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Le professeur Acarus Dumdell et ses potions incongrues: Roman pour enfants 8 ans et +
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Le professeur Acarus Dumdell et ses potions incongrues: Roman pour enfants 8 ans et +
Livre électronique102 pages1 heure

Le professeur Acarus Dumdell et ses potions incongrues: Roman pour enfants 8 ans et +

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À propos de ce livre électronique

Des rumeurs dans un bar de Londres, un village anglais mystérieux, d’étranges métamorphoses humaines…

Bien des choses se colportaient au sujet des jumeaux Dumdell, l’un, apothicaire de bonbons, l’autre, malheureux inventeur de potions. Les commères des villages voisins disaient que c'étaient deux bien étranges personnages. Elles disaient aussi que le professeur fabriquait lui-même les bonbons de son frère. Et qu’il y mettait d’étranges ingrédients. Tout cela pouvait cependant s’expliquer. Mais – le pire de tout – elles affirmaient que ce sympathique professeur osait tester les effets de ses potions sur les villageois de Meadowfield en les attirant dans la boutique de son frère. Même si certains effets bizarres se produisaient sur les habitants comme les commères le prétendaient, tout cela n’était peut-être qu’affabulation. Peut-être, car les petites filles se métamorphosaient en papillons et les arbres en gruyère…

Une plongée dans un monde fantastique hors du commun

EXTRAIT

Bien des gens colportaient des rumeurs au sujet des jumeaux Dumdell. Deux singuliers personnages tout aussi étranges l’un que l’autre. Le premier, Zacarus, était apothicaire de bonbons. Le second, Acarus, était un malheureux inventeur de potions.
Ces jumeaux, somme toute fort sympathiques, vivaient dans le village de Meadowfield en Angleterre, au début du siècle dernier.

A PROPOS DE L’AUTEUR

Alessandro Cassa a cinq passions : sa famille, Londres, le dessin, le café… et l’écriture. Et c’est lors d’un séjour à Londres qu’il a vécu la plus extraordinaire des expériences, quand une vieille Lady est venue lui confier les désastreuses mésaventures des habitants du petit village de Meadowfield, en Angleterre, à cause de deux jumeaux. Deux singuliers personnages plus étranges l’un que l’autre : les Jumeaux Dumdell.
Alessandro Cassa a reçu plusieurs distinctions dont la médaille du Jubilée de diamant de la reine Élizabeth ll et le Prix Relève de la Société des musées québécois. Grand amateur de bandes dessinées et formé en architecture de paysage, il œuvre en muséologie et en culture depuis plus de quinze ans. Connu sur la scène muséologique québécoise, il a représenté le Canada à différentes reprises par ses réalisations et conférences. Ses courts métrages “Jrauomesn” et “Double Espresso” ont été projetés dans le cadre du Short Film Corner au Festival de Cannes. Mais ses passions demeurent sa famille, Londres, le dessin, le café… et l’écriture.
LangueFrançais
Date de sortie14 déc. 2015
ISBN9782511040157
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    Aperçu du livre

    Le professeur Acarus Dumdell et ses potions incongrues - Alessandro Cassa

    I.

    ÉTAIT-CE UNE LEGENDE ?

    Bien des gens colportaient des rumeurs au sujet des jumeaux Dumdell. Deux singuliers personnages tout aussi étranges l’un que l’autre. Le premier, Zacarus, était apothicaire de bonbons. Le second, Acarus, était un malheureux inventeur de potions.

    Ces jumeaux, somme toute fort sympathiques, vivaient dans le village de Meadowfield en Angleterre, au début du siècle dernier.

    Les commères des villages voisins s’échangeaient des ragots sur ces jumeaux septuagénaires. Elles disaient que c’était bien étrange que les deux frères ne soient jamais vus ensemble. Cela peut s’expliquer. Elles disaient également que le professeur fabriquait lui-même les bonbons que son frère vendait dans sa boutique. Et qu’il y mettait d’étranges ingrédients. Cela aussi peut s’expliquer. Mais le pire de tout, selon moi, est qu’elles disaient que le professeur Dumdell osait tester les effets de ses potions sur les enfants du village, et ce, grâce à la boutique de bonbons de son frère.

