Découvrez des millions d'e-books, de livres audio et bien plus encore avec un essai gratuit

Seulement $11.99/mois après la période d'essai. Annulez à tout moment.

Les arbres qui ont oublié leurs noms
Les arbres qui ont oublié leurs noms
Les arbres qui ont oublié leurs noms
Livre électronique244 pages3 heures

Les arbres qui ont oublié leurs noms

Évaluation : 0 sur 5 étoiles

()

Lire l'aperçu

À propos de ce livre électronique

Ethan Bush est de retour dans sa ville, San Francisco, pour prêter main-forte aux services de police. Un tueur en série a assassiné trois petites filles de 10 ans. Son mode opératoire est très étrange : il abandonne toujours ses victimes au pied d’un arbre.
UNE AFFAIRE TERRIFIANTE ATTEND L’AGENT DE L’UNITE D’ANALYSE COMPORTEMENTALE
Ethan va devoir affronter ses peurs et ses traumatismes, arpenter la ville qui l’a vu naître et grandir et, après de nombreux mois, collaborer avec Tom, l’ancien agent du FBI désormais lieutenant de la criminelle de San Francisco. Une intrigue fascinante qui ravira les amateurs de romans noirs et policiers.
LE HUITIEME OPUS D’UNE SAGA QUI REUNIT PLUS D’UN MILLION DE LECTEURS A TRAVERS LE MONDE

LangueFrançais
ÉditeurBadPress
Date de sortie6 mai 2018
ISBN9781547528707
Les arbres qui ont oublié leurs noms

Auteurs associés

Lié à Les arbres qui ont oublié leurs noms

Livres électroniques liés

Procédure policière pour vous

Voir plus

Articles associés

Catégories liées

Avis sur Les arbres qui ont oublié leurs noms

Évaluation : 0 sur 5 étoiles
0 évaluation

0 notation0 avis

Qu'avez-vous pensé ?

Appuyer pour évaluer

L'avis doit comporter au moins 10 mots

    Aperçu du livre

    Les arbres qui ont oublié leurs noms - Enrique Laso

    LES ARBRES QUI ONT OUBLIÉ LEURS NOMS

    Le huitième opus de la saga Ethan Bush

    Les arbres qui ont oublié leurs noms

    Enrique Laso

    © Enrique Laso, 2018

    Tous droits réservés

    La reproduction totale ou partielle de cet ouvrage, sa sauvegarde sur un système informatique ou sa transmission par quelque moyen ou sous quelque forme que ce soit, par voie électronique, mécanique, par photocopie, photographie ou toute autre méthode, est absolument interdite sans l'accord écrit préalable de l’auteur. Toute contravention à ces principes est susceptible de constituer une violation du droit de propriété intellectuelle.

    Table des matières

    Table des matières

    Chapitre I

    Chapitre II

    Chapitre III

    Chapitre IV

    Chapitre V

    Chapitre VI

    Chapitre VII

    Chapitre VIII

    Chapitre IX

    Chapitre X

    Chapitre XI

    Chapitre XII

    Chapitre XIII

    Chapitre XIV

    Chapitre XV

    Chapitre XVI

    Chapitre XVII

    Chapitre XVIII

    Chapitre XIX

    Le mal est un arbre aux racines longues et profondes qui s’enfoncent dans la terre et se nourrissent de l’obscurité. Regardons un arbre de l’extérieur : le tronc est stylisé, les branches s’étirent comme des bras et les jolies feuilles changent de couleur au fil des saisons. Cependant, tout ce qui donne vie à cette beauté superficielle est noir, putride et opaque.

    Tel est l'esprit complexe du tueur en série. Derrière un sourire aimable et des gestes calmes se cache la pourriture ; une idée malsaine et répugnante qui lui ordonne de tuer encore et encore, car c’est dans la mort des autres qu’il trouve le repos, qu’il trouve la paix.

