Découvrez des millions d'e-books, de livres audio et bien plus encore avec un essai gratuit

Seulement $11.99/mois après la période d'essai. Annulez à tout moment.

Héros Fusion - Le laboratoire du Docteur Poison
Héros Fusion - Le laboratoire du Docteur Poison
Héros Fusion - Le laboratoire du Docteur Poison
Livre électronique99 pages48 minutes

Héros Fusion - Le laboratoire du Docteur Poison

Évaluation : 0 sur 5 étoiles

()

Lire l'aperçu

À propos de ce livre électronique

Dans un univers menacé par des créatures dangereuses, une magie maléfique et un capitaine sans pitié, des enfants ordinaires deviennent malgré eux de puissants super-héros... et le destin du monde repose entre leurs mains!

__

Coloreine et Melon Kid, sans le savoir, suivent une piste identique, qui les mènera tous deux au laboratoire du mystérieux Docteur Poison. Armés de nouveaux pouvoirs et accompagnés de leurs fidèles compagnons, les deux super-héros joueront le tout pour le tout pour contrecarrer les plans du Capitaine Béton!
LangueFrançais
Date de sortie1 avr. 2022
ISBN9782897657796
Héros Fusion - Le laboratoire du Docteur Poison
Auteur

L.P. Sicard

LOUIS-PIER SICARD est un écrivain québécois né en 1991. Après avoir remporté plusieurs prix littéraires, tels que le concours international de poésie de Paris à deux reprises, L.P. Sicard publie sa première série fantastique en 2016, dont le premier tome se mérite la même année le Grand prix jeunesse des univers parallèles. Outre la parution d’une réécriture de Blanche Neige, en 2017, il publie également la trilogie Malragon, aux éditions ADA.

En savoir plus sur L.P. Sicard

Auteurs associés

Lié à Héros Fusion - Le laboratoire du Docteur Poison

Livres électroniques liés

Pour les enfants pour vous

Voir plus

Articles associés

Catégories liées

Avis sur Héros Fusion - Le laboratoire du Docteur Poison

Évaluation : 0 sur 5 étoiles
0 évaluation

0 notation0 avis

Qu'avez-vous pensé ?

Appuyer pour évaluer

L'avis doit comporter au moins 10 mots

    Aperçu du livre

    Héros Fusion - Le laboratoire du Docteur Poison - L.P. Sicard

    1

    Walter et Anika ont très mal dormi.

    Après l’épuisante journée durant laquelle ils ont affronté une poubelle pleine de dents, un lampadaire idiot, un journal parlant, une cloche sans le sou et, surtout, la statue de Guillaume Tine, cet explorateur méconnu au sabre impressionnant, les deux amis ont préféré se reposer avant de partir à la recherche du laboratoire du Docteur Poison. L’existence de cet endroit leur a été révélée par nul autre que Guillaume Tine ; à en croire ses paroles, les disparus du village auraient été enfermés dans le laboratoire.

    Walter préfère ne pas penser à ce qui s’y déroule.

    Ils ont donc cherché un endroit où passer la nuit, mais autant la maison de Walter que celle d’Anika ont été ravagées par ce puissant orage. C’est pourquoi ils ont choisi de se rendre dans le cabanon à l’arrière de la maison de Walter, où ils ont réussi tant bien que mal à fermer l’œil malgré l’odeur de mauvaise herbe et d’humidité.

    Le garçon se souvient parfaitement de l’éclair qui lui est tombé sur la tête, puis de son réveil dans son jardin mental en compagnie de Cantaloup. C’est à partir de ce moment qu’il a développé des pouvoirs liés au melon d’eau.

    — Anika, réveille-toi ! chuchote le garçon en secouant doucement les épaules de son amie.

    La voir ainsi emmitouflée dans cette vieille couverture qui servait à recouvrir les outils de son père rend Walter un peu triste.

    — Anika, il faut y aller ! insiste-t-il.

    Anika marmonne quelque chose, puis cligne des paupières. Elle regarde l’intérieur du cabanon avec surprise, comme si elle avait oublié y être entrée la veille.

    — Aller où ? demande-t-elle, la voix enrouée.

    — Au laboratoire du Docteur, tu te souviens ?

    La jeune fille se redresse.

    — D’accord, je te suis.

    Walter pousse la porte grinçante, puis les deux amis se retrouvent à l’extérieur. Anika sursaute aussitôt en apercevant quelque chose bouger à sa droite, tout près d’elle.

    Épouvanche, appuyé sur son râteau, les observe de ses gros yeux en boutons. Le fer à cheval qui lui sert de bouche est tourné vers le haut, présentant un large sourire.

    — Désolé, Épouvanche, je ne suis pas encore habituée à voir des choses bouger ! s’excuse Anika.

    L’épouvantail, nullement incommodé, se contente de hocher la tête. Il redresse son dos de bois et tourne sa tête de paille vers le nord.

    — On te suit ! assure Walter. Mais juste avant…

    Le garçon s’approche du jardin de son père. De gros melons d’eau s’y trouvent toujours.

    — Avant, il faut déjeuner ! complète-t-il.

    Walter soulève un gros fruit et le fait éclater en le lançant au sol. Il s’empare d’un morceau juteux qu’il tend à Anika, puis s’en choisit un.

    — Merci ! dit Anika avant de croquer à pleines dents dans le fruit.

    Les deux amis, guidés par l’épouvantail, se mettent ensuite en marche en savourant leur petit déjeuner. Épouvanche leur fait traverser le village, qui a tout l’air d’un village fantôme. Plus personne ne marche sur les trottoirs, toutes les voitures sont arrêtées. Cette vision effrayante rappelle aux deux amis l’importance de leur mission.

    Le trio s’écarte finalement du centre du village, empruntant une rue qui mène vers la montagne où Walter a déjà fait du ski.

    — Est-ce que c’est encore loin ? demande Anika.

    Walter remarque qu’elle a l’air épuisée. Peut-être vaudrait-il mieux faire une petite pause. Au moins, Épouvanche secoue la tête ; ils approchent du but.

    Ils choisissent de s’arrêter sur un pont traversant un ruisseau. Walter quitte le sentier, descend un fossé puis rejoint le petit cours d’eau. À genoux, il avale quelques gorgées de cette eau fraîche.

    — Walter, remonte, vite ! s’écrie soudain Anika.

    Le garçon fronce les sourcils.

    — Quoi ? Qu’est-ce que…

    — Monte ! le coupe-t-elle.

    Cette fois, Walter obéit sans un mot. Il retrouve ses deux amis, toujours sur le pont.

    — J’ai vu quelque chose bouger à travers les branches, explique la jeune fille.

    — Quelque chose. ?

    — C’était énorme, précise Anika. On aurait dit… une gigantesque plante carnivore !

    2

    Dans un sursaut, Ariane se redresse dans son lit. Appuyée sur ses coudes, elle observe les coins d’ombre, puis la porte entrouverte menant au couloir. Aucun mouvement. Pourtant, quelque chose l’a réveillée.

    Vous aimez cet aperçu ?
    Page 1 sur 1