Sept livres, sept péchés
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À propos de ce livre électronique
Andrés, inspecteur de la Police judiciaire de l’UCO de Madrid, est envoyé à Gérone pour élucider un meurtre déconcertant d’horreur. Un mois auparavant, le tueur avait choisi d’expédier son manuscrit de la façon la plus classique. Une paire de mains tremblantes déposa sur le comptoir de la Poste le paquet de quatre cents pages imprimées. C’était son premier roman. Six autres allaient suivre, tous refusés par les éditeurs, mais le septième serait son œuvre majeure.
Andrés, fumeur invétéré, travaille selon ses propres règles. Il fait la connaissance de Marta, une jeune hacker au passé dramatique, qui l’aidera à décoder les messages que le tueur laisse derrière lui, écrits avec le sang de ses victimes. Andrés et Marta ont deux coups d’avance sur la PJ de Gérone, mais le tueur, lui, les précède. Un jeu du chat et de la souris s’engage dans un thriller inoubliable.
« Je ne suis ni le premier ni le dernier », écrit toujours le tueur. Ils devront déchiffrer ce message pour l’arrêter et l’empêcher de faire une nouvelle victime.
Claudio Hernandez
Claudio Hernandez è uno scritto spagnolo autore di numerosi romanzi gialli. Ha anche scritto opere che riguardano la vita di Stephen King, il famosissimo autore di film e romanzi thriller da cui lo stesso Hernandez prende spunto per scrivere le sue opere.
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Avis sur Sept livres, sept péchés
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Aperçu du livre
Sept livres, sept péchés - Claudio Hernandez
Sept livres.
Sept péchés.
Claudio Hernández
Première édition eBook : juin 2017.
Titre : Sept livres. Sept péchés.
© 2017 Claudio Hernández.
© 2017 Illustration de couverture : Claudio Hernández
© 2017 Correction : Tamara López
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Tous droits réservés.
La présente publication, y compris ses éléments de couverture, ne saurait être en tout ou partie reproduite, stockée ou transmise par quelque support que ce soit, qu’il s’agisse d’une transmission électronique, mécanique, optique, par enregistrement, sur Internet ou par photocopie, sans l’autorisation préalable de son éditeur ou de son auteur. Tous droits réservés
Je dédie ce livre à mon épouse, Mary, qui supporte chaque jour, patiemment, mes gamineries. J’espère qu’elle ne cessera jamais de le faire.
Prologue
Il avait choisi d’expédier son manuscrit de la façon la plus classique. Une paire de mains tremblantes déposa sur le comptoir de la Poste le paquet de quatre cents pages imprimées. C’était son premier roman. Le préposé apposa le cachet d’un coup sec sur le paquet, enveloppé d’un épais papier kraft, sans le moindre pli. Une ficelle, tel le premier rang d’une toile d’araignée, maintenait le tout, qui pesait plus d’un kilo. Sans lever les yeux de l’emballage, le préposé lui remit un formulaire tamponné. Et ce fut tout.
Bien sûr, il aurait pu envoyer son manuscrit par e-mail, évidemment, mais il était extrêmement soigneux, et méfiant aussi. Il n’avait pas eu envie, non plus, d’aller rencontrer l’éditeur. Il aurait pu accepter son roman. Il avait pensé lui écrire. Il n’utiliserait pas non plus le téléphone, sa voix tremblante pouvait le trahir.
Un mois plus tard, l’inspecteur de police Andrés découvrait, l’estomac retourné, tous les morceaux de chair cloués au mur, sous une phrase écrite avec le sang de la victime : « Je ne suis ni le premier ni le dernier. Il vous faudra déchiffrer ce message pour suivre ma trace et découvrir le nom de la prochaine victime ».
Une oreille faisait office de point final. Un peu plus loin, une main était percée d’un énorme clou. Le lit, entièrement teinté de rouge, servait de reposoir à quelques restes de viscères et à un manuscrit ensanglanté. Il était posé sur l’oreiller, entouré d’un ruban rose et accompagné d’une note. Tels étaient les deux seuls indices dont il disposait pour tenter de résoudre l’énigme.
1
Andrés López était arrivé de Madrid vers quinze heures, par le train, un Talgo qui sentait l’eau de Javel. Sa montre retardait toujours de dix minutes. C’était l’un des inspecteurs d’un service de police spécialisé dans les affaires criminelles non élucidées. Cette nouvelle unité se nourrissait de la longue expérience de la Guardia Civil et de la Police judiciaire. Ces deux forces de police étaient les plus expérimentées, et elles pouvaient intervenir sur l’ensemble du territoire espagnol sans rendre de comptes à la Police locale, bien qu’elle fût compétente.
Il descendit à la station de Gérone. La locomotive du Talgo grognait comme une énorme bête, respirant par une trachée invisible qui expulsait, dans l’air froid de l’hiver, des volutes de vapeur qui se dissipaient dans le ciel comme la fumée d’une cigarette.
