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Le secret de la Sapinière
Le secret de la Sapinière
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Livre électronique253 pages3 heures

Le secret de la Sapinière

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À propos de ce livre électronique

Passionnante et cruelle histoire de drogue. La nouvelle se déroulant près du Léman, aux confins de la Suisse, du Jura dans des paysages divers bien peints : atmosphère et réalité. Des personnages divers aussi, hommes, femmes à la psychologie cruelle, naïve ou intelligente et volontaire s'agitent dans des situations, inquiétantes et inattendues pour le lecteur, pleines de suspense. L'introduction froide, descriptive et méthodique prévient le lecteur. Mais celui-ci est loin de soupçonner la quantité d'aventures plus macabres que burlesques qui l'attendent et qu'il va lire, dévorant ce récit original, vigoureusement construit et brossé, dont la conclusion est un réquisitoire contre l'humanité.

Prix spécial du roman policier de l'Académie Internationale de Lutèce.

LangueFrançais
Date de sortie31 juil. 2021
ISBN9798201796860
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    Aperçu du livre

    Le secret de la Sapinière - Jean-Claude Grivel

    Le secret de la Sapinière

    Roman

    AlterPublishing

    © AlterPublishing, 2021 – 3ème édition

    ISBN : 979-8537918448

    © La librairie des inconnus, 2017 – 2ème édition

    © Mon Village, 2007 – 1ère édition

    À Élisabeth

    À la table du diable, mieux vaut se servir d’une cuillère au long manche.

    Chapitre 1

    ––––––––

    Les eaux calmes du Léman lèchent les berges du parc ; des mouettes rieuses tourbillonnent dans le ciel ouaté de décembre gris de neige à venir.

    Montcalme, la propriété, est truffée de gardes armés jusqu’aux dents ; ils patrouillent accompagnés de dobermans et de bergers allemands. À partir de dix heures, quinze véhicules arrivent dans le parc, déversent chacun un personnage qui, accompagné de gorilles personnels, doit montrer, à un barrage, son laissez-passer et sa convocation. Pendant que trois gardiens effectuent le contrôle, d’autres désarment les escorteurs des arrivants ; des gardes armés s’éche-lonnent jusqu’à l’entrée de la maison.

    Une fois le contrôle passé, chaque visiteur revêt une perruque noire et un masque, ce qui dissimule uniformément chevelure et traits du visage. Les participants, ainsi affublés, se rendent à l’intérieur, dans un salon, prennent place à une table ronde en face de la même lettre alphabétique que celle qui se trouve sur chaque convocation.

    Des vigiles armés sont également présents, ainsi que des chiens tout aussi inquiétants.

    Des caméras balaient les acteurs masqués de cette assemblée secrète.

    Dans un bureau voisin, un homme au visage poupin, entouré de gorilles et de molosses, regarde, sur un écran géant, ce qui se passe dans le local. Il peut tout observer, tout entendre, mais personne ne le voit, lui. Il dispose d’une liste des invités avec la lettre alphabétique correspondante, ce qui lui permet de savoir à qui il a affaire.

    À dix heures trente précises, alors que chaque place du salon est occupée et que tous attendent, dans un silence respectueux, l’ouverture de la réunion, cet homme à l’air bonhomme, le visage rond et joufflu, le cheveu blond anémique, se penche au micro. C’est l’envoyé de l’Organisation, société vivant de mouvements financiers pour la plupart interdits, du trafic d’armes et de celui de la drogue. L’Organisation trucide allègrement ou force les gêneurs à quitter volontairement un monde dans lequel ils auraient bien voulu couler paisiblement encore quelques lunes.

    Ce blondinet grassouillet a convoqué les chefs européens afin de leur communiquer les lignes générales du plan à venir. Pour arriver à son poste, ce caïd avait dû intriguer, occire bon nombre de ses congénères, échapper à pas mal d’attentats.

    L’Organisation a maintenant pignon sur rue, établie qu’elle est, comme tout ulcère de société qui se respecte, dans la police, parmi les politiciens, les autorités autant civiles que militaires, le monde du spectacle.

