Crimes Diaboliques

Par Enrique Laso

Dans un comté du Texas, les cadavres de jeunes filles sont découverts. Elles ont été l’objet d’un rituel étrange. Désespéré, l’un des enquêteurs décide de recourir aux services d’un prêtre mexicain réputé pour être le meilleur exorciste de toute l'Amérique : le père Salas. Parallèlement, le FBI envoie l’un de ses meilleurs agents de l’Unité d’Analyse du Comportement de Quantico, Ethan Bush, participer à l’enquête et établir le profil du tueur en série.

Investigation, intrigue, mystère, paranormal et épouvante, tout est réuni dans ce roman. Deux des personnages les plus charismatiques créés par Enrique Laso, l’agent spécial Ethan Bush et le père Salas, se retrouvent au Texas pour aider la police dans une enquête endiablée. Ce roman a été écrit sur la demande expresse de milliers de lecteurs à travers le monde.

• Langue: Français
• Éditeur: BadPress
• Date de sortie: 12 juil. 2017
• ISBN: 9781547508105

Enrique Laso

Enrique Laso tinha apenas 8 anos de idade quando começou a escrever. Desde essa altura, escreveu cerca de 30 romances, livros de poesia e compilações de contos, dos quais poucos chegaram a ver a luz do dia. Tem ganho diversos concursos literários durante a sua longa carreira como escritor. Deixou de escrever durante quase dez anos, por motivos pessoais, até que, em 2005, reacendeu a paixão à qual se tem dedicado de corpo e alma desde então. Laso utiliza vários pseudónimos para publicar os seus livros, que abrangem diferentes géneros. Contudo, o único que revelou até hoje é o de 'Henry Osal', que utiliza na publicação de livros de auto-ajuda. As suas obras estão disponíveis em 12 línguas e venderam cerca de 500 mil exemplares em todo o mundo.

Aperçu du livre

CRIMES DIABOLIQUES

Une enquête extraordinaire pour Ethan Bush et le père Salas

CRIMES DIABOLIQUES

Enrique Laso

© Enrique Laso, 2016

Tous droits réservés

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Tout ne s’explique pas. Bien souvent, la raison ne parvient pas à assimiler les faits et les événements qui surviennent à l’improviste et qui perturbent nos sens.

Certains s’accrochent à leurs croyances, d’autres à l’existence de forces supérieures, et quelques-uns s’en tiennent à penser qu’un jour tout aura une explication logique qui, sur l'instant, leur échappe.

Mais la seule certitude, c’est qu’il arrive des choses extraordinaires et qu’elles sont parfois liées à ce qu’on appelle « le mal ». Et l’on peut en arriver à se demander s’il n’existe pas une divinité monstrueuse, abominable, qui sème la terreur depuis son antre aride : l'Enfer.

Chapitre I

Il lança à nouveau un rapide coup d’œil au corps à demi nu de la jeune fille qui gisait, sans vie, dans ce champ aride, desséché et éloigné des habitations du comté.

- Le cœur a disparu ?

Son collègue fronça les sourcils et agita brusquement l’une de ses mains en l’air.

- Parce que tu crois que j’ai des rayons X ou un échographe dans l’œil ? Je n’en ai pas la moindre idée, mais j’imagine que oui. Ça ressemble beaucoup aux cas précédents. C’est la merde.

Il vit arriver le fourgon du légiste et se gratta la tempe inconsciemment. Il avait à peine pu regarder la jeune fille quelques secondes, mais son visage était resté gravé dans son esprit. Les yeux ouverts, le teint livide, le torse ramassé comme si elle venait de naître... Il fit le compte : c’était la quatrième victime. Bien sûr que son cœur avait disparu. Il était convaincu que le mode opératoire était le même. Il était atterré.

Le comté de San Patricio était un lieu de villégiature rêvé pour profiter de la baie ou de l’animation de Portland qui, l’été, était envahie de touristes. Mais ce n’était pas un endroit où perdre la vie, encore moins pour quelqu’un d’aussi jeune et d’une façon aussi étrange, aussi horrible.

- Pete...

- Oui, qu’est-ce qu’il y a ? demanda l’adjoint du shérif tout en prenant des photographies, comme s’il avait passé toute sa vie à tirer le portrait de cadavres.

- Je pense proposer quelque chose à Tom.

Pete Sanders, l’adjoint du shérif du comté de San Patricio, leva les yeux au ciel et retint sa respiration pendant quelques secondes.

- John, je crois qu’avec l’histoire de la médium, tu as déjà franchi toutes les limites. N'épuise pas la patience de Tom.

John Hill, le lieutenant de police du comté affecté à l'affaire, savait parfaitement que sa manière de faire sortait des sentiers battus. Ses profondes croyances religieuses, associées à la singularité de ces crimes, l’entraînaient sur un chemin où la raison manquait de poids. Il en était conscient, mais il ne pouvait s'empêcher de chercher des solutions invraisemblables à des faits qui exigeaient une approche beaucoup moins classique.

- Il y a quelques années, alors que je n’étais encore qu’un flic de seconde zone à Laredo, juste à la frontière, un prêtre nous a donné un coup de main.

- Un prêtre ?

- Oui. Un Mexicain. Ce n’était pas un prêtre ordinaire.

- Je t’en prie, John...

Le lieutenant posa sa main droite sur l’épaule de son collègue. Du coin de l’œil, il aperçut le corps de la jeune fille et son sang se glaça. Il tourna rapidement la tête et, en voyant Matt Turner, le vieux légiste au pas lourd et traînant, venir tranquillement à sa rencontre, il fut apaisé.

- C’était un exorciste. Le meilleur de toute l’Amérique. Un homme avisé. Il m’a impressionné.

- Et sa collaboration a servi à quelque chose ?

Le vent balaya la chevelure foncée de John Hill et souleva une fine couche de sable qui l’obligea à fermer les paupières. Lui revint nettement à l'esprit l'image sereine et calme du père Salas.

- Nous avons résolu l’affaire. Nous l’avons bouclée grâce à son aide.

Chapitre II

Au bureau du FBI de Dallas, l’agent spécial Liam Anderson venait de recevoir l’appel qu’il attendait depuis des jours : on lui confirmait enfin que Quantico enverrait au Texas l’un des meilleurs profileurs de tueurs en série qui, pour l’heure, était disponible. Il pouvait s’estimer heureux.

Après avoir raccroché, il saisit le nom de ce type dans la base de données et sur Google, pour voir ce qu’il pourrait trouver sur lui. Il ne voulait pas qu’on lui colle n’importe qui, il disposait déjà d’une équipe extraordinaire ici-même, à quelques pas de son propre bureau. Ça lui avait déjà trop coûté de devoir demander de l’aide aux sciences infuses de Washington qui ne mettent jamais les pieds sur le terrain, qui se contentent d’émettre des avis, assis dans un confortable fauteuil de cuir, le Potomac suivant tranquillement son cours dans leur dos, pour qu’on lui détache un bon à rien qui, plutôt que d'apporter son aide, s’efforcerait de perturber une affaire suffisamment trouble pour faire passer des nuits blanches au plus aguerri des agents. Lui-même commençait à faire des cauchemars. Il n’en était pas conscient, mais sa femme, Emma, le lui rappelait un