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L’épée de lumière - Tome 1
L’épée de lumière - Tome 1
L’épée de lumière - Tome 1
Livre électronique180 pages2 heures

L’épée de lumière - Tome 1

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À propos de ce livre électronique

Shin, Ethan et Tia sont des étudiants ordinaires. Grâce à des mystérieux messages, ils vont découvrir une technologie capable de les transporter vers un autre monde. Poussés par une étrange curiosité, ils réaliseront très vite que leurs destinées sont bien plus grandes qu’ils ne le pensaient…


À PROPOS DE L'AUTEUR


Dans L’épée de lumière - Tome 1, Jean-Baptiste explore son monde imaginaire et nous propose une suite infinie de possibilités.
LangueFrançais
Date de sortie25 mai 2022
ISBN9791037752192
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    Aperçu du livre

    L’épée de lumière - Tome 1 - Jean-Baptiste

    1

    Message

    Août 2009

    Dans une lointaine contrée, divisée en quatre parties distinctes. Au cœur du nouveau territoire de la lave, isolé des yeux du monde par un rideau d’impressionnantes montagnes, plus hautes les unes que les autres, était nichée « Zhar », où récemment eut lieu le couronnement de « Kosmar » le nouveau roi du feu.

    Celui-ci avait en tête de venger l’ancien monarque. Seul, dans la salle du trône, le souverain attendait impatiemment son capitaine de garde.

    — Maître, vous avez demandé à me voir ?

    — Ferme la porte, restons discrets et dis-moi où en sont les troupes ?

    — Mon seigneur, les effectifs progressent comme prévu, d’ici à la fin du mois, nous devrions atteindre les dix mille hommes. Le passage dans les montagnes est sur le point d’être achevé.

    — L’heure de la revanche approche.

    Pendant ce temps, en Europe, où vit « Shin » un grand jeune homme aux yeux verts, aux cheveux bruns mi-longs de dix-neuf ans et sa grande sœur « Shura », petite jeune fille aux yeux bleus, aux cheveux longs châtains de vingt et un ans, très cultivée et toujours à se chamailler avec son frère.

    Celui-ci est un grand aventurier dans l’âme mais a le don de se mettre dans des situations problématiques ou inextricables. Shura et Shin habitent seuls car leurs parents travaillent à l’étranger.

    Septembre 2009

    Journée importante, pour nos deux amis, celui de la rentrée universitaire. Le réveil n’arrêtait pas de sonner et comme à mon habitude, j’avais du mal à me lever et tous les matins, je me disais qu’il fallait que je me couche plus tôt, mais rien n’y faisait.

    Lorsque j’entendis hurler ma sœur :

    — Shin ! Grouille-toi ! Lève-toi !

    D’une petite voix encore endormie :

    — Oui ! Oui ! T’inquiète.

    Quelques minutes plus tard, ne voyant toujours pas son frère apparaître, Shu décida, donc, d’aller le secouer un peu.

    Évidemment, elle le trouva encore affalé dans son lit et sourd à l’appel tonitruant du réveil. La jeune fille décida de s’en mêler et d’un bond, sauta sur Shin et lui dit avec un petit sourire en coin :

    — Ah ! Bah, te voilà enfin réveillé !

    — Avec un tel réveil, qui ne le serait pas !

    — Tu n’as qu’à te réveiller tout seul.

    — Peut-être bien…

    — Allez, dépêche-toi, ton petit-déj’ est prêt.

    Pendant ce temps, mon ami d’enfance, « Ethan », un jeune homme blond aux cheveux mi-longs aux yeux bleus, un petit génie de dix-neuf ans, m’attendait déjà au coin de la rue.

    Il avait l’habitude d’attendre car il me savait incapable d’être ponctuel. Enfin il me vit déboucher du coin de la rue à la vue de son sourire moqueur, je lui dis :

    — Je sais, je sais, comme d’hab.

    — Toi et la ponctualité ça fait deux.

    — On ne change pas une équipe qui gagne.

    En riant, nous prenons le chemin de l’école. Parvenus devant cette grande bâtisse, je pouvais apercevoir l’émerveillement sur le visage de mon ami, tandis que je ne partageais pas le même enthousiasme. Arrivés dans l’entrée, direction l’amphithéâtre.