    Chapitre I

    Le début de l’année 2019 avait été compliqué. Mon service s’était vu contraint de traiter des dizaines de requêtes qui lui parvenaient de tout le pays, et nous avions à peine le temps de penser ou de nous consacrer à nos familles. J’avais au moins la chance, de temps en temps, de croiser Liz, ma compagne, et de lui voler une caresse ou un baiser furtif, passant outre toutes les règles de comportement, voire de bienséance, qui nous étaient imposées.

    Les cauchemars sur la mort de mon père avaient presque disparu, mais d’autres les avaient remplacés : l'enfant dont je n’avais pas pu sauver la vie dans l’Arizona, le visage écrasé à coups de marteau de madame Walker ou encore ce qui était arrivé à un jeune lieutenant plein d'avenir, Henry Long, à cause de mon ambition et de mon incompétence. Je n'avais que 34 ans et j'avais grimpé très haut au sein du FBI, mais j'avais dû payer le prix fort, un prix exorbitant et, par moments, insupportable. Néanmoins, lorsque les forces venaient à me manquer, mon boss, Peter Wharton, était toujours là pour me remonter le moral et me rappeler ce qu’il avait toujours pensé de moi, dès notre première rencontre à Quantico : « Nous naissons tous avec un don particulier. Le vôtre, c’est de mettre la main sur des assassins, et donc, de sauver la vie de centaines d’innocents ». Il n’y avait pas de quoi en faire tout un plat, malgré tout, j’avais en effet activement contribué à placer sous les verrous une poignée de dingues qui avaient semé la terreur.

    Fin mars, alors que mon fils allait fêter son premier anniversaire, je reçus un appel. Un appel que j'aurais souhaité de tout mon cœur ne jamais recevoir ; non par égoïsme, comme en d'autres occasions, mais pour me conforter dans l'idée que l'horreur ne se répète pas, qu'elle n'est pas aussi cyclique que la réalité s’obstine à le prouver par des faits.

    - Patron, ça ne fait plus aucun doute... on a affaire à un tueur en série. Je vous l’avais dit.

    C’était Tom, mon ancien collègue du FBI qui occupait désormais les fonctions de lieutenant de la criminelle au poste de police de San Francisco, la ville qui m’avait vu naître et grandir. Une ville située à l'autre bout du pays, à plus de 3 000 kilomètres de Washington.

    - C’est vrai, tu m’avais prévenu. C’était au mois de...

    - Novembre.

    Tom était le meilleur agent spécial de terrain avec lequel j’avais travaillé. Il était malin, il pouvait se fondre dans la population sans éveiller le moindre soupçon, et il possédait le bon sens qui me faisait cruellement défaut. Nous nous complétions parfaitement à l’époque, et j’avais très mal vécu le fait qu’il quitte le FBI pour s’installer dans ma ville. Néanmoins, il essayait de rouvrir le dossier du meurtre de mon père et, maintenant qu’il avait besoin de moi, voilà qu’il m’appelait à nouveau patron, comme à la belle époque. À vrai dire, j’avais envie de travailler main dans la main avec lui, et de l’aider autant que possible.

    - Même mode opératoire, soufflai-je, convaincu que cette question était superflue.

    - Identique. Et nous avons même une fréquence : il tue tous les quatre mois. Toujours des petites filles. Toutes âgées de dix ans. On les retrouve à chaque fois à demi enterrées au pied d’un arbre. Je peux vous envoyer un topo.

    - Tom, tu as contacté le Bureau du FBI de San Francisco ?

    Mon collègue enfreignait toutes les règles en me téléphonant directement. Il n’existait pas un seul État, ni même une seule ville qui ne disposait pas d’un Bureau du FBI ; San Francisco abritait un Bureau central et pas moins de sept agences qui servaient les intérêts de plus de trois millions d’habitants.

    - Oui. J’ai même parlé à l’agent spécial qui le dirige, je ne suis pas si bête.

    - Et ? demandai-je, inquiet.

