L'île de l'ouest
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À propos de ce livre électronique
Ce livre est une histoire écrite par John Ennis quelque part dans le futur, un futur peut-être plus proche que vous ne l'imaginez. En ce moment-même, il a peut-être onze ou douze ans et est lycéen à Dublin. Bientôt il va partir avec ses parents à Boston aux États-Unis.
Mais, son histoire prend lieu dans ce monde futur, où les nations, les régimes politiques et les idées, sont très différents de ceux que vous connaissez aujourd'hui.
Si, VOUS cherchez le politiquement correct, il faut que vous vous arrêtiez ici, remettiez ce livre où vous l'avez trouvé, cherchiez quelque chose d'autre à lire, quelque chose qui ne vous empêchera pas de dormir la nuit.
Si, VOUS cherchez un exercice de style littéraire, vous ne le trouverez pas ici non plus, ni des tournures de phrases élégantes, ni la grammaire de vos grands-mères.
Si, VOUS décidez d'entrer dans ce monde futur, vous allez découvrir l'étrange pays de l'al-Jazirat al-Gharb, La Nation de France, le maréchal d'Albignac, Hassan bin Ibrani, Henri Boublil, les Gallos, les non Gallos, les Néos, les zonards, les clapos, les horbans et les exclus.
N’oubliez pas, c'est VOUS qui avez la création du monde futur dans vos mains, un monde dans lequel vos enfants et petits-enfants vont vivre, où l'ordre politique sera certainement différent de celui que vous connaissez actuellement.
John Francis Kinsella
John Kinsella lives in France where he spends his time between Paris and the Basque Country, that is whenever he is not travelling further afield in search of experience and new ideas. He has written twelve novels and translated two of his books to French as well as seven other books on archaeology, architecture, biographies and religion from French and Spanish into English. In addition he has authored An Introduction to Early 20th Century Chinese Literature, this is in a pdf format as it is difficult to transform it into a mobi or epub format and can be found on Amazon. Contact mail: johnfranciskinsella@gmail.com
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Aperçu du livre
L'île de l'ouest - John Francis Kinsella
AVERTISSEMENT
Ce livre est une histoire écrite par John Ennis quelque part dans le futur, un futur peut-être plus proche que vous ne l'imaginez. En ce moment-même, il a peut-être onze ou douze ans et est lycéen à Dublin. Bientôt il va partir avec ses parents à Boston aux États-Unis.
Mais, son histoire prend lieu dans ce monde futur, où les nations, les régimes politiques et les idées, sont très différents de ceux que vous connaissez aujourd'hui.
Si, VOUS cherchez le politiquement correct, il faut que vous vous arrêtiez ici, remettiez ce livre où vous l'avez trouvé, cherchiez quelque chose d'autre à lire, quelque chose qui ne vous empêchera pas de dormir la nuit.
Si, VOUS cherchez un exercice de style littéraire, vous ne le trouverez pas ici non plus, ni des tournures de phrases élégantes, ni la grammaire de vos grands-mères.
Si, VOUS décidez d'entrer dans ce monde futur, vous allez découvrir l'étrange pays de l'al-Jazirat al-Gharb, La Nation de France, le maréchal d'Albignac, Hassan bin Ibrani, Henri Boublil, les Gallos, les non Gallos, les Néos, les zonards, les clapos, les horbans et les exclus.
N’oubliez pas, c'est VOUS qui avez la création du monde futur dans vos mains, un monde dans lequel vos enfants et petits-enfants vont vivre, où l'ordre politique sera certainement différent de celui que vous connaissez actuellement.
Pauvre banlieue parisienne ...
Pauvre banlieue parisienne, paillasson devant la ville où chacun s’essuie les pieds, crache un bon coup, passe, qui songe à elle ? Personne. Abrutie d’usine, gavée d’épandages, dépecée en loques, ce n’est plus qu’une terre sans âme, un camp de travail maudit, où le sourire est inutile, la peine perdue, terne de souffrance, Paris ‘le cœur de la France’ quelle chanson ! quelle publicité ! La banlieue autour qui crève ! Calvaire à plat permanent, de faim, de travail, et sous les bombes, qui s’en soucie ?
