve-t-il vraiment une démarcation entre les deux ? Nous connaissons une époque où tout est possible. Crois et tu reçois, patiente et tu verras.

    La nouvelle venait de tomber. Ce mardi 2000, la ville de Lille se réveilla avec l’annonce de l’horrifiante découverte d’un corps sauvagement mutilé.

    Par un temps pluvieux, l’enquêteur Pierre Durant tenait entre ses mains froides un carnet dont il ne se séparait quasiment pas. Occupant un siège dans un coin d’un train roulant à l’allure d’un lièvre fou, il contemplait les gouttes d’eau qui s’écrasaient sur la vitre. À peine sa carrière décollait-elle que cette affaire lui tombait dessus, remettant ainsi toutes ses croyances en cause.

    Ce n’est pas un hasard, se disait-il.

    D’ailleurs, vous en conviendrez, le hasard n’existe pas, ce sont les circonstances, des moments de vie, des événements aléatoires qui conduisent à des instants prédestinés. Nous suivons un chemin tout tracé, nous traversons certains épisodes dans l’inconscience la plus totale. Ne vous est-il jamais arrivé qu’une journée s’écoule en ressentant cette impression de déjà-vu, de déjà-vécu, avec des flashes qui vous ramènent à l’instant présent ?

    Vêtu d’un manteau gris, debout dans ses chaussures en cuir noires recouvertes de gouttes d’eau, il se tenait à l’entrée de la gare de Lille Flandres sillonnant les enivrés à la recherche de quelqu’un… Qui ? Lui-même n’en avait aucune idée.

    Il se retourna, faisant face à cette voix masculine qui venait de prononcer son nom. Leurs yeux se rencontrèrent et aussitôt l’homme adopta une étrange stature, sa main droite tendue sur son front et son fessier drôlement serré, car bien que jeune, l’enquêteur avait franchi les grades de sa récente carrière, s’attribuant ainsi le respect incontestable de certains.

    Devant lui, un visage neutre le regardait sans broncher. D’une taille moyenne, portant de grandes lunettes supportées par un nez crochu, son interlocuteur semblait épuisé… Le malheureux avait dû patienter longtemps avant l’arrivée de ce fin limier tant attendu.

    Sans plus attendre, les deux hommes se mirent en route.

    En voiture, il regardait s’animer la ville qu’il découvrait, fasciné par les grands bâtiments historiques qui défilaient sous ses yeux. L’architecture de la cité mélangeait l’ancien et une pointe de modernité. Dommage que sa première venue à Lille fut engendrée par cet incident… La nouvelle s’était répandue à la manière d’un virus. Tout le voisinage et même les journalistes locaux se tenaient devant la maison de l’horreur, comme ils la baptisèrent immédiatement.

    Les habitants se levaient avec cette nouvelle. Dans cette ville d’ordinaire paisible, rien ne présageait qu’un tel drame aurait pu se produire. L’arrivée de l’enquêteur parisien rendait en outre les gens plus inquiets, lesquels s’interrogeaient. Un meurtrier rôdait désormais dans les rues. Était-ce un tueur en série ? Quelles étaient les personnes les plus exposées à ce fauve enragé ? Une paranoïa collective gagnait la foule que les policiers essayaient tant bien que mal d’éloigner de la scène de crime.

    Quelle tristesse de voir des êtres ne s’unir qu’après une tragédie ! Quelle tristesse de les voir sortir de leurs bastilles seulement pour partager leurs peines, leurs inquiétudes, leurs peurs,

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