Ses yeux clairs tentaient de dissimuler des cernes profonds. Il avait des cheveux gris coupés court. Son nez était protubérant et ses lèvres minces et sèches. Sa peau mate, tannée et rêche, semblait le fruit des attaques permanentes du soleil, auquel il ne s’exposait d’ailleurs jamais. Il était toujours rasé de près. Une cigarette allumée était sans cesse vissée à ses lèvres, comme une toute petite luciole rouge. Il aspirait le goudron puis rejetait la fumée par les narines, un peu comme la loco du Talgo.
Il n’aimait pas arborer son insigne, ni suivre le protocole vestimentaire des forces de police, aussi le rebelle qu’il était portait-il toujours des jeans bien ajustés et une chemise ouverte à mi-poitrine. Sa panoplie était complétée par son éternel imperméable noir qui avait subi les outrages du temps. Il portait ses chaussures préférées, des mocassins à bouts pointus. Il avait ses petites manies. Et non, il ne croyait pas en Dieu, et la disparition de son père, l’être qu’il aimait le plus au monde, avait fait de lui un être bourru à la mine grave. Il ne riait jamais. Heureusement, sa mère était toujours vivante.
Il aurait adoré porter une Rolex, mais son salaire ne lui permettait pas cette folie, aussi se contentait-il de sa Festina. Un anneau d’or ornait son petit doigt, celui de son père. Il le lui avait ôté dans son cercueil. Il ne portait pas d’alliance. Il n’était ni marié ni fiancé. Néanmoins, il tirait son coup, mais seulement quand on ne lui demandait rien en contrepartie.
Sans bagages, son portefeuille en cuir dans une poche et ses paquets de Winston dans l’autre, il parcourut le quai à grandes enjambées, le corps légèrement incliné, jusqu’à l’escalier qui débouchait à l’intérieur de la gare.
Dès qu’il s’y trouva, il chercha des yeux le traditionnel kiosque à journaux. Les gens allaient et venaient, dans un flux interminable, à l’intérieur de l’immense bâtiment dont le carrelage au sol venait d’être lustré. Il aperçut un guichet de vente de billets, un stand de confiseries, et la moustache d’un vieil homme qui s’interposa entre ses yeux et le kiosque, qui se trouvait tout au bout de la rangée de boutiques.
Il ne sourit pas, et ses lèvres ne bougèrent pas d’un iota, occupées à retenir ce qu’il restait de la cigarette. Il se fraya un passage dans la foule encombrée de valises. Il laissa derrière lui les casiers de la consigne de la compagnie de chemin de fer, la Renfe. Il marcha encore quelques mètres, d’un pas bruyant, à travers la petite gare, enfin, petite par rapport à la Sant de Barcelone ou l’Atocha de Madrid. Mais elle n’en restait pas moins immense.
Il approchait du kiosque, dissimulé dans un coin, sur la gauche, quand il tira une dernière bouffée et jeta sa cigarette par terre. Ses yeux se posèrent sur les unes des journaux qui reposaient, inertes, derrière la vitre du comptoir.
- Vous avez le journal local ? demanda Andrés de sa voix rauque.
Son regard était impassible.
Le marchand de journaux, un jeune homme obèse, tout l’opposé d’Andrés qui était maigre comme un clou, lui offrit son sourire le plus niais et désigna l’un des quotidiens.
- Avui. C’est celui-là le journal local, dit-il sans effacer le sourire débile de son visage.
- Et c’est quoi ?
- Le journal de Gérone, expliqua le kiosquier, en élargissant son sourire.
- Ça veut dire quoi, avui ?
- Aujourd’hui. En catalan. C’est le journal local par excellence.
Andrés le regarda du coin de l’œil, l’air grave, et eut l’envie de s’en griller une.
- Donnez-moi un journal qui propose des infos de la région, mais dans une langue que je comprenne, dit Andrés en se raclant la gorge.
Le sourire niais du jeune homme disparut immédiatement.
- Voilà, monsieur.
Le kiosquier lui désigna la une d’un journal plus grand en termes de taille.
- C’est La Vanguardia. Un quotidien plus généraliste qui parle de toute la Catalogne. À moins que vous préfériez El Periódico ?
- Je m’en moque, du moment que ça donne les infos du coin, de Gérone.
Andrés avait la gorge rêche et il la racla une fois de plus. Il toussa et se dit que tout ça commençait mal.
- Tous les deux vous donneront des informations régionales.
Le sourire stupide revint sur le visage du marchand de journaux.
- Surtout sur les accidents de la route ou les meurtres.
- Merci, petit, voilà ce que je cherchais. Les meurtres.
Le jeune marchand de journaux ne sourit plus du tout et ouvrit des yeux immenses, aussi blancs qu’une boule de billard.
Andrés récupéra La Vanguardia et El Periódico que le kiosquier, toujours stupéfait, tenait dans la main.
- Les faits divers sont à la fin, monsieur, dit le jeune homme.
- On t’a demandé quelque chose ?