Louis-Ferdinand Destouches (1894-1961)
Chapitre 1
PREMIER JOUR
JOHN ENNIS regardait par le hublot du vieil Airbus décrépit d'Air Khalifat. Au-dessous la mer brillait comme un miroir et l'avion exécutait, avec une apparente lenteur, un large virage vers Médina Hurriya, capitale d'al-Jazirat al-Gharb. Il consulta sa montre, il était presque cinq heures de l'après-midi. Une heure avait passé depuis que l'Airbus avait décollé d'Alger, capitale de l'un des cinq émirats du Khalifat de Misr-Maghrib.
Al-Jazirat al-Gharb était une sorte de protectorat, quasi indépendant, en principe une démocratie laïque, théoriquement administré par la Nation de France. Les accords signés à Genève, quinze années auparavant, sous les auspices de la Fédération, assuraient le bon fonctionnement des relations avec Paris.
C’était la première visite pour John Ennis. Les restrictions avaient été levées depuis très peu de temps pour les journalistes américains.
Dans le lointain, il voyait la ville avec ses immeubles et ses bâtiments de pierre rose blanchâtre et ses bidonvilles étalés sur les collines desséchées sous un brouillard de pollution.
L’avion rebondit à l’atterrissage et freina brutalement avant de se diriger vers son point de débarquement. Une fois dans le terminal, Ennis suivit le fil indiquant « Ressortissants étrangers » pour se présenter aux contrôles de la police aux frontières.
– Tu vas rester combien de temps ? demanda l’agent en scrutant le visa accordé au journaliste à Alger.
Ennis remarqua son accent curieux.
– Dix jours.
– T’es journaliste ?
– Oui, je suis ici pour raisons professionnelles.
– T’as un permis, une lettre du ministère ?
– Oui. Il présenta la lettre du ministère de l’Information.
– Vous êtes né à Dublin ?
– Oui, mais je suis naturalisé américain.
L’agent lui jeta un regard de désapprobation, puis tamponna le passeport qu’il glissa négligemment vers le journaliste.
– Rappelle-toi les conditions de ta visite et surtout informe le ministère de ton arrivée dès demain matin, ajouta-t-il en se référant aux restrictions listées dans la lettre.
Un douanier désintéressé lui fit un signe de tête de passer et quelques instants plus tard Ennis se retrouva à la sortie des arrivées en cherchant un taxi pour le conduire à son hôtel. Il sortit un bout de papier de sa poche sur lequel il avait noté l'adresse de l’hôtel, pendant que deux militaires de la RASE posté devant la porte l'observaient de façon méprisante.
La température extérieure était d’environ trente-cinq degrés et l'humidité écrasante. Il y avait peu de monde sur le parvis. Il monta dans le premier taxi, un vieux modèle Renault-Mercédès bio-essence, mais il remarqua que la radio était neuve, hormis quelques éraflures sur le cadre. Probablement volée en France, pensa-t-il.
– Tu vas où, mon frère ? demanda le chauffeur dans le curieux style de français parlé dans le pays.
– L’Hôtel de l’Indépendance, répondit Ennis en lui montrant l'adresse.
– Dac ! Le vieux Sofitel.
– Peut-être ?
– Ouais ! Dans le temps, c’était le Sofitel, je me souviens quand j’étais gosse, il était déjà là.
Le centre-ville était loin de l’aéroport et c'était presque quarante minutes plus tard quand le taxi le déposa devant l'hôtel.
– Voilà mon frère, deux cent soixante-dix dirham.
Ennis donna trois cents dirham.
– Gardez la monnaie.
– Merci mon frère, je te souhaite bon séjour dans notre pays. Qu’Allah soit avec toi ! Voici ma carte, si tu as besoin d’un taxi, appelle-moi.
– Merci, au revoir.
– Inch'Allah !
L’hôtel se trouvait dans le quartier du port, autrefois un des meilleurs de la ville. De l’hôtel, entouré de jardins bien entretenus, la vue était magnifique, mais une fois à l’intérieur, le décor avait l'air un peu fatigué, sûrement un manque d’argent. Ce n’était plus le cinq étoiles présenté dans la brochure.
Il s’enregistra et remplit la fiche de police. Le bagagiste, un garçon d’environ quinze ans, le conduisit vers sa chambre.
– Tu viens d’où, monsieur ? demanda le garçon d’un ton sans très grand intérêt.
– Je suis de Boston.
– Boston ?
– Oui, tu sais Boston aux États-Unis.
– Les États-Unis ! Le garçon siffla d’étonnement.
Ils arrivèrent devant la porte de la chambre, le garçon l’ouvrit et déposa la valise.
