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SOS Action Jefferson Floyd le solitaire: Roman
SOS Action Jefferson Floyd le solitaire: Roman
SOS Action Jefferson Floyd le solitaire: Roman
Livre électronique227 pages2 heures

SOS Action Jefferson Floyd le solitaire: Roman

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À propos de ce livre électronique


Jefferson Floyd, un américain, expert à la NYPD découvre de la drogue dans une voiture. Curieusement, il se fait attaquer. Quelques jours plus tard, sa femme et sa fille meurent dans un accident. Coïncidence ? Jeff veut une réponse à ses questions et enquête de son côté. Or le mystère grandit. Complot ou machination ? Tout va de travers et la police le poursuit !
Plus qu’une solution, quitter son pays. Arrivé en France, il est seul mais ses ennuis ne semblent pas terminés pour autant !

EXTRAIT

Dans ce laps de temps, Teddy Lafleur s’impatientait. Ses hommes de main n’avaient toujours pas retrouvé Jennifer et cela l’énervait. La savoir en liberté ne le rassurait pas. La savoir morte serait plus simple. Ce qu’il regrettait par-dessus tout, c’était d’avoir enlevé sa cagoule le jour du hold-up. S’il ne l’avait pas fait, il ne serait pas obligé d’en arriver à cette conclusion. Il n’avait jamais tué. Or, aujourd’hui, les circonstances étaient différentes. Jennifer avait vu son visage et elle devait disparaître. Apparemment, elle n’en avait pas encore parlé à la police et il se demandait pourquoi? Mais il ne voulait pas prendre le risque qu’elle le fasse et l’éliminer le plus rapidement possible. Vers la fin d’après-midi, José Marin et Damien Debout revinrent à leur planque.
— J’espère que vous me rapportez de bonnes nouvelles, grommela Teddy.
— Vaut mieux pas qu’on te réponde dans ce cas, dit Damien.
— C’est pas vrai ! Mais vous n’êtes que des incapables ! Ce n’est pas compliqué de retrouver une fille ! Êtes-vous seulement retourné au centre commercial ?
— Il y a toujours un type avec elle, expliqua José. Celui qui est intervenu la semaine dernière alors que nous la tenions.
— Puisqu’il devient gênant, tuez-le !

À PROPOS DE L'AUTEUR

Ludovic Daragon est né dans la Manche à Valognes.  Il exerce la profession de Pâtissier. 
LangueFrançais
Date de sortie20 nov. 2019
ISBN9791037701985
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    Aperçu du livre

    SOS Action Jefferson Floyd le solitaire - Ludovic Daragon

    Chapitre 1

    Le solitaire

    Son nom, Jefferson Floyd, mais il préfère qu’on le surnomme Jeff. À 32 ans, c’est un policier scientifique, expert en voiture aux États-Unis. Il ne l’est plus depuis onze mois, à cause d’une affaire qu’il dut élucider pour prouver le meurtre de sa femme et de sa fille, décédées dans un accident de la route.

    Aujourd’hui, il vit en France afin d’éviter les représentants de l’ordre de son pays, car il est accusé d’avoir tué le vrai coupable de la mort de ses proches de son propre libre arbitre. Or pour lui, sa vengeance était faite et il n’avait rien à se reprocher. Un criminel était rayé de la planète !

    Il s’était procuré de nouveaux passeports, une nouvelle carte d’identité et changé de nom. Dorénavant, il s’appelait Frank Cohen. Seulement, il n’oublie pas que son vrai nom est Jefferson Floyd. Seul son ami, Étienne Meyer, qui l’aida à se sortir de la panade à son arrivée en France, connaît sa véritable identité. Jeff savait qu’il pouvait faire confiance en cet homme et il lui avait avoué son lourd secret, le jour de leur rencontre.

    Ils s’étaient croisés à l’aéroport et Étienne voyait que Jeff se cherchait dans le hall. Il lui proposa son aide que Jeff accepta.

    — Vous êtes américain ? lui avait-il demandé en reconnaissant son accent.

    — Oui. De New York, répondit Floyd.

    — Vous parlez très bien le français.

    — Merci. J’ai pris des cours quand j’étais au collège. J’ai toujours adoré votre langue.

    — Vous avez réservé une chambre d’hôtel ?

    — En fait non. Je suis parti précipité de mon pays et j’ai juste eu le temps de prendre un avion pour la France. Si vous pouviez me déposer à l’hôtel le plus proche, ça m’arrangerait. Je n’ai pas assez d’argent pour me payer un taxi.

    — Vous restez longtemps chez nous ?

