Seigneur de la ville

Par Neal Chadwick

"Cette ville est à moi", a déclaré Coogan. "Et j'ai l'intention de continuer ainsi !" L'homme avec l'arc et le costume sombre a touché la poignée en nacre de son arme à feu à faible portée.

De l'autre main, il a pris le whisky que le salooner lui avait laissé.

Quarante hommes lourdement armés étaient dans le saloon et regardaient Coogan. Coogan était propriétaire de la pharmacie, du saloon, de l'écurie et de l'hôtel. Et aussi le terrain sur lequel la gare allait bientôt être construite et un autre terrain sur lequel les rails seraient posés.

En d'autres termes, Coogan était un homme fait.

Qu'il ait pris une grande partie de ce qui lui appartenait par pure force était une autre affaire. Coogan était mort sur ses pieds. Et si vous ne vouliez pas l'abandonner, il a envoyé ses tueurs à gages à vos trousses.

Mais il y avait quelqu'un qui voulait lui enlever tout cela.

Quelqu'un qui voulait l'écarter et ne voulait pas se plier à son autorité.

Il s'appelait McCall.

• Langue: Français
• Éditeur: Alfred Bekker
• Date de sortie: 3 oct. 2020
• ISBN: 9781393071631

Aperçu du livre

Une facture ouverte pour Grainger

par Neal Chadwick (Alfred Bekker)

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Grainger avait roulé toute la journée. Il est tombé sur un saloon quelque part dans une toute petite ville. Le vent du désert soufflait dans les rues. Ils étaient exactement deux, à traverser le milieu.

Et puis il y avait le saloon, l'écurie, le kiosque, l'église et la maison de pute.

Un peu plus loin se trouve la gare, sans laquelle le lieu n'aurait probablement jamais existé.

Grainger s'est arrêté à l'écurie de la livrée et est sorti de la selle. Il a arraché la poussière de ses vêtements.

Puis il s'essuyait la main sur le front après avoir enfoncé son chapeau dans son cou.

Il fait si chaud depuis des semaines.

Je vais m'occuper de ton cheval, dit l'homme de l'écurie. A condition que vous payiez à l'avance.

Bien sûr, a déclaré Grainger.

Il était le symbole de l'homme d'écurie.

Il l'a attrapée.

Très bien, a-t-il dit. Mais je suppose que tu devrais aussi prendre un bain.

Grainger rit.

Pouvez-vous sentir ça ?

Vous pouvez le sentir.

Grainger sourit finement. Eh bien, je suppose qu'il faudra faire avec.

Bien sûr.

J'ai entendu dire qu'il y avait un bon bordel ici.

Personne ne s'est encore plaint, d'après ce que j'ai entendu.

Ce serait rare.

"Pourquoi ?

Parce que d'habitude, il y a toujours quelqu'un qui se plaint de quelque chose, a déclaré Grainger.

Parlez-moi de ça.

Prends bien soin de mon cheval.

Vous pouvez compter sur moi.

Eh bien, alors...

Grainger a pris ses affaires et est parti. Il a accroché les sacoches sur son épaule et a pris le fusil Winchester à la main. Puis il est allé au saloon.

Deux hommes ont fait demi-tour au moment où il est entré.

Et les femmes - elles étaient nombreuses. tous plus beaux les uns que les autres, comme l'a découvert Grainger.

Il s'est rendu au comptoir.

Mettez la sacoche et la Winchester dessus. Et une pièce de monnaie.

J'ai besoin d'une chambre pour la nuit, d'un bain, de nourriture et d'un whisky.

Vous pouvez tout avoir ici,