    — Messieurs ! attaque le blondinet, je serai bref. Le marché de la drogue est des plus aléatoires. Mais l’adversité, au lieu de nous décourager, stimule, comme toujours, notre esprit inventif. Nous venons de trouver un système révolutionnaire proprement incroyable ; jugez-en vous-mêmes ! Le fait de prendre une pilule des aspects les plus anodins rend le consommateur dépendant pour toujours. Il voudra ingurgiter, chaque jour, une potion liquide genre sirop pectoral. C’est seulement la synthèse réalisée dans le corps, entre cette pilule et ce sirop, qui procurera des hallucinations. Rendez-vous compte des avantages de ce nouveau système : vous rendez n’importe qui dépendant sous n’importe quel prétexte : coup de pompe, refroi-dissement, petits bobos et j’en passe. Pour assouvir son désir ainsi crée, l’intoxiqué prendra quotidiennement de ce sirop que nous vendrons à prix d’or. Et ni la pilule ni la boisson ne contiennent de substances interdites par la loi. Mieux : les effets, comparables à ceux du LSD, ne donneront pas de sensations d’angoisse. Tout sera beau, bon, rose, mignon. J’escompte qu’une grande partie de la population consommera de notre nouvelle merveille. Nous allons gagner beaucoup d’argent : des millions, des milliards. Et savez-vous ce qu’on fera de ces millions, de ces milliards ?

    L’homme au visage d’enfant attend un moment avant de lancer :

    — Nous les engagerons dans la conquête de l’espace afin de régner sur la terre, sur la lune, sur les étoiles, sur les autres planètes, sur les autres galaxies. À titre d’orientation, Russes et Américains vont se retrouver à Genève[1] pour discuter de la guerre des étoiles. Nous y serons représentés aussi.

    Le caïd reprend souffle avant de développer son plan.

    — Et c’est pour parachever certaines propriétés de ce sirop qu’il nous faudra trouver quelques chimistes. Nous avons déjà installé en Écosse dans un château isolé, à l’abri des indiscrets, défendu par les gémissements de fantômes et par la présence de l’effroyable Nessie du Loch Ness, un laboratoire ultramoderne. Je veux au moins cinq chimistes de pays et de langue différents qui feront, en secret, les mêmes expériences, mais sans communiquer entre eux. Une fois les essais terminés, alors, plus de témoins. À vous de jouer, maintenant. Mais attention : afin de brouiller les pistes et de rendre tout recoupement impossible, chaque action sera couverte par une opération bidon faisant diversion pour aboutir à un cul-de-sac. Profitez également des têtes de pont sûres que nous possédons. Je veux un cloisonnement des plus rigoureux. Pas d’indiscrétions, pas de faux pas, pas de témoins. Les envoyés de notre Organisation opérant dans un endroit proviendront toujours d’une autre région, voire d’un autre pays.

    Le caïd de la drogue termine son exposé par les mots suivants :

    — Alors, Messieurs, la conquête des planètes vaut bien quelques petits sacrifices, fussent-ils humains. Bien ! Maintenant, au travail ! Et bon retour dans vos cellules respectives.

    Malheur à ceux qui vont entrer dans le jeu intersidéral de l’Organisation : après avoir servi, ils seront éliminés sans pitié, tout comme les obstacles éventuels, fétus de paille dans la tourmente du vice et du fric.

    Chapitre 2

    ––––––––

    — Un demi d'Aubonne !

    — Trois blondes et deux décis de Gamay !

    — Une brune et un paquet de Gauloises bleues sans filtre !

    Les commandes fusent de toutes parts.

    Monique Margot, que les intimes appellent familièrement Monia, circule agilement entre les tables, le plateau en équilibre magique sur une main. Elle sert les consommateurs tout en ayant pour chacun un mot gentil, une remarque personnelle faisant plaisir.

    Grande, bien en chair, ayant dépassé de peu la trentaine, elle a repris ce bistrot Le Terminus voici trois ans. Vous n’y trouverez pas une clientèle relevée, mais des gens simples aux grosses mains calleuses en habit de travail ; de ceux qui boivent du bon marché, certes, mais qui ne restent pas des heures devant un verre à demi plein pour eux mais à demi vide pour la tenancière. Monia ne sert que quelques assiettes froides faciles à préparer, une soupe maison ou, à la rigueur, des spaghettis.

    Le personnel du Terminus se résume à Maria, aux cheveux d’ébène, officiant au comptoir ; elle a fort à faire, lors des heures d’affluence, à laver, essuyer, déboucher les bouteilles, emplir les mesures.

    Le Terminus, à Aubonne, fait face à une petite place sur laquelle se trouvent un garage, Le Circuit, une ébénisterie nommée Plein-Confort, les bâtiments de la gare routière.

    Le matin, les ouvriers prenant le bus passent en vitesse au Terminus boire un café arrosé ou un verre d’eau-de-vie ; le soir, ils viennent y consommer quelques demis. Le reste de la journée, quelques passagers inconnus y font une rapide incursion, côtoient, sans les voir, des retraités un brin endi-manchés sirotant un verre, les yeux dans le passé tout en ignorant la course du balancier de la pendule qui les pousse, d’une suave fermeté, vers un futur trop proche. Il y a aussi les mécanos du Circuit, les ébénistes de Plein-Confort qui viennent prendre un café après le casse-croûte.