    Le cours à peine commencé, je vis le visage d’Ethan se figer. C’est là qu’il me murmura aussitôt à l’oreille :

    — Dis, elle ne te rappelle pas quelqu’un, la fille au premier rang ?

    — Laquelle ? Y en a pas qu’une !

    — Celle sur ta droite.

    — Euh, elle est censée me dire quoi ?

    — Elle ressemble drôlement à une personne qu’on connaît.

    — Nan, rien pour moi

    — Maintenant que tu le dis, on dirait Tia.

    — On vérifiera ce midi à la cafeteria, juste au cas où.

    Après ces longues heures assis à écouter, à écrire, la sonnerie retentit annonçant l’heure du déjeuner.

    S’en suit une bataille acharnée, avec pour seule motivation d’avoir les meilleurs plats et de s’installer à une table convenable. Lorsqu’une voix derrière nous nous demanda :

    — Puis-je me joindre à vous ?

    Levant les yeux, je la dévisageai, c’était une jeune femme aux yeux noisette, aux cheveux longs d’une couleur châtain foncé, avec ce petit sourire, je la reconnus tout de suite. D’une voix ahurie :

    — Tia…

    Elle avait bien grandi depuis son départ à l’étranger. Réunis tous les trois, l’heure de pause passa très vite, beaucoup trop de choses à nous raconter. Interrompus par la sonnerie stridente de la reprise des cours. Tia nous proposa :

    — On se retrouve à l’entrée devant le distributeur, après les cours ?

    — No problem.

    Après quatre heures interminables, nous filâmes au lieu de rendez-vous, là où elle nous attendait déjà avec impatience. Je leur proposai :

    — Et si on allait boire un verre dans un endroit tranquille ?

    — Ça me va.

    — Il y a un café non loin d’ici, on sera posé.

    — On te suit.

    Arrivés devant ce vieux café, remis au goût du jour par les nouveaux propriétaires, tout en gardant son cachet d’autrefois, nous prîmes place dans un coin de la salle, sur de très confortables banquettes de cuir rouge rétro.

    Et nous partîmes dans nos innombrables souvenirs, les bons comme les mauvais. Voyant l’heure tardive, je dis aux deux autres :

    — Il se fait tard, on devrait rentrer.

    — Oh que oui, à demain !

    Une fois le domicile regagné, je vis ma sœur étendue sur le canapé, elle m’attendait et me demanda pourquoi j’avais été si long.

    Il était bien tard et elle me mitrailla de questions. Je restais néanmoins évasif sur le sujet et montais directement dans ma chambre.

    Les jours suivants s’enchaînèrent routiniers. La journée en cours, clôturée par la fin d’après-midi au café avec mes amis avant de rentrer chez moi.

    Tout se passait bien, jusqu’au jour avant les vacances où je reçus un drôle de message. Pensant à une erreur, je n’y prêtais pas attention. Mais quelques jours plus tard, je reçus un deuxième message du même type accompagné d’un troisième deux jours après.

    Je commençais à trouver cela bizarre, je décidai d’aller voir Ethan. Sur le coup il ne comprit pas non plus. Réunis au café comme à notre habitude, nous planchions sur le sujet, Ethan s’écria :

    — À quoi cela rime-t-il ? Cela ne veut rien dire !

    — Toi qui es sensé, tu devrais trouver.

    — Si je le savais, on n’en serait pas là !

    Tia sentit la colère monter de nous voir nous chamailler et rétorqua :

    — Calmez-vous ! De vrais gamins ! Cherchez une solution au lieu de vous prendre la tête.

    — Donc, reprenons depuis le début, premièrement, Shin tu as reçu ces messages, donc la personne qui te les a envoyés, pensait que tu pouvais les déchiffrer, ce qui n’est pas le cas.

    — Même pas drôle !

    — C’était trop tentant. Bon, deuxièmement cela ne veut rien dire, même les formes n’ont aucun sens.

    Dans la soirée, le serveur nous apporta enfin nos boissons. D’un geste maladroit, celui-ci fit choir toutes nos notes à terre.