    — Je viens y résider, précisa Jeff de façon soulagée.

    — Dans ce cas, voulez-vous venir habiter chez moi ?

    Jeff fronça les sourcils, méfiant. Dans son ancien métier, il avait souvent expertisé des voitures tachées de sang de jeune femme, et dont l’aboutissement de l’enquête se concrétisait par un viol et meurtre ensuite sur la victime, qui était montée à bord d’une voiture d’un inconnu.

    — Ne vous inquiétez pas, je ne vous ferais aucun mal. Je vis seul et je recherche un colocataire pour m’aider à payer mon loyer.

    Jeff réfléchit, puis accepta. Après tout, pour venger la mort de ses êtres les plus chers, il avait commis bien pire. Il verra comment les choses évolueront au fil du temps.

    Il monta à bord de la voiture de Étienne, une Citroën C4 vert bouteille, du côté passager. Il apprécia aussitôt le confort intérieur dès les premiers instants qu’il fut installé. Étienne tourna la clef de contact pour mettre le moteur en route et ils s’éloignèrent de l’aéroport de Paris Orly.

    En cette période de l’été, les rues de la capitale étaient bondées de véhicules et il fallait faire attention à ne pas crocheter un autre automobiliste. Étienne dut s’arrêter à un feu rouge. Il vit que Jeff ne faisait que regarder dans le rétro extérieur de la voiture.

    — Quelque chose ne va pas ? demanda-t-il.

    — Je ne connais pas votre destination, mais j’aimerais que vous tourniez à droite même si ce n’est pas le cas, répondit Jeff de façon indicative.

    — Nous allons tout droit. Ce n’est…

    — Faites ce que je vous dis ! Coupa l’américain alors que le feu passa au vert.

    Étienne sursauta et obéit à son passager. Jeff resta les yeux collés au rétro sceptique.

    — Accélérez maintenant, dit-il.

    — C’est limité à 50, répliqua Étienne. Je ne peux pas aller plus vite, surtout quand le trafic est dense.

    — Dans ce cas, je vais prendre le volant !

    — Quoi ! s’exclama le conducteur.

    Jefferson fit signe à Étienne, peu sûr de lui, d’échanger leur place. Ce dernier le laissa faire, car son nouvel ami n’avait pas l’air de plaisanter. La manœuvre ne fut pas facile d’autant plus que la voiture roulait encore. Il fallait tenir bon le volant afin que la C4 ne tourne pas de trajectoire.

    — Allez-vous enfin me dire ce qui se passe ? s’impatienta Étienne.

    — Il y a une voiture qui nous suit depuis qu’on a quitté l’aéroport, lui apprit Jeff.

    — Laquelle ? s’inquiéta le français.

    — L’Opel Astra noire.

    Étienne l’a vit. Il confirma qu’ils étaient suivis.

    — Pourquoi me suivrait-on ? se demanda-t-il. Je n’ai rien fait à personne.

    — Ce n’est pas après vous qu’ils en veulent. Mais à moi !

    — Je ne comprends pas. Qu’avez-vous fait ? Pourquoi ses gens vous en veulent-ils ? Comment sont-ils au courant que vous êtes en France alors que vous venez d’arriver ?

    — C’est trop de question pour que je vous y réponde tout de suite. Je dois m’occuper de nos poursuivants. Accrochez-vous !

    Jeff appuya sur l’accélérateur et traversa les rues de Paris à vive allure. L’Opel noire en fit autant se faufilant entre les voitures que Jeff doublait. Étienne s’agrippa à son siège, pas du tout rassuré. Jeff en rigolait. Il slalomait de gauche à droite et son ami n’en menait pas large. En attendant, ce n’est pas cela qui semait leur traqueur. Ils longeaient une rue qui débouchait sur la route parallèle à la Seine. Jeff eut une idée. Il passa une vitesse pour plus de puissance et fonça sur le fleuve.

    — Vous êtes malade ! s’écria Étienne. Vous allez nous tuer !

    Jeff était concentré sur son plan et ne prêtait guère attention à la remarque de son copilote. La Seine se rapprochait rapidement d’eux et Étienne se crispait de plus en plus. Jeff posa ses doigts sur le frein à main. À cinq mètres du fleuve, il tourna son volant sur la gauche en tirant sur le frein à main, et la voiture dérapa en prenant le virage correctement, mais dangereusement. La roue arrière droite se retrouva dans le vide, survolant l’eau de la Seine. Les passants s’esquivèrent afin d’éviter de se faire écraser par la voiture qui revint sur la route en reprenant sa course.