    Les joues rouges, Monique Margot, dite Monia, reprend souffle tout en écoutant le brouhaha des voix qui roulent dans son petit bistrot. Il fait chaud ; elle a fort à faire, Monia.

    La porte s’ouvre, donne passage à un jeune homme sec et noiraud qui est suivi par un plus gros le dépassant d’une bonne tête.

    — Salut ! disent à la ronde les nouveaux venus.

    Ils se dirigent vers la seule table de libre.

    Monia va à eux.

    — Bonsoir Jacky.

    Le noiraud essuie sa main sur son bleu de travail barbouillé de cambouis avant de la tendre à la tenancière du Terminus.

    — Bonsoir Loulou, continue Monia.

    Louis dit Loulou, un rien obèse, respire santé et joie de vivre. Il travaille au Messager, l’unique imprimerie de la région où il a également effectué son apprentissage. Marié depuis trois ans, il berce presque chaque soir une petite fille blonde et espiègle.

    — Ça va ? s’enquiert Monia.

    — Toujours, à la fin du turbin, plaisante Loulou.

    — Je vous apporte quoi ?

    — Comme d’habitude, répond Jacky.

    À ce moment entre Claude Dorelle, un grand jeune homme aux yeux bleus et doux ; il se dirige vers Jacky et vers Loulou.

    — Bonsoir les copains, lâche Claude Dorelle.

    — Salut l’intellectuel, répond Jacky.

    Sa voix vibre légèrement d’envie ; les autres possèdent tout ce qui lui manque : Claude étudie ; Loulou est marié.

    Loulou se contente de sourire, tend franchement sa grande main chaude d’amitié.

    — Je t’amène in verre ? demande Monia.

    Elle tippe sur la caisse enregistreuse ; Maria débouche un litre de vin blanc portant l’étiquette de la Cave Viticole d’Aubonne.

    Claude Dorelle acquiesce du chef, prend place, pose précautionneusement sa serviette à ses côtés. Terminant à Lausanne ses études de politique commerciale, il entame sa vingt-sixième année. Il habite seul avec Samuel, son père, que tout le monde appelle Sam, dans une petite maison située en dehors d’Aubonne. Sise en pleine campagne que parfois parcourt le vent du nord, cette bâtisse avait été baptisée Heurtebise.

    Chaque vendredi soir, vers les six heures, Claude Dorelle vient prendre l’apéritif avec Loulou et Jacky, ses deux copains d’enfance de deux ans plus âgés. Et vu que Sam aime aussi la compagnie des jeunes, il vient les rejoindre. Ils causent de tout et de rien, finissent par jouer aux cartes.

    Alors que Sam arrive en dernier au Terminus, Monia emplit les verres en passant de l’un à l’autre tout en s’appuyant familièrement sur chaque épaule. Toutefois, elle accentue la pression quand elle arrive à Claude Dorelle, car elle l’aime bien. Et elle le lui fait comprendre par des allusions, des sourires engageants, mais il ne remarque rien, Claude. Peut-être que ses études terminées, il s’en apercevra. C’est bien ce qu’espère Monia qui attend, certaine que la patience apporte des roses. À moins qu’une étudiante... Monia préfère ne pas penser à cette éventualité.

    Comme Monia se trouve près de lui, Jacky essaye de la saisir à la taille. La tenancière du Terminus se libère, dans un éclat de rire ; elle arrive à Sam.

    À ce moment, un inconnu bien fringué, la moustache noire taillée en circonflexe sur des lèvres minces, l’œil fouineur, entre, se dirige d’une démarche dansante vers le comptoir. Il redresse sa petite taille comme un coq colérique.

    — Ah, voilà mon cousin Paul Sourdres, s’écrie Monia.

    Elle se dirige en hâte vers lui tout en sentant, avec un certain trouble, les yeux avides de l’homme prendre possession de son corps.

    Elle l’avait rencontré à Lausanne, quelques semaines auparavant. Vu que Claude Dorelle ne répondait pas à ses avances, Monia s’était laissé courtiser par Paul Sourdres. Afin de justifier de temps à autre sa présence au Terminus, Paul Sourdres avait inventé ce degré de parenté usurpé mais pratique. Monia voulut refuser, mais son amant tout nouveau avait une telle force de persuasion qu’elle finit, sans enthousiasme il est vrai, par accepter. En outre, Monia s’était juré que si ce lourdaud de Claude Dorelle venait à l’aimer, elle laisserait tomber sur le champ ce cher Paul Sourdres, tout cousin qu’il crût être.

    Comme presque chaque vendredi soir, Loulou, Jacky, Claude Dorelle et Sam, son père, se sont retrouvés au Terminus.

    Jacky commande une nouvelle tournée.

    — Prend quelque chose, dit le mécano à l’adresse de Monia.

    — Alors, ce sera un cognac.