    - Je lui ai dit que nous nous étions connus lorsque je travaillais à Quantico, et je l’ai imploré de jeter un œil à votre CV.

    - Putain...

    - Il est prêt à envoyer une demande officielle à Peter Wharton. Il faut juste que vous soyez d’accord et que vous tiriez toutes les ficelles pour pouvoir débarquer ici aussi vite que possible.

    - Tom, je dirige un service. Je ne m’occupe ni de crimes ni d'enlèvements de mineurs.

    - Vous étiez dans l'Arizona. Je connais votre vie et les miracles que vous avez accomplis sur le bout des doigts, patron. Ça ressemble beaucoup à ce qui s’est passé à Phoenix.

    Mon collègue avait raison. Un tueur d’enfants avait fait des ravages dans l’immense ville de Phoenix en assassinant plusieurs enfants dont les corps avaient été abandonnés dans le désert de Sonora. Je voulais oublier cette affaire, car elle faisait ressurgir une profonde douleur en moi. Pour la première fois de ma carrière, le meurtrier avait agi après que je me sois engagé dans l’enquête. Cette plaie ne cicatrisait pas, elle me faisait encore souffrir le martyre plus de deux ans après.

    - Je ne sais pas... Tom.

    - Je vous avais bien dit que cet animal allait remettre ça. Vous préférez attendre qu’on découvre le cadavre d’une autre fillette innocente ou allez-vous faire l’effort de nous aider à mettre un terme à ce cauchemar ?

    Chapitre II

    Effectivement, l’agent spécial en charge du Bureau du FBI de San Francisco émit une requête officielle autorisant un membre expérimenté de l’Unité d’Analyse Comportementale du FBI à intervenir dans l’enquête sur le meurtre de trois petites filles. Mon boss, Peter Wharton, était brillant, malin et, en plus, il me connaissait parfaitement. À peine eût-il reçu la demande qu’il vint me trouver dans mon bureau. Il essayait de garder son calme, mais les tremblements de sa main droite, dans laquelle il serrait quelques feuilles, m'indiquaient qu'il était sur le point d'exploser.

    - C’est encore l’une de vos magouilles, à Tom et à vous, pas vrai ?

    Il n'avait même pas pris la peine de me saluer ou de m'expliquer de quoi il parlait. Il était allé droit au but. Cela m’entrouvrait une petite porte.

    - Je bosse à fond sur plusieurs affaires, et mes gars accumulent les heures sup. Donc, soit vous faites un petit effort, soit je ne pourrai sincèrement pas tenir le coup, mentis-je.

    Peter s’approcha de mon bureau et balança les documents qu’il avait apportés sur le clavier de mon ordinateur. J’avais réussi à le fâcher.

    - Trois gamines assassinées. San Francisco. Eh bien, quel hasard ! Si je ne m’abuse, c’est là que travaille Tom en tant que lieutenant de la criminelle. Et voilà qu’en même temps, je reçois aujourd’hui des demandes de la part du responsable du Bureau du FBI et du Chef de la Police lui-même, rien de moins. Et vous allez oser me dire en face que vous n’avez pas la plus petite idée de ce dont je vous parle ?

    - En fait, si, j’ai bien une idée. Tom m’a dit aussi qu’il était sur le coup, mais rien de plus, répondis-je, sans lever les yeux de mon écran.

    - Vous ne changerez jamais. Vous ne comprenez rien...

    - Je commence à changer. Peter, je vous assure que je suis en train de changer, murmurai-je, sincère.

    - Oui, peut-être, mais vous le faites si lentement qu’un escargot vous battrait au 100 mètres. Vous n’êtes plus le gamin qui s’est pointé à Quantico sans rien d’autre que son brillant diplôme de Stanford sous le bras. Vous avez 34 ans, vous êtes père de famille et je vous ai chargé de diriger un service.

    - Ce n’est donc pas la peine de perdre votre temps à venir dans mon bureau, dis-je, en le regardant dans les yeux pour la première fois depuis qu’il avait fait irruption dans la pièce.