– Gimme a dollar mon frère ! demanda-t-il avec un grand sourire de satisfaction en prononçant ces mots d’anglais.
Ennis sortit un billet de cinq dollars et le donna au garçon.
– Voici votre mural ! Il appuya sur la télécommande.
– Nous avons toutes les chaînes que tu veux, même les françaises !
Ennis le remercia et le jeune s’éloigna en palpant le billet entre ses doigts.
La chambre et la salle de bains étaient correctes, l’eau coulait. Une nette amélioration par rapport à la chambre d’Alger. L’ensemble était démodé, peut-être un peu usé, mais propre.
Il regarda le dossier d’information posé sur le bureau détaillant les services proposés par l’hôtel. Le texte était bilingue, arabe et français. Le français était bizarre, de style phonétique, un curieuse mélange entre du langage populaire argotique et du tutoiement. L’information concernant l’usage des télécoms était manquante.
Il ouvrit son Satpac et le mit en marche. Son assistante apparut à l’écran, une image de synthèse, elle expliquait avec un sourire de regret le manque de signaux assez forts et rapides pour les liaisons cryptées et suggéra d’essayer un réseau câblé ou de renouveler sa demande plus tard.
– Merde ! pensait Ennis, même à Alger il y avait des bornes au centre de la ville. Peut-être pouvait-il le brancher sur le réseau de l’hôtel ?
Il regarda, chercha une prise. Il n’y avait rien !
Peut-être le visiophone, pensa-t-il en désespoir de cause.
Il regarda l’appareil un instant, puis appela le standardiste en appuyant sur le zéro. Une minute ou deux passèrent et l’écran resta blanc, puis une voix féminine répondit.
– Bonsoir ! Standard !
– Bonsoir, j’aimerais avoir une communication avec Boston aux USA.
– Boston, quel numéro ?
– Du visiophone !
– Bien sûr monsieur, quoi d’autre !
Il donna le numéro, jurant silencieusement en pensant qu’ils étaient tous des arriérés.
– Nous n’avons pas de ligne directe avec les USA !
– Mais la liaison est possible ?
– Oui, l’attente est de deux heures.
– Deux heures !
– Oui, monsieur il faut que je passe par les télécoms.
– D’accord.
Il était étonné. Au Khalifat il n’avait eu aucun problème de communication directe avec les USA. Il croyait al-Jazirat plus développé, plus ouvert. De toute évidence ce n’était pas le cas.
Ennis regarda dans le minibar, il y avait de la bière froide.
– Splendide !
C'était une nette amélioration par rapport à Alger et l’avion du Khalifat. Cela faisait plus de quatre semaines qu’il n’avait pas bu une bonne bière, la dernière datait d’avant son départ de Londres. Ensuite, c’était le désert, les boissons alcoolisées étaient même interdites sur le vol Air Anglia, de Londres au Caire, où il avait commencé son périple.
John Ennis, écrivain et grand reporter, préparait un livre sur le monde arabe et plus spécialement sur le Khalifat de Misr-Maghrib. Il n’avait aucune envie particulière d’écrire sur ce sujet mais, en tant que journaliste spécialisé dans les affaires européennes, son éditeur new-yorkais croyait que les deux étaient liés.
Le gouvernement a récemment permis l'entrée des journalistes dans le pays. Les reportages restaient strictement contrôlés, chaque journaliste étant obligé de soumettre une copie de son texte au ministère de l'Information pour accord.
L’événement qui avait provoqué l’intérêt soudain de ses éditeurs pour ce sujet, avait été la dramatique expulsion par la force des musulmans de l’Espagne vers les dernières enclaves espagnoles en Afrique du Nord, avec pour cadeau empoisonné, l’indépendance.
John Ennis se mit à mettre de l'ordre dans les notes de son livre. Sa formation de journaliste l’obligeait, presque tous les jours, à inscrire ses idées et commenter ses observations manuscrites dans un simple cahier, méthode un peu rétro, mais efficace. Il commanda un souper dans sa chambre et commença lentement à écrire, une tâche qu’il trouvait souvent pénible, tout en attendant sa communication avec Boston.
Une heure plus tard, il abandonna sa tentative de contacter son bureau, et puis avec en main la seule bière qui restait dans le minibar, il tomba de fatigue sur son lit, satisfait d’avoir accompli son devoir et heureux à l'idée de rentrer chez lui dans quelques jours. Il prit le cahier, jeta un dernier coup d’œil sur ses notes,
