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Femmes en Saintes: Polar régional
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Livre électronique175 pages1 heure

Femmes en Saintes: Polar régional

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À propos de ce livre électronique

Suivez l'ultime enquête saintaise d'Ari Ferguson !

Une nouvelle aventure d'Ari Ferguson, enquêteur malgré lui. Nous retrouvons, pour la troisième et dernière fois, Ari Ferguson dans une nouvelle affaire saintaise. Une maternité désaffectée semble prendre en charge le suivi obstétrique de femmes enceintes… Comment démêler le vrai du faux et trouver les véritables complices de cette manigance ? Dans quel but opèrent-ils ? Cette dernière investigation touche de près notre détective car son amie, Greta, est elle-même sage-femme à la nouvelle maternité de Saintes, il connaît donc bien le milieu. Lors de cette ultime enquête, notre héros, Ari Fergusson, ne s'assagirait-il pas ? Peut-être ces idées de bébés lui monteraient-elles à la tête ? Un polar médico-judiciaire qui met à nu le système médical français et ses dysfonctionnements. Une aventure rocambolesque !

Que peut-il bien se tramer autour de cette maternité désaffectée ? Découvrez-le avec ce polar médico-judiciaire plein de rebondissements !

EXTRAIT

Je lui racontai l’anecdote des matraques et des tubes de néon.
— Bon, on est donc sûr que ce sont eux qui ont agressé Jo… Pourquoi on n’appelle pas la police ? fit Yves.
Je réfléchis à cette judicieuse question.
— Parce que j’aimerais bien savoir pour qui ils ont fait ce colis. Si tu veux mon avis, ils ont été embauchés par quelqu’un pour récupérer les néons. Leur truc, ça a l’air d’être le recel et la cambriole, pas un plan compliqué impliquant une ligne téléphonique piratée et une fausse secrétaire. On pourra toujours balancer leur repaire aux flics par la suite.
Yves soupira d’un air résigné.
— Écoute, le rassurai-je, dès que je vois que ça dépasse nos capacités, je lâche l’affaire, ok ? Je vais appeler Saint-Antoine pour lui raconter où nous en sommes.
Cinq minutes plus tard, je raccrochai.
— Il est d’accord avec moi. On continue nos recherches et on avise au fur et à mesure.
— Et on avise quoi, là, tout de suite ? demanda Yves.
Je montrai à Yves un chemin situé en face de la route.
— On va aller se planquer sur cette ancienne départementale. De là, on aura une vue imprenable sur le hangar. Je pense que le colis devrait être récupéré assez rapidement. De toute façon, on a tout notre temps.
Un bosquet d’arbres offrait un poste d’observation idéal en surplomb du local des motards. La Clio et la Harley étaient garées sur le bas-côté de la route, parfaitement invisibles de la nationale et prêtes à repartir à la moindre alerte. Nous nous assîmes entre deux chênes verts déplumés par l’automne. Nous pouvions tranquillement surveiller la route des deux côtés ainsi que le hangar sans même devoir bouger la tête.
— Tu crois que Bénédicte me laisserait l’inviter à boire un verre ? me demanda Roméo d’un ton rêveur.
— Entre deux visites chez l’obstétricien et avant son accouchement, tu veux dire ? Ou après, quand elle s’occupera seule de son enfant ? Sinon, je pense que oui. Puisqu’elle a aimé ta cravate, elle doit être capable de tout.
— Ça me plairait d’avoir un bébé, tu sais ?
— Non, je ne sais pas et je ne veux pas savoir. Parles-en à ton psy, ça doit être un problème d’identité sexuelle. Tu es au courant qu’en tant qu’homme, tu ne peux pas ? Abandonne aussi tout espoir d’allaiter, je suis désolé pour toi.
— Je ne te parle pas de faire un bébé, ahuri, mais d’en avoir un. Pour m’en occuper, le cajoler, le dorloter.

À PROPOS DE L'AUTEUR

Catherine Goulletquer est diplômée en langues étrangères, sciences humaines et journalisme. Elle a été correspondante de presse aux États-Unis de 1989 à 1992 et exercé le métier de journaliste pendant une dizaine d’années avant de se tourner vers l’écriture et la traduction d’ouvrages, tout en enseignant l’anglais. Depuis 2007, elle est psychopraticienne relationnelle et analyste transgénérationnelle dans la région nantaise. Auteure d’une dizaine d’ouvrages, elle a reçu le Prix des Mouettes en l’a
LangueFrançais
Date de sortie23 août 2019
ISBN9791035305703
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    Aperçu du livre

    Femmes en Saintes - Denis Alamercery

    - JOUR 1 -

    Une grosse boule jaune brillait dans le ciel bleu. Je croyais me souvenir qu’on appelait ça le soleil. Yves, branché sur la même fréquence que moi, me dit en guise de bonjour :

    — C’est louche, il fait beau. À mon avis c’est mauvais signe, ça doit annoncer de la pluie pour demain. Ou alors, c’est le contraire du fameux lundi au soleil.