    - Ce n’est pas si simple ! s'exclama Wharton en tapant violemment sur le bureau.

    - Pourquoi ?

    - Parce que vous m'avez déjà emmené là où vous vouliez. Là où ce maudit Tom voulait m’emmener. Je suis dos au mur.

    - Peter...

    - Si je refuse et qu’un nouveau cadavre de petite fille apparaît dans quelques semaines, je ne me le pardonnerai jamais, et il est fort probable qu'on ne me le pardonnera pas non plus à San Francisco. Ils auront un bouc émissaire tout trouvé. Si je ne le fais pas, vous aurez trouvé le vôtre.

    - Quelqu’un d’autre peut y aller. Je m’occupe des violences faites aux adultes depuis un moment, dis-je, en maîtrisant à la perfection le ton conciliant de mes propos.

    - C'est vous qui irez. Nous le savons tous les deux. Ça m’a tout de suite rappelé ce qui s’est passé dans l'Arizona. De tout ce qui est arrivé dans le pays depuis cette affaire, c'est ce qui s'en rapproche le plus, et vous avez fait du bon boulot là-bas. Je ne peux envoyer personne d’autre.

    - Vous me demandez de partir pour San Francisco ?

    Ma question frôlait l’impertinence. J’étais à deux doigts de tout faire capoter, et Peter allait me laisser le cul sur ma chaise tout le reste de ma vie. Néanmoins, il avait vu juste : il était coincé et il n’y avait qu’une seule issue.

    - Oui, vous m’emmerdez ! Quand pourriez-vous partir sans laisser vos dossiers pourrir ?

    - Dans dix jours, huit peut-être. Il faut juste que je délègue mon travail à quelqu’un et que j’établisse un programme de travail clair. Et je resterai en contact avec mon équipe.

    - Ça, vous me l’aviez déjà promis l'été dernier, avant votre départ pour le Kansas.

    - Tout s’est bien passé. Et je ne suis resté qu’une semaine à Topeka, ajoutai-je pour me défendre.

    - OK. Je vais demander un rapport complet. Remarquez, vous l’avez peut-être déjà reçu ?

    - Non, et j’en ai besoin, Peter. Au moins pour me faire une idée, dis-je, comme si je ne savais pas déjà ce qu’il pouvait contenir. Évidemment, mon boss ne me crut pas une seconde.

    - C’est un taré, Ethan. Comme celui de Phoenix. Des petites filles, des gamines de dix ans. Il faut aider ces gens. Je ne veux plus voir un seul cadavre de fillette de plus. Chopez ce fils de pute quoi qu’il en coûte.

    Wharton commençait à prendre de l’âge et à se fatiguer de toutes ces horreurs, de toutes ces années passées à combattre le mal, pour s'apercevoir qu'au bout du compte, il ne cesse jamais. De son point de vue, c’était inexplicable ; du mien, ça n’avait pas de justification, mais des centaines d’explications différentes. Il était étrange d’entendre un homme aussi paisible, avec autant de responsabilités et d’expérience, lâcher ce genre de gros mots. Mais nous avons tous nos limites.

    - Je vais essayer.

    - N’essayez pas, faites-le. Peu importe comment. Je vais donc donner suite à ces requêtes, et c’est pour cela que je vous désigne. Je veux que vous vous en chargiez. Je ne supporte déjà pas que l'on tue un adulte innocent... alors des petites filles... Et merde, il va falloir que j’avale ces foutus comprimés d’Ativan™ pour pouvoir fermer l’œil cette nuit.

    - Ce n’est pas ce que je ferais, Peter.

    - Arrêtez de me donner des conseils. Quand vous occuperez mon poste, si ça arrive un jour, là vous pourrez me donner des leçons. Et moi, jeune retraité, je vous écouterai, sans broncher, confortablement installé sous le porche d’une petite maison au bord de la plage de Virginia Beach. Je n’aurai plus besoin de ces anxiolytiques et de toutes ces autres merdes. Il me suffira d’aller faire de longues balades sur ce front de mer que j'aime tant.

