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Le Trône du Vampire : Romance Paranormale: Sang Royal, #1
Le Trône du Vampire : Romance Paranormale: Sang Royal, #1
Le Trône du Vampire : Romance Paranormale: Sang Royal, #1
Livre électronique133 pages1 heure

Le Trône du Vampire : Romance Paranormale: Sang Royal, #1

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À propos de ce livre électronique

Un prince vampire luttant pour libérer son peuple. Une splendide photographe intriguée par le monde surnaturel. Ensemble, ils vont devoir sauver le royaume des vampires… ou mourir en essayant.

Le séduisant Christopher Dal a passé des siècles à recruter des libres-penseurs et des rêveurs pour les transformer en vampires. Quand il rencontre Alice, Christopher sait aussitôt qu'elle serait parfaite pour rejoindre sa famille. Cependant, une fois la belle transformée par ses soins, il deviendra son seigneur et maître, rendant tout amour entre eux impossible à jamais… mais il est déjà sous son charme.

Le rêve le plus cher d'Alice Jones est de quitter le profond ennui d'un travail alimentaire pour devenir photographe à plein temps et partir à la découverte du monde. Mais quand elle rencontre le beau et mystérieux Christopher à sa première exposition, elle découvre que le monde est plus magique (et plus dangereux) qu'elle ne l'avait jamais imaginé. Alors même que l'immortalité est à la portée d'Alice, une guerre civile éclate au sein du royaume vampirique entre les partisans de Christopher et le frère de ce dernier, Rhys, un cadet assoiffé de pouvoir.

Le Trône du vampire est une romance érotique paranormale. Si vous aimez les passions torrides, les aventures haletantes et voir l'amour triompher, vous adorerez le premier volet de la série Sang royal.

Chaque volume de la saga Sang royal peut être lu séparément. Cependant, la meilleure façon de les apprécier est de les dévorer dans l'ordre suivant :

1 – Le Trône du vampire

2 – L'Antre du vampire

3 – La Fuite du vampire

4 – Le Choix du vampire

Achetez tout de suite Le Trône du vampire pour entrer dans un tourbillon de passion !

LangueFrançais
Date de sortie21 déc. 2020
ISBN9781393050377
Le Trône du Vampire : Romance Paranormale: Sang Royal, #1
Auteur

AJ Tipton

AJ Tipton is a writing team: Annie and Jess (Get it? "AJ"). Based in Brooklyn with the greatest dog in the world as our mascot, we love to create fun romances that astound, amuse and arouse. Our romances are steamy and paranormal, with strong heroes saving the day through extraordinary adventures.   Check out our FREE novella, Coaching the Bear, for a taste of what our magical worlds have to offer! We are huge proponents of informed consent, and love to wind cheeky pop culture references into our works. Let us know which ones you catch!  Please say hello! You can get in touch with us through: Email: ajtiptonauthor@gmail.com Facebook: www.facebook.com/AJTiptonAuthor Twitter: twitter.com/AJTiptonAuthor Blog: ajtiptonauthor.wordpress.com  

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    Aperçu du livre

    Le Trône du Vampire - AJ Tipton

    Le Trône du Vampire

    Le Trône du Vampire

    Romance Paranormale

    AJ Tipton

    Traduction par

    Serge Vallée

    Copyright © AJ Tipton 2020 The right of AJ Tipton to be identified as the author of this work has been asserted by her in accordance with the Copyright, Designs and Patents Act 1988 (or other similar law, depending on your country). All rights reserved. No part of this book may be reproduced, stored in a retrieval system, or transmitted, in any form, or by any means (electronic, mechanical, photocopying, recording or otherwise) without the prior written permission of the author, except in cases of brief quotations embodied in reviews or articles. It may not be edited, amended, lent, resold, hired out, distributed or otherwise circulated without the publisher’s written permission. Permission can be obtained from a.j.tipton.author@gmail.com

    This book is for sale to adult audiences only. It contains substantial sexually explicit scenes and graphic language which may be considered offensive by some readers.

    This is a work of fiction. All characters, names, places and incidents appearing in this work are fictitious. Any resemblance to real persons, living or dead, organizations, events or locales is purely coincidental.

    All sexually active characters in this work are 18 years of age or older.

    Cover art provided by Circecorp

    Alice Jones réprima un haut-le-cœur en pénétrant dans l’atmosphère saturée de parfum de la luxueuse galerie. Tout dans le décor de ce lieu intimidant était du premier chic, dans le genre brut, depuis les salles aux volumes impressionnants, dont le plafond laissait artistement paraître un certain nombre de tuyaux, jusqu’aux alcôves où se mêlaient brique et verre.