    En les ramassant, Ethan eut comme un éclair de génie, il comprit qu’en réalité les trois messages n’en formaient qu’un. Il les superposa face à la lumière et ajouta :

    — Pourquoi, n’y ai-je pas pensé plus tôt ?

    — Parfois la solution est si simple qu’on ne la trouve pas forcément.

    — On dirait des coordonnées ! Je vais tenter une géolocalisation.

    Et nous eûmes la surprise de constater que les informations géographiques nous désignaient un endroit assez proche dans la ville.

    Après un vote unanime, notre décision était prise la curiosité aidant d’aller voir le jour suivant de quoi il en retournait. Tia nous dit :

    — Demain on se rejoint chez toi, Shin ?

    — Pourquoi toujours chez moi ?

    — Parce que t’es toujours en retard.

    Ethan rit et me balança :

    — Comment elle t’a mouché ! Bon rendez-vous demain, à quatorze heures.

    Le lendemain, des coups frappés à la porte firent hurler ma sœur :

    — Shin, on frappe, va voir qui c’est !

    — J’attends Ethan et Tia, va ouvrir, j’arrive !

    — Débrouille-toi ! Ce sont tes potes pas les miens.

    J’attrapais mon téléphone et lui envoyais un message lui demandant d’entrer le temps que je descende. Une fois prêt, je les retrouvais dans le salon, prenant le chemin de cette mystérieuse destination.

    Après vingt minutes de trajet, nous arrivâmes à l’endroit indiqué. Devant nous se dressait un vieil entrepôt désaffecté limite en ruines.

    Nous nous décidâmes à aller jeter un coup d’œil quand même, pour nous apercevoir qu’à l’intérieur régnait un véritable capharnaüm.

    Au bout d’une heure de recherches infructueuses, nous pensions qu’il s’agissait d’un canular. Quelque peu énervé, je me mis à taper du pied et constatai qu’il y avait une trappe partiellement dissimulée par des déchets divers. Par curiosité j’ouvris celle-ci, et j’appelai mes amis.

    Un sombre escalier se dressait devant nous, munis de nos lampes de téléphone, nous nous engouffrâmes sur ce chemin de plus en plus obscur, suivi d’un long couloir qui menait à une petite pièce presque vide, avec seulement sur un pan de mur un petit boîtier tactile.

    Ethan, toujours aussi curieux, appuya dessus, l’écran s’éclaira et une énigme apparut plus difficile cette fois que la précédente. Je pouvais l’apercevoir se concentrer fermement, cherchant la réponse la plus adéquate.

    Devant nos yeux s’étalait une suite de formes géométriques suivie de sigles au-dessous. Il émit l’hypothèse que ces signes aient une connotation celtique.

    — Mais que signifient-ils ?

    Le génie prit son téléphone, se connecta sur le net et trouva une similitude avec certaines runes. Cela donnait dans l’ordre le trois, le quatorze, le quinze et neuf, ces chiffres ne m’étaient pas inconnus. Il les répéta plusieurs fois d’affilée, quand tout à coup, Shin s’exclama :

    — Je sais ! C’est Pi !

    À la suite de cette nouvelle information, ajoutée à quelques minutes de réflexion, il sourit en annonçant :

    — Mais oui ! J’ai trouvé la solution.

    Ethan, sûr de lui, toucha le cercle, de telle sorte qu’on ne voyait plus que cette sphère, avec son doigt il tira un trait formant un rayon. Le processus se mit en marche, l’écran se figea, devint blanc et un message apparut : « Accès autorisé. »

    Un son bizarre se fit entendre, une manette sortit du mur. Avec une grande inspiration, j’abaissais cette poignée. Le mur se mit à trembler dévoilant une porte dérobée.

    Dans un effort commun, nous réussîmes à l’ouvrir.

    2

    Labo

    Octobre 2009

    Une fois la porte ouverte, devant nous se présentait un long couloir sombre, comme ceux que l’on peut voir dans les films d’horreur. Au fur et à mesure que nous avancions l’obscurité s’épaississait et à l’issue de ce tunnel se trouvait une seconde porte.

    La curiosité étant la plus forte, nous l’ouvrons ; impatients de savoir ce

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