Dans le showbiz ou dans la mode, ces célébrités n’avaient pas toujours le sens des affaires… familiales
À ses favoris et favorites, Karl a fait de généreux cadeaux… aujourd’hui guettés par le fisc
C’est sa dernière photo en compagnie de son ami Baptiste Giabiconi. En décembre 2018, à Saint-Tropez chez Sénéquier, deux mois avant sa mort. Le styliste allemand, malade, porte un chapeau qui lui donne, avec ses lunettes aux verres teintés, un faux air de Truman Capote, et cette petite barbe blanchâtre de barbet qu’on lui a vu les derniers temps de sa maladie. Le beau Baptiste a jeté aux orties de La Réserve le mini-short de ses 18 ans. Lui, il a un genre de bouc propre et banal. La photo est annotée « Père et fils » de la main de Karl. À cause de la barbe ? Pourquoi pas ? Le chapeau ne lui va pas si mal, malgré sa grosse tête… Lorsqu’il avait 7 ans, sa mère lui interdisait le bibi tyrolien au prétexte qu’il lui donnait l’air d’une « vieille gouine ». Le document est émouvant et, comme souvent, avec Karl, un poil loufoque.
Karl Lagerfeld disait qu’il aimait qu’on le croie méchant alors qu’il se voyait comme « une brave patate » ou « un vieux prof de lettres ». Il aura laissé derrière luiEmmanuel Dinh. Pas de bisbille, il n’y a pas de famille… donc moins de haine et d’aigreur. Seul défaut apparent de la pièce de théâtre : pendant que le troisième acte dure, lenteur qui aurait sûrement irrité l’impatient, l’héritage de cet amateur de régimes maigrit à vue d’œil.