    Les chaussures à talons aiguille d’Alice – une paire d’emprunt – menaçaient à chaque pas de la faire chuter cul par terre, mais elle était déterminée à garder la tête haute. Classe. Rappelle-toi que tu es censée être classe, pensa-t-elle. À chaque nouveau pas, Alice, dévorée de nervosité, s’attendait presque à entendre quelqu’un crier dans sa direction « Là ! Une plébéienne ! » avant d’arracher ses photographies du mur. Mais, jusque-là, les riches invités regardaient son travail avec des hochements de tête polis et de larges sourires – du moins aussi larges que leurs joues botoxées le permettaient.

    Un lourd verre de vin se matérialisa dans sa main et Alice, levant le nez, découvrit le sourire étincelant de la propriétaire de la galerie, Margot Dal.

    « Un verre s’impose, j’ai l’impression. » D’un mouvement de tête, Margot désigna le verre, si plein, Alice n’en doutait pas, qu’un simple courant d’air aurait suffi à répandre du vin sur tout l’avant de sa robe.

    « Pour m’occuper les mains ? » demanda Alice. Elle fit tout son possible pour baisser prudemment la tête et poser les lèvres au ras du liquide sans bouger la main, tout en adressant à Margot un sourire reconnaissant. Alice avait travaillé en étroite collaboration avec Margot pour préparer le vernissage, ces dernières semaines, mais cette grande femme sculpturale lui fichait encore une peur bleue.

    « Que veux-tu que je te dise ? Les bons amis nous aident à repousser nos limites. » Margot semblait ne prêter qu’à-demi attention à ses propres paroles ; ses yeux balayaient déjà la foule, comme à la recherche de quelqu’un.

    Alice s’efforça de contenir son agitation. Elle aurait donné n’importe quoi pour avoir même la moitié de son assurance. Margot semblait toujours à son aise, sans le moindre effort, partout où elle allait ; mais dans sa galerie, tout en elle était frappant. Sa peau sombre luisait d’un reflet doré sous l’éclairage ; sa robe noire était simple, élégante et coûtait probablement plus de deux fois le loyer d’Alice. Pour la première grande exposition de ses photos, Alice avait raclé le fond de sa tirelire pour s’acheter une nouvelle robe. Elle aperçut son propre reflet dans une glace et fronça les sourcils. Sa chevelure rousse commençait à se libérer de sa natte fermement tressée, laissant jaillir quelques pointes ; et ses yeux bleu clair semblaient plus larges que nature entre les lignes épaisses de son mascara. Sa robe à bustier verte n’était pas trop mal. Elle suivait bien son corps, soulignant la courbe de sa taille ; un motif de perles élaboré bordait le haut de son vêtement, attirant l’œil sur son décolleté. Un châle violet couvrait ses épaules et son cou, assorti à ses boucles d’oreille en pendants. Elle résista à l’envie de s’enfouir dans les replis de son châle. Chaque seconde qui passait lui faisait regretter davantage de ne pas avoir accepté l’offre de Margot, qui lui avait proposé d’emprunter une de ses nombreuses robes de styliste.

    « Alors, sais-tu si des acheteurs se sont déjà présentés ? » Alice but une prudente gorgée, prenant garde à conserver une voix neutre, comme si la réponse ne la préoccupait pas outre mesure.

    Margot gloussa, pas dupe pour un sou. « Ne t’inquiète pas, ma chérie. De petits points rouges sont en train d’apparaître un peu partout. Comme tu sais, c’est synonyme de vente ferme. » Elle fixa Alice en haussant les sourcils. « Mais tu sais ce qui aiderait vraiment le mouvement ?

    – Non, quoi ? » Alice sentit son estomac se nouer. Elle savait déjà ce que Margot allait lui répondre.

    « Il faut que tu parles aux gens. Aide-les à en savoir plus sur toi, sur les histoires qui se cachent derrière tes œuvres. » Margot fit un petit mouvement du poignet pour désigner le reste des gens assemblés dans la galerie. « Tu sais comment sont ces richards ; ils ne veulent pas juste de l’art, ils veulent aussi les secrets qui se cachent derrière. » Margot posa un regard sévère sur Alice. « Fais-moi descendre ce verre d’au moins trois centimètres et sors de ce coin avant que je ne t’en fasse déguerpir à coups de balai. » Sa voix était badine mais Alice ne doutait pas un instant qu’elle mettrait sa menace à exécution.