    Mais comment des êtres si amicaux auraient-ils pu faire une chose pareille ? Et d’où provenaient ces rumeurs ? Pour le découvrir, il faut se rendre au pied d’un arbre… dans un cimetière.

    Mais ceci n’est pas le début de l’histoire…

    II.

    COMMENT TOUT CECI DÉBUTA À LONDRES…

    Avant toute chose, je dois vous parler de cette drôle de journée, où l’on m’a raconté l’histoire des jumeaux Dumdell. C’est une aventure peu commune, vous pouvez me croire…

    Lors de l’un de mes séjours à Londres, je me suis perdu, par un jour de pluie, dans un dédale de ruelles sombres près du sympathique marché couvert de Covent Garden.

    Puisque je ne retrouvais plus mon chemin et qu’il pleuvait de plus en plus, je suis entré dans un pub pour me réchauffer et, surtout, pour demander mon chemin.

    Réconforté par un thé à la bergamote et la chaleur d’un feu dans l’immense âtre de pierre, je prenais un peu de repos en attendant que la pluie cesse. J’étais loin de me douter que, d’ici quelques secondes, j’allais vivre quelque chose de singulier.

    Le tenancier m’ayant expliqué comment retourner vers Big Ben et, ainsi, regagner mon hôtel près de la Tamise, je bus ma dernière gorgée de thé.

    Je m’apprêtais à repartir quand est entrée une vieille dame. Elle semblait sortie tout droit d’une autre époque avec son long manteau et son immense chapeau piqué de fleurs et de plumes. Elle semblait, c’est du moins ce que je pensais, avoir plus de cent ans ! Appuyée sur sa canne à pommeau, gantée de blanc, elle a regardé autour d’elle : toutes les places étaient prises… sauf une. À ma table. Sans savoir pourquoi, je lui ai alors souri et elle s’est dirigée vers moi. Je venais de rencontrer mon destin.

    Elle m’a remercié de partager ma table avec elle, s’est assise et a commandé du thé et des scones, qu’elle m’a invité à déguster avec elle. Ayant encore un peu de temps, et la pluie ayant redoublé, j’ai accepté.

    Nous avons parlé de tout et de rien. De la température. De la Reine. De Londres et de ses musées. Puis, sans prévenir, elle s’est approchée de moi et, me fixant de ses yeux bleus, elle m’a dit dans le plus adorable des anglais de la campagne britannique :

    — C’est bien vous, dites-moi ? Vous êtes bien Alessandro Cassa ?

    Je suis resté sans voix. Comment pouvait-elle me connaître ? Comment pouvait-elle savoir mon nom ? Mais qui était cette femme ?

    Surpris, j’ai, presque malgré moi, hoché la tête en guise de réponse. Elle a poussé un soupir de soulagement et a pris le temps de poser ses lunettes sur le bout de son nez, puis a pointé son index sur moi :

    — Jeune homme, écoutez bien ! Je vais vous confier une des plus étranges histoires que vous ayez entendues. Vous pouvez ne pas me croire, mais c’est la pure vérité. Je ne saurais pas l’écrire… mais vous, oui ! Voilà pourquoi je vais vous relater avec précision les événements. Ne me posez pas de questions, je n’y répondrai pas. Mais une fois que je vous aurai raconté mon histoire, j’en serai enfin libérée. Faites-en ce que vous voudrez. Elle sera dès lors à vous.

    Elle s’est alors rapprochée encore un peu plus et a pris le temps de boire une longue gorgée de thé fumant. Puis, elle a poursuivi presque en chuchotant, sur le ton de la confidence :

    — Mon histoire est celle de drôles de jumeaux. Le premier, Acarus, était un professeur de potions et malheureusement aussi un inventeur. Il substituait toujours des ingrédients à ceux qu’il devait utiliser, plutôt que de se fier aux recettes de ses grimoires. Ce qui donnait la plupart du temps de piètres résultats. Dans le village de Meadowfield, chacun des villageois savait que, malgré ses bonnes intentions, ses potions avaient des effets incongrus. C’était un chercheur solitaire, toujours enfermé dans sa bibliothèque ou son laboratoire. Il quittait rarement son vieux manoir situé derrière le cimetière du village.

    La Lady fit une

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