    Jacky opine d’un mouvement de tête. En tant que célibataire, il peut se permettre certaines dépenses et, pourquoi pas, quelques aventures sentimentales. Et c’est qu’il ne la trouve pas mal du tout, Monia, qui vient prendre place à ses côtés ; elle se laisse enlacer, boit une gorgée de cognac qui lui brûle la poitrine.

    Brusquement et comme prise en faute, Monia se lève : son cousin est entré dans le bistrot et l’interroge du regard.

    — J’arrive, Paul, dit-elle.

    Elle se rend vers lui.

    Jacky en est tout contrarié.

    — Sacré cousin Paul, plaisante Loulou, il est toujours là quand il devrait être ailleurs.

    — Ce type ne me plaît pas du tout, grogne Jacky, le sourcil froncé.

    — C’est vrai qu’il n’a pas d’air de famille avec Monia, ironise Claude.

    Les amis se mettent à jouer aux cartes.

    C’est soir de paie.

    Monia prévoit une coquette recette. Les consommateurs restent, en effet, plus longtemps ; les tournées se suivent à un rythme plus accéléré.

    Monia attend ses habitués de pied ferme. Pour l’occasion, elle a revêtu un habit au décolleté profond ; elle étrenne une coiffure qu’elle contrôle fréquemment dans le miroir. Son parfum a également une touche canaille plus accentuée que d’habitude.

    Le comptoir est couvert de bouteilles qui n’attendent qu’à être débouchées. Le garde-manger a été garni en charcuterie ; il suffit que quelqu’un commande pour que les autres en fassent de même : la faim est contagieuse.

    Un bruit de moteur diesel avertit Monia que le bus amenant la première vague d’ouvriers de Morges et de Lausanne arrive, précédant d’une demi-heure le véhicule desservant le train de Genève.

    Monia contrôle la propreté des verres en les tenant à contre-jour.

    Des pas résonnent sur la grille, la porte s’ouvre.

    Monia prépare pose et sourire.

    Les premiers travailleurs entrent. Monia pressent tout de suite que quelque chose ne va pas. D’habitude, l’humeur est à la fête, les hommes arrivent en riant et en jasant. Ce soir, l’œil terne, le pas lourd, le dos voûté, ils tirent lourdement à eux les chaises qui raclent le plancher et sur lesquelles ils se laissent tomber avec lassitude.

    Des phrases sibyllines tranchent, comme un couperet, le silence qu’elles débitent en portions d’angoisse.

    — Ce n’est pas possible !

    — Peut-être que...

    — Que faire, bon sang, que faire ?

    La masse uniforme des ouvriers a différentes voix qui expriment la rancœur, l’amertume, la crainte, l’incrédulité.

    Les commandes sont passées à voix basse. Chaque consommateur rumine devant son verre, ne sort de son mutisme que pour jurer ou frapper d’un poing crispé sur la table en bois laqué.

    — Mais, qu’y a-t-il ? s’enquiert Monia.

    — Il y a qu’on est licenciés ! lance un fondeur travaillant à Morges.

    — Vous tous ?

    — La bonne moitié.

    — Et le reste va certainement suivre sous peu, complète cyniquement un machiniste de précision désabusé.

    Un vent de récession grandissant affole la contrée. Ceux qui bénéficient encore d’un emploi se demandent jusqu’à quand. Les départs en retraite ne sont plus compensés. Des faillites retentissantes ébranlent le monde du travail ; de nouvelles technologies le font chanceler sans pitié.

    Beaucoup d’usines débauchent ; quelques-unes sont absorbées par de plus goulues et les autres se mettent au chômage partiel ou complet.

    Les directions des entreprises rationalisent, compressent, réorganisent, licencient, élaguent, mettent sur pied de nouvelles méthodes de production et de vente ; elles font tout sauf embaucher.

    Des directeurs, en vertu du rendement sacré, se basent sur des rapports comprenant beaucoup de mots en anglais ; ils les jettent, avec une suffisance hautaine de dictateurs de l’économie, aux représentants du personnel médusés qui n’y comprennent pas grand-chose, sauf qu’ils sont virés. On licencie des têtes blanches, des dos voûtés, des santés ruinées ayant œuvré à l’essor de l’entreprise qui, maintenant, les renie, les vomit, indifférente à leur âge, à leur situation, à leurs angoisses.

    Les commerces, accusant le contrecoup de ce marasme économique, périclitent.

    Ce vendredi-là, Claude Dorelle n’a pas pu venir au rendez-vous hebdomadaire.

    — Quelle garce de vie, grince Jacky, le mécano du Circuit. Le client est roi et il te faut trimer plus pour moins de fric.

    Il essuie mécaniquement ses mains à sa salopette.

    — Encore

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