La bouille rondouillarde du jeune homme était cramoisie, il fit une bouche en cul-de-poule.
Andrés passa en revue les pages des deux journaux étalés sur les autres revues protégées par la vitre du comptoir. Il les parcourut toutes, tandis qu’une vieille dame, un parapluie pendu sur son bras rachitique, secouait frénétiquement sa tête cadavérique.
- Ça fera deux euros, monsieur, dit le kiosquier, dont l’enthousiasme était parti en fumée.
Andrés fouilla dans son imperméable et sortit un porte-monnaie de sa poche. Il y plongea les doigts et y trouva une pièce de deux euros. Il la prit entre le pouce et l’index et la montra au marchand de journaux. Ce dernier ouvrit la main.
- Payez-vous, lui lança Andrés qui se retourna, laissant derrière lui les deux journaux ouverts, la rubrique nécrologique tournée vers le plafond.
La pièce de deux euros gisait sur l’une des pages.
- Monsieur ! Vos journaux ¡
Andrés était déjà à trois mètres de là. Il essayait de sortir une nouvelle cigarette du paquet cartonné tout en poursuivant son chemin à grands pas, les pans de son imperméable suivant la cadence. Il lui manquait juste un chapeau.
- Torche-toi avec !
La petite vieille déplumée porta la main à sa bouche et le kiosquier resta interloqué.
Andrés introduisit la cigarette entre ses lèvres sèches et fouilla dans ses poches, se demandant où ce foutu briquet pouvait bien être. Il n’était jamais au même endroit. Il le trouva finalement, une fois arrivé devant la porte coulissante de la sortie. Le genre de porte qui couine en s’ouvrant, si transparente qu’on croit qu’elle est ouverte et qu’on se prend en pleine face, devant tout le monde.
Il trouva le briquet.
Il s’arrêta au milieu du rail de la porte, toujours ouverte, et la pierre du briquet produisit une petite flamme qu’il approcha du bout de sa cigarette. Il aspira lentement et profondément, et la cigarette s’alluma comme les yeux du diable. Une seconde plus tard, la fumée s’échappa de ses narines, vers le bas et sur les côtés, en laissant une drôle d’odeur de goudron brûlé.
Le froid lui arriva comme une gifle en plein visage. Il ferma son imperméable.
À quelques pas de là, les taxis étaient rangés en file indienne, dans l’attente d’un nouveau client. Il se dirigea en tête de la file. Sur les toits de cinq voitures, le lumineux indiquait « Libre » ou « Lliure ». Il s’arrêta sur la lumière verte qui les éclairait.
- Rue Albéniz, dit Andrés en regardant sa montre. Sur les lieux du crime.
- Quoi ? demanda le chauffeur de taxi, interloqué.
Andrés ne répondit pas.
2
Il devait tout voir. La rue, les gens, l’endroit. Il voulait disposer de repères intéressants avant d’examiner la scène de crime. Il avait de l’intuition, et il se trompait rarement.
- Monsieur, la rue Albéniz n’existe pas. C’est plutôt le cinéma Albéniz. Il se trouve Plaça de la Independéncia, expliqua le chauffeur de taxi en appuyant sur le redouté bouton du taximètre. Aujourd’hui, c’est un complexe de cinémas, le Cinemes Albéniz Centre, sur l’arrière de la vieille salle Albéniz.
Lorsque le chauffeur eût achevé son explication, Andrés réalisa que les choses avaient beaucoup changé à Gérone, ville où il avait grandi et où, à cause de son travail, il revenait trente ans après. Il avait le sentiment que tout avait radicalement changé. Et qu’il avait complètement oublié la langue catalane.
- Conduisez-moi à l’endroit où se trouvait le cinéma Albéniz dans les années quatre-vingt, dit Andrés, sans clope au bec.
Il était interdit de fumer dans le taxi.
- Plaça de la Independéncia, donc, dit le chauffeur de taxi, en passant la première.
À l’arrière du véhicule, Andrés fronça les sourcils.
- On s’en branle, murmura-t-il, mais le chauffeur l’entendit.
- Quoi ?
- Rien. Occupez-vous de la route.
Il ressentit le besoin irrépressible d’allumer une cigarette.
3
Marta, courbée sur le clavier de son ordinateur portable, tentait de déchiffrer une phrase cryptée à l’aide du code Enigma, celui-là même que les Allemands avaient utilisé lors de la Seconde Guerre mondiale. Depuis qu’Alan Turing avait décrypté la première version de la machine Enigma, elle avait perdu tout secret. Cette machine de chiffrage de messages et de textes ne servait plus que de sujet aux longs romans à suspense. Elle n’était désormais plus qu’un jeu à la portée de tous.
Marta était douée, elle les connaissait tous sur le bout des doigts : les systèmes de codage DES, IDEA, AES, RSA comme l’interminable liste de systèmes cryptographiques étaient un jeu d’enfant pour elle.
Mais Marta n’avait pas oublié son passé, ni la raison pour laquelle elle avait commencé à