    - Compris.

    - Préparez tout. Tentez d’y être dans une semaine plutôt que dans dix jours. Je vous le répète : je ne veux pas qu’une autre petite fille soit retrouvée morte à San Francisco.

    Wharton sortit, et je restai figé plusieurs minutes. Tout s’était mieux passé que prévu. L’affaire l’avait véritablement touché. Il m’avait presque supplié d’intervenir dans l’enquête compliquée de l’Arizona, lorsque mes doutes sur la poursuite de ma carrière au sein du FBI me tenaillaient, et il réitérait sa supplique aujourd’hui. Il avait une confiance aveugle en mon instinct. Il était convaincu que j’étais un spécimen unique, capable de sauver de nombreuses vies et, sur ce postulat, il avait toléré mes nombreux impairs et autres bêtises.

    Après m’être assuré qu’il était loin de mon bureau, j’ouvris une session sur ma boîte Gmail personnelle, en utilisant une méthode sécurisée que m’avait apprise ce génie de Mark – aussi simple que d’utiliser une ancienne clé USB – et j’examinai les quelques photographies que Tom m’avait envoyées pour me remuer les tripes et m’amener à lever le cul de ma chaise et à revenir chez moi, à San Francisco.

    Sur l’un des clichés, on voyait une petite fille vêtue, comme les deux autres victimes, d’une chemise de nuit blanche, à peine enfouie sous cinq pelletées de terre. Elle était sur le ventre, et sa chevelure blonde effleurait le pied d’un arbre immense. Ma douleur à l’estomac réapparut, cet élancement insoutenable qui me déchirait depuis que j’avais commencé à enquêter sur des affaires au sein du FBI. Je gardai les yeux rivés sur cette image terrifiante, hypnotisé et abattu, et je pensai à mon fils, aux enfants assassinés à Phoenix, et à quel point la vie était funeste et injuste pour certaines personnes ; à vrai dire, pour beaucoup trop de personnes.

    Quelques instants plus tard, en serrant les dents, je froissai une feuille blanche qui traînait sur mon bureau en me promettant de n’avoir de repos qu’une fois que j’aurai mis la main sur ce sadique qui avait trouvé dans le meurtre un moyen de s’amuser et d’apaiser les monstres qui le dévoraient de l'intérieur.

    Chapitre III

    Les gars que je dirigeais n'étaient pas des débutants. L’époque où j’étais assisté par deux stagiaires sans expérience était terminée. J'avais désormais la charge d'un service certes petit, mais composé de professionnels compétents et entièrement dévoués à leur travail. J’avais beaucoup de chance. Je confiai à l’un des agents le soin de superviser les autres et de me tenir informé tout au long de mon séjour en Californie. J’appris quelques années plus tard, de leurs bouches, que le fait que leur supérieur se soit absenté de Quantico deux fois en quelques mois n'avait pas seulement attiré leur attention, mais qu'ils avaient jugé ce comportement indigne de quelqu'un d'aussi populaire au sein du FBI et qui, malgré son jeune âge, assumait déjà d'énormes responsabilités. Ce n’était un bon exemple pour personne.

    Cependant, le plus compliqué fut de devoir tout expliquer à Liz. Elle savait que quelque chose s’était passé dans le Kansas, même si elle gardait un silence prudent et, parfois, gênant. Et voilà que je devais repartir à l’autre bout du pays, et la laisser seule avec notre petit, qui venait de fêter son premier anniversaire.

    - Tu crois vraiment que c’est ça une famille ?

    Cette question me prit de court. Je n’étais resté que quelques jours à Topeka et je supposais que je ne resterais tout au plus que deux semaines en Californie, même si personne ne pouvait le garantir.

    - Nous

    Vous aimez cet aperçu ?
    Page 1 sur 1