    Je hochai sombrement la tête en signe d’assentiment. Depuis deux mois, nous dépérissions tous les deux, vaincus par l’automne charentais. Il était tombé plus d’eau en huit semaines que nous n’en avions vu en dix ans dans la Drôme. La Charente menaçait chaque jour de sortir de son lit pour venir folâtrer en ville. J’avais remisé mon scooter dans le garage d’Yves depuis plusieurs semaines et je n’étais apparemment pas près de le reprendre. Je m’assis aux côtés de mon pote, à la terrasse du café du Cours National où nous avions nos habitudes matinales. Je profitai des rayons chétifs du soleil de décembre et m’étirai. Je commandai un petit crème et allumai la première cigarette de la journée.

    — Tu ne devais pas arrêter ? demanda Yves.

    — Le mois prochain. C’est ma bonne résolution de la nouvelle année, laisse-moi terminer paisiblement celle-ci ! Profite donc du soleil et du beau temps.

    — Ne m’en parle pas ! Je me demandais pourquoi leur animal fétiche c’est l’escargot, je comprends mieux. Tu crois que c’est comme ça chaque année ?

    — D’après Greta, oui, c’est un automne classique. Moi, je me demande surtout pourquoi leur symbole c’est pas plutôt le mérou sauvage ou le calamar des grands fonds. J’ai déjà prévenu mademoiselle Clamouchin que l’année prochaine on partait de septembre à avril en vacances dans les îles… et pas Oléron ou Ré !

    — Ouais, je comprends… Moi, je pensais demander à Saint-Antoine de me muter dans une de ses sociétés du Sud, me répondit mon ami avant de reprendre cet air sombre qui lui était familier depuis trois mois.

    J’en restai muet de stupeur avant de lui demander :

    — Tu repartirais d’ici ? Juste comme ça, pour une gonzesse qui t’a planté ? Et tu irais où ?

    — Dans n’importe quel endroit qui pourrait me faire oublier Adèle, haussa-t-il les épaules. De préférence ensoleillé.

    — Mais c’est dans ta tête qu’elle est, crevard ! Où que tu ailles, tu ne penserasqu’à elle pendant encore un moment, puis dans quelques temps ça ira mieux. En plus, on est ton unique famille, avec Greta. Tu ferais quoi, seul ailleurs ?

    Je me sentais mal à l’aise dans le rôle du donneur de leçon : j’étais le premier à savoir que l’amour n’était qu’une mort perpétuelle mais superficielle. On avait beau espérer y rester, la vie revenait à la charge indéfiniment, avec une cruauté presque élégante.

    — Je ne sais pas, avoua un Yves désemparé. Mais ici, je ne suis bon à rien… Même Saint-Antoine commence à en avoir ras le bol de me payer alors que je ne ramène plus un seul contrat depuis des semaines.

    J’étais en train de réfléchir à une réponse intelligente lorsque Eddie déboula comme un bulldozer.

    — Salut, les gars. Ça va ?

    — Toujours en plein chagrin d’amour. Et toi, Tintin, ça marche ? demandai-je à l’ancien libraire reconverti dans le journalisme local.

    — À plein rendement ! Je bois juste un coup rapide et je file. Peut-être une petite bière ?

    — À huit heures du matin ? glapit Yves.

    — Hmm, tu as raison, c’est un peu tôt. Olivier, un panaché « spécial Eddie », commanda notre pote en apostrophant le serveur.

    — C’est quoi, le « spécial Eddie » ? demandai-je d’un ton méfiant.

    — Un panaché sans limonade, répondit négligemment le reporter du cru.

    J’éclatai de rire alors qu’Yves affichai un air réprobateur. J’allumai une nouvelle cigarette et questionnai Eddie :

    — Alors ? Quelle investigation passionnante, aujourd’hui ?

    — Des interviews de différents acteurs de la vie politique saintaise en vue des prochaines élections.

    — Captivant !

    — Moi, j’adore, répondit-il en avalant sa bière.

    — C’est l’essentiel, affirma Yves dans un élan de philosophie de comptoir.

    C’est alors qu’arriva devant nous, sous la forme arrondie d’un ventre de femme enceinte, mon lot d’emmerdes pour la semaine.

    — Bonjour, je cherche Ari Ferguson, dit la jeune femme d’un ton timide.