    Les poursuivants n’eurent pas le temps de tourner leur volant et ils plongèrent dans le fleuve. Sur quatre hommes, deux en ressortirent indemnes. Les autres coulèrent avec l’Opel sans jamais remonter. Les rescapés nagèrent jusqu’à des marches et remontèrent sur la terre ferme. L’un d’eux enleva ses lunettes de soleil, dévoilant une petite cicatrice à l’œil droit.

    — La prochaine fois, ça ne se passera pas comme ça ! ragea-t-il.

    Étienne se retourna, lorsqu’il se sentit en sécurité après avoir passé l’étape de la Seine, et vit l’Opel plonger dans l’eau. Il poussa un long soupire de soulagement.

    — Tu m’as fait une de ses peurs ! fit-il en ricanant.

    — Ah bon ? Je n’avais pas remarqué, se moqua Jeff. Mais je suis d’accord pour qu’on se tutoie.

    — J’ai dit tu ? s’étonna Étienne.

    — Oui, mais ça me convient. Si on devient colocataire on ne va pas vivre dans le grand monde avec le vous.

    — OK à une seule condition. Plus jamais de course poursuite comme celle-là. J’ai cru que j’allais mourir. J’estime que je suis trop jeune et je n’ai toujours pas trouvé l’amour de ma vie.

    — Je ne peux pas te le garantir. Je ne sais pas qui est ses types, mais je ne pense pas qu’ils vont en rester là. Allons chez toi et je t’expliquerais pourquoi j’ai été obligé de fuir mon pays.

    Étienne commençait à regretter de lui avoir proposé son aide. Lui, qui est sans histoire et qui ne fait du mal à personne, sentait que sa vie allait changer. Cependant, il était curieux d’en savoir davantage sur Jeff. Il lui indiqua le chemin à suivre pour se rendre à son appartement puis ils se garèrent sur un parking sous-terrain. Il l’emmena à son étage. En prenant l’ascenseur, il tapa sur un bouton les élevant jusqu’au dernier couloir.

    En entrant dans la location d’Étienne, Jeff constata qu’il y avait trois ordinateurs sur un bureau et un tas de logiciels de toute sorte.

    — Tu aimes l’informatique à ce que je vois, dit-il.

    — C’est mon métier, répondit Étienne. Je crée des sites internet. J’adore l’informatique, c’est toute ma vie ! Malheureusement, ce n’est pas payant.

    — Ah bon ? Pourtant, on entend dire que les personnes qui créent des sites gagnent bien leur croûte.

    — Les gars qui en ont l’idée et qui le gèrent par la suite, oui. Mais pas les types comme moi. Je propose mes services et je me fais payer 5000 euros par site.

    — C’est plutôt pas mal ! Il y en a qui sont plus chers que toi. Je me demande même pourquoi tu dis que tu cherches un colocataire. Avec 5000 euros à chaque fois, tu devrais vivre ailleurs que dans cet appart minable.

    L’appartement faisait peine à voir. Tout était bon à refaire, la peinture, la tapisserie, le plancher, mais le propriétaire de l’immeuble ne souhaitait pas refaire des travaux dans l’immédiat. Or, cela faisait plus de dix ans que les locataires se plaignaient.

    — Si j’étais davantage convoité, il y a bien longtemps que j’aurais mis les voiles, continua Étienne. Mais en général, je tourne à une production tous les trois mois. Avec un loyer qui me coûte 1200 euros par mois, il ne me reste plus beaucoup d’argent au bout des trois mois écoulés. Pour tout te dire, je suis obligé de faire un crédit à la banque quand je veux m’acheter un logiciel professionnel. Ce n’est pas facile pour moi.

    — Oui, je te comprends, compatit Jeff. Je vais accepter ta proposition de colocation. Je vais me trouver un travail et je t’aiderais.

    — Merci, c’est vraiment sympa de ta part, sourit l’informaticien en se sentant soulagé.

    — Mais avant j’aimerais en apprendre davantage sur ceux qui nous ont poursuivis.

    — Justement, si tu m’expliquais tes problèmes ?

    — Ça va être long.

    Étienne invita Jeff à aller s’asseoir dans le canapé du studio, et lui, prit place dans le fauteuil. Rien que de repenser à son passé, Jeff eut un frisson, lui parcourant le dos. Il se frotta le visage avec ses mains et poussa un long soupir avant de se lancer.