    Une femme qui semblait tout droit sortie d’une couverture de magazine passa près d’elles et adressa un clin d’œil à Margot. La propriétaire de la galerie saisit un nouveau verre de vin sur le plateau d’un serveur à proximité et sourit.

    « Le devoir m’appelle. » Margot se lécha les babines puis serra légèrement la main d’Alice. « Tu peux le faire. C’est ton grand soir ! Profites-en. » Et sur ces paroles, elle s’éloigna. Alice eut à peine le temps de cligner les yeux que Margot était déjà à l’autre bout de la pièce, un large sourire aux lèvres, tout contre la couverture de magazine.

    Alice baissa les yeux sur son verre. Encore quelques gorgées et le niveau serait assez bas pour envisager de se mêler aux invités. Elle songea à se cacher dans un coin encore une heure, par pur esprit de contradiction, mais elle savait que Margot avait raison. Cette expo était sa grande occasion d’engranger assez de contacts et d’argent pour lancer sa carrière de photographe et échapper à son poste alimentaire comme assistante de gestion. Elle prit une grande lampée de vin.

    Plus de paperasse.

    Plus de transports sans fin.

    Plus de séances photo casées comme je peux pendant mes trente minutes de pause-déjeuner.

    Parler à des étrangers était presque une idée supportable si cela voulait dire quitter cette grande boîte sans âme et ce job atrocement stérile. Elle resserra sa prise sur le col de son verre. Un couple bien mis, et qu’Alice identifiait vaguement comme des vedettes de télé-réalité, la fixait. La femme jouait avec la frange de sa veste léopard, tandis que l’homme ne cessait de tripoter son portable.

    « C’est tellement banal et terre-à-terre. » La femme renifla bruyamment. « Rhys rigolera bien quand il saura ce qu’est devenu le fameux goût de Margot. Qu’est-ce que tous ces… » La femme pointa du doigt la photo d’Alice la plus proche, qui représentait les boulons d’une benne à ordure, pris au crépuscule et à fort contraste.

    Alice fit un profond effort pour empêcher le rouge de lui monter au visage. L’homme leva le nez de son téléphone. « Tu dis, chérie ?

    – Le titre de cette expo, Détail et merveille. Qu’est-ce qu’une benne à la noix peut bien avoir de merveilleux ? »

    L’homme haussa les épaules. « Je ne sais quelle rock star vient d’acheter celle avec le peigne pour une somme à cinq chiffres. Il a dit que c’était urbain, ou un truc comme ça.

    Un humain, je parie ? Quelle foutaise. » Elle se frotta le nez en bafouillant quelque chose sur le fait de devoir passer aux toilettes ; l’homme hocha la tête et la suivit.

    Alice lutta contre une violente envie de s’enterrer encore plus profondément dans son coin de la pièce. Foutaise ? Obtenir la photo parfaite exigeait de comprendre l’angle précis de la lumière, de saisir le moment exact où le soleil frappait le…

    Alice secoua la tête.

    Tu peux le faire. Tu n’as pas besoin de leur respect ou de leur compréhension. Quelqu’un vient d’acheter une de mes photos pour une somme à cinq chiffres ! Il ne peut pas y avoir que des enfoirés superficiels. Il suffit de sauter le pas.

    Elle parvint à avancer un pied, puis le suivant, jusqu’à ce que son élan amène le reste de sa personne au centre de la pièce.

    Plus de job alimentaire.

    Plus de job alimentaire.

    Sans cesser de ressasser cette espèce de mantra, elle se mit à parcourir la pièce en distribuant, ici et là, sourires et hochements de tête. Les gens qui la reconnaissaient grâce à la petite section biographique contenue dans le programme lui adressèrent quelques félicitations génériques sur sa première grande exposition. Tout cela était fort plaisant, mais après son cinquantième « Oui, c’est un véritable honneur d’être ici », elle commença à craindre que sa tension ne devienne un peu trop visible.

    Alice tamponna la sueur qui perlait sur sa nuque, cherchant Margot du regard. Est-ce qu’elle va me faire la peau, si je fais juste mine d’avoir la migraine et que je me tire ? se demanda Alice.

    « Je ne pensais pas possible que l’artiste soit encore plus belle que ses œuvres », dit une voix suave, derrière elle.

    Alice fit une brusque volte-face. Son verre joua dans sa main et elle vit, comme au ralenti, le vin jaillir en arc

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