    Yves et Eddie se tournèrent vers moi, l’air interrogateur. Je réfléchis à une vitesse supersonique, la gorge serrée par l’angoisse. Je n’avais jamais vu cette fille de ma vie, mais je savais d’expérience que certaines cuites monstres pouvaient vous jouer des tours pendables. Sa grossesse devait forcément dater de moins de neuf mois à peine et j’étais fidèle à Greta depuis le mois de mars dernier, ça je pouvais le jurer devant Dieu. Certain de ne pas être cherché pour une éventuelle paternité, je répondis en me levant avec galanterie :

    — C’est moi. Que puis-je pour vous ?

    — C’est monsieur Saint-Antoine qui m’adit que je pouvais vous trouver ici, répondit-elle en cherchant ses mots.

    Je soupirai et lui fit signe de s’asseoir. Eddie se leva et lui céda sa place.

    — Il faut que je file. Vous me raconte-rez ?

    Yves commanda un chocolat chaud pour la jeune femme, tandis que je lui demandai l’objet de sa visite.

    — Euh, je ne sais pas par où commencer. C’est sans doute rien d’important, mais il paraît que vous êtes détective, alors je crois que j’aurai besoin de vos services.

    — C’est Saint-Antoine qui vous a dit que j’étais détective ? m’étranglai-je.

    — Oui. En fait, c’est un ami de mon père. Hier soir, il est venu dîner chez mes parents et, comme je me trouvais moi aussi à ce repas, j’ai raconté mon histoire… C’est là qu’il m’a orientée vers vous.

    Il était gonflé, mon ancien boss ! Déjà, même si j’avais résolu malgré moi deux affaires pour lui, ce n’était pas mon job¹. Ensuite, je n’allais pas me mettre à travailler pour ses beaux yeux chaque fois qu’un de ses potes ou la descendance de celui-ci avait des soucis.

    — Il est passé me voir ce matin, reprit la bientôt parturiente en me tendant une grande enveloppe. Il m’a donné ceci pour vous.

    Je regardai le « cadeau » de Saint-Antoine avec la suspicion nécessaire à toute offrande provenant d’un type comme lui. Si je prenais l’enveloppe, je savais déjà que je serais pieds et poings liés. D’un autre côté, je m’ennuyais à mourir depuis plusieurs semaines, alors ça ou autre chose. Je décachetai la missive et poussai un cri de surprise.

    — Encore un gros chèque ? demanda Yves.

    — Mieux ! jubilai-je en exhibant mon permis de conduire.

    Un petit mot manuscrit de Saint-Antoine accompagnait le document administratif que je croyais disparu à tout jamais :

    « Cher Aristide, un coup de fil à mon ami ministre et votre mésaventure a été oubliée par la préfecture. Je vous confie Bénédicte, la fille d’une de mes excellentesrelations, je pense que son histoire pourrait être à même de vous intéresser. Merci. »

    Voilà que « Ferguson » était devenu ce « cher Aristide » ! Je me tournais vers la jeune fille.

    — Vous devez donc être Bénédicte. Je suis Ari et voici Yves.

    Elle nous salua et remua pensivement son chocolat. J’essayai de la mettre en confiance.

    — Alors ? Si vous nous racontiez cette histoire ? lui demandai-je gentiment.

    — Je vous l’ai déjà dit, c’est peut-être insignifiant, mais j’aimerais être sûre de ne pas avoir rêvé et je voudrais surtout comprendre.

    — Nous ferons notre possible, la rassurai-je.

    — Voilà… Je suis arrivée dans la région il y a un mois seulement. Je me suis séparée de mon mari qui est resté à Paris et je suis revenue vivre chez mes parents, le temps d’organiser le divorce et de mettre mon enfant au monde.

    Elle fit une pause le temps de boire une gorgée de cacao velouté. Yves me regarda de biais, l’air de penser comme moi. Je risquais de me retrouver avec une scabreuse histoire de déchirement familial sur le dos, avec filatures et photos du mari à apporter au procès. Bénédicte reprit son histoire :

    — Il y a quinze jours, j’ai appelé l’hôpital pour mon premier rendez-vous chez l’obstétricien afin de me faire connaître et de faire transférer mon dossier médical de Paris.

    — Jusque-là rien d’anormal, constatai-je. — Non. Au téléphone, j’ai eu une personne charmante qui m’a posé beaucoup de questions, pour commencer à remplir mon dossier avant de recevoir les infos de la capitale, pour gagner du temps, m’a-t-elle dit. Puis elle m’a donné un rendez-vous pour le surlendemain.

    Je haussai un sourcil.