    — Ça s’est passé en Mars de l’année dernière. Je bossais pour la NYPD sur une affaire délicate. On m’avait demandé d’expertiser une voiture qui pourrait dissimuler de la drogue. En effet, il y en avait à l’intérieur des sièges d’une masse de 40 kg. Mais ce n’est pas tout. J’ai découvert une pochette contenant des documents, dont je ne pris pas connaissance pour le moment. Je l’ai rangé dans mon coffre à pièce à conviction en attendant. En revenant auprès de la voiture, j’ai été attaqué par-derrière et on m’a assommé. Quand je me suis réveillé, toute la drogue avait disparu. Je ne sais pas combien de temps j’avais perdu conscience, mais mes agresseurs revinrent quelques minutes après. Ils étaient cinq et un des hommes m’a demandé méchamment où était le dossier. Je ne lui ai rien dit même s’il m’a donné un coup dans la gueule. Avant de partir, il m’a averti de lui rendre ce document dans deux jours sinon je risquais gros. J’ai tout de suite prévenu le commissaire de la NYPD de la situation en lui précisant que le document en question était en sécurité et il m’a assuré qu’il allait poster des hommes pour me protéger. Je devais aussi garder le dossier avec moi jusqu’à ce que les 48 heures se soient écoulées. Je pensais que ses bandits s’en seraient pris à moi, mais quand ils ont vu que je ne leur avais pas remis ce qu’ils voulaient au lieu de rendez-vous, le lendemain, ma femme et ma fille sont mortes dans un accident de voiture. Un camion les avait heurtées violemment et elles sont décédées sur le coup.

    Une larme roula sur la joue de Jeff. Étienne compatit pour lui.

    — Tout portait à croire qu’il s’agissait d’un accident banal et c’est ce qui en avait été conclu par la police de la route. Mais moi j’étais persuadé du contraire. Curieusement, je n’ai plus eu de nouvelle de ces types après. Je compris pourquoi lorsque je me rendis compte que le dossier avait disparu de mon casier. Qui me l’avait pris ? Je n’en savais rien. Le commissaire me donna une semaine de congé pour me remettre de la mort de mes proches. Mais après l’enterrement, je fis ma propre enquête. Je me suis rendu à la casse où étaient entreposés les véhicules de l’accident et je les ai analysés. Dans le camion, j’ai trouvé une carte appartenant à un garagiste. J’ai été espionné l’endroit pendant la nuit, et là j’ai surpris les hommes du garage garnir les sièges de voiture de sachet de drogue. Pas de doute possible, j’étais sur la bonne piste. La semaine écoulée, j’ai prévenu le commissaire de mes découvertes. Il n’a pas voulu m’écouter, sois disant que cette histoire m’était montée à la tête et que j’étais en train de devenir fou. En insistant que je disais que mes proches ont été assassinés, il m’a interné de force en asile psychiatrique. J’y suis resté huit mois en essayant de trouver un moyen de m’enfuir. J’ai pu saisir l’occasion en jouant par la ruse. En ayant bien observé le fonctionnement de travail des médecins, j’ai pu me fixer un créneau pour agir en toute discrétion. Lors de la relève des gardes, il y avait cinq minutes où il n’y avait personne en fonction. J’en ai profité pour longer les couloirs et à me faire la malle. J’ai continué mon enquête et je n’étais pas au bout de mes surprises. Au fil du temps, j’ai compris pourquoi le commissaire m’avait envoyé en asile. Il était corrompu et était l’organisateur de toute cette mascarade. Comme je me rapprochais de la vérité, il devait se débarrasser de moi. Par chance, il ne m’a pas tué. Tu vas me dire, comment j’ai su qu’il était corrompu ? C’est simple. J’ai fouillé son bureau, une nuit. Je voulais voir le dossier de l’affaire et en prendre correctement connaissance et c’est là que j’ai vu qu’il cachait le dossier que l’on m’avait dérobé dans mon casier. En y repensant, il était le seul à savoir où je l’avais gardé. Et un soir, j’ai fait une descente seul au garage. J’ai pensé téléphoner à des collègues d’une autre brigade, grâce à mon portable, afin qu’ils les surprennent en flagrant délit. Par chance, le commissaire était présent cette nuit-là. Tout le réseau allait être arrêté en une fois et c’est ce que je voulais ! Je pensais attendre les renforts pour les mettre au courant de la situation, mais ma soif de vengeance était trop grande pour que je reste dans mon coin. Je suis passé à l’action et j’ai tué en mettant à feu et à sang le garage. Quand la police est arrivée, le repère explosa devant leurs yeux. Pour ma part, je fus éjecté à l’extérieur, dû au souffle, puis je me suis enfui. Depuis, je suis recherché pour meurtre dans mon pays, même si j’ai contribué à l’arrestation de dangereux dealer. C’est

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