    — Vous avez de la chance. Mon amie est sage-femme à la maternité de Saintes, il y a en général plus d’attente pour voir un médecin.

    — C’est ce que j’ai appris par la suite, vous allez comprendre. Bref, je suis allée à ce fameux rendez-vous. Je me suis garée tout en haut de la rue des Jacobins…

    — Et vous vous êtes rendu compte que vous vous étiez trompée. Tout avait déjà été déménagé depuis plus de trois semaines au nouvel hôpital, terminai-je.

    — Eh bien, non. La secrétaire m’avait expliqué que, pour une première visite, il y avait un médecin de permanence à l’ancienne maternité, sur le site Saint-Louis.

    J’en restai comme deux ronds de flan. Jamais Greta ne m’avait parlé de ça. À ma connaissance, tout avait été transféré courant octobre et, depuis, les anciens bâtiments étaient aussi vides qu’une plage de Normandie au mois de janvier.

    — Et vous avez pu pénétrer sur le site ? demandai-je.

    — Oui. On m’avait demandé de passer par une petite porte restée ouverte pour l’occasion, en haut de la ruelle de l’Hospice.

    — Ça ne vous a pas paru étrange ? questionna Yves.

    — Je vous rappelle que je ne connais la ville que depuis quelques jours, répondit Bénédicte en buvant nerveusement une gorgée de son chocolat depuis longtemps refroidi. Ça paraissait plausible que l’ancien hôpital fonctionne encore pour certains services.

    — Tout à fait, la rassurai-je.

    Je m’éloignai un peu afin de ne pas l’incommoder et m’allumai une nouvelle clope tandis que je faisais signe au serveur de remettre une tournée de boissons chaudes. Mise en confiance par mon attitude, elle reprit le cours de son récit :

    — C’est une fois dans la cour de l’établissement que je me suis dit que quelque chose n’allait pas. C’était complètement désert, pas un bruit, pas un véhicule… Une impression d’étouffement en plein air, d’oppression malgré tout l’espace, je ne sais pas si vous comprenez ?

    — Si, répondis-je sincèrement. J’ai visité une fois un site industriel désaffecté… Effectivement, même entre les bâtiments on avait l’impression d’être enfermé à l’extérieur.

    Elle opina. Je réfléchis deux secondes.

    — Qu’avez-vous fait alors ? demandai-je. — D’après les consignes qu’on m’avait données, je devais monter au premier étage, dans le premier édifice à ma droite, la maternité.

    — Je confirme, c’était bien là. Vous y êtes allée ?

    — Non. J’étais incapable d’avancer plus loin. Morte de peur, j’ai fait demi-tour et je suis retournée à ma voiture.

    — Voilà effectivement une histoire bien étrange, résuma Yves.

    Je ne savais que penser. Déjà, je ne connaissais pas la jeune femme. Même si être la fille d’une « excellente relation » de Saint-Antoine n’excluait pas la possibilité d’être menteuse, mythomane, déboussolée, voire complètement jobastre, elle avait l’air stable et sérieuse… Je la voyais mal rêver ou inventer toute cette histoire. D’un autre côté, je voyais encore plus mal une standardiste de l’hôpital orienter des patientes vers une « permanence » fantôme. Alors que je pensais l’histoire terminée, Bénédicte ajouta :

    — Le plus étrange, c’est qu’une fois rentrée chez mes parents, j’ai appelé pour m’excuser. Au même numéro, je suis tombée sur une autre personne qui a eu l’air de me prendre pour une folle quand j’ai raconté mon histoire de site Saint-Louis. On m’a redonné un rendez-vous au nouvel hôpital pour trois semaines plus tard.

    — Vous êtes sûre que c’était le même numéro ?

    — Certaine. J’ai vérifié dans l’historique du téléphone.

    Là, ça commençait à devenir intéressant. Si elle avait bien appelé la maternité les deux fois, il y avait forcément quelqu’un de pas net qui bossait là-bas. Je décidai d’en toucher deux mots à Greta durant le dîner. Je fouillai dans la poche intérieure de mon blouson.

    — Tenez, voici mes coordonnées, dis-je à la jeune femme en lui tendant ma carte de visite. Pourriez-vous me rappeler dès que vous rentrez pour me donner les dates et heures de vos deux appels ?

    — D’accord. Merci de m’avoir écoutée, dit-elle en souriant et en se levant.

    Yves et moi, en parfaits gentlemen, fîmes de même. Elle me donna à son tour sa carte. Je l’empochai et la rassurai une nouvelle fois.

    — Je vous tiendrai au courant dès que j’aurai du nouveau.

    Nous nous rassîmes sans piper mot. Au bout

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