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Au cœur des miracles: Mon retour à la vie après une expérience de mort imminente
Au cœur des miracles: Mon retour à la vie après une expérience de mort imminente
Au cœur des miracles: Mon retour à la vie après une expérience de mort imminente
Livre électronique237 pages3 heures

Au cœur des miracles: Mon retour à la vie après une expérience de mort imminente

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À propos de ce livre électronique

Karen Henson Jones était sur le chemin convenu de la réussite dans le monde des affaires, lorsqu’un soudain problème cardiaque à l’âge de 30 ans l’a projetée au seuil de la mort. Durant une expérience hors du commun, elle a dû faire un choix entre quitter son corps ou revenir sur Terre. Quand son souhait de continuer à vivre lui a été accordé, Karen a forcément été confrontée à la vie qu’elle avait vécue jusque-là.Avec chaleur, émerveillement et intelligence, Au cœur des miracles nous amène avec elle dans un voyage inspirant à travers l’Inde, l’Italie, le Bhoutan et la Terre Sainte d’Israël, en quête d’un sens plus profond à la vie. En explorant le pouvoir de la méditation, la science médicale occidentale, les doctrines transformatrices de la réincarnation et les enseignements de Jésus, Karen nous encourage à saisir et à profter des immenses possibilités de notre moi spirituel.
LangueFrançais
Date de sortie22 janv. 2016
ISBN9782897670405
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    Aperçu du livre

    Au cœur des miracles - Karen Henson Jones

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    Copyright © 2015 Karen Henson Jones

    Titre original anglais : Heart of Miracles

    Copyright © 2016 Éditions AdA Inc. pour la traduction française

    Ce livre est publié avec l’accord de Hay House, Inc.

    Tous droits réservés. Aucune partie de ce livre ne peut être reproduite sous quelque forme que ce soit sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans le cas d’une critique littéraire.

    Syntonisez Radio Hay House à hayhouseradio.com

    Éditeur : François Doucet

    Traduction : Laurette Therrien

    Révision linguistique : L. Lespinay

    Correction d’épreuves : Nancy Coulombe, Carine Paradis

    Conception de la couverture : Amy Rose Grigoriou

    Montage de la couverture : Mathieu C. Dandurand

    Mise en pages : Sébastien Michaud

    ISBN papier 978-2-89767-038-2

    ISBN PDF numérique 978-2-89767-039-9

    ISBN ePub 978-2-89767-040-5

    Première impression : 2016

    Dépôt légal : 2016

    Bibliothèque et Archives nationales du Québec

    Bibliothèque Nationale du Canada

    Éditions AdA Inc.

    1385, boul. Lionel-Boulet

    Varennes, Québec, Canada, J3X 1P7

    Téléphone : 450-929-0296

    Télécopieur : 450-929-0220

    www.ada-inc.com

    info@ada-inc.com

    Diffusion

    Canada : Éditions AdA Inc.

    France : D.G. Diffusion

    Z.I. des Bogues

    31750 Escalquens — France

    Téléphone : 05.61.00.09.99

    Suisse : Transat — 23.42.77.40

    Belgique : D.G. Diffusion — 05.61.00.09.99

    Imprimé au Canada

    Participation de la SODEC.

    Nous reconnaissons l’aide financière du gouvernement du Canada par l’entremise du Fonds du livre du Canada (FLC) pour nos activités d’édition.

    Gouvernement du Québec — Programme de crédit d’impôt pour l’édition de livres — Gestion SODEC.

    Catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives nationales du Québec et Bibliothèque et Archives Canada

    Jones, Karen Henson, 1976-

    [Heart of Miracles. Français]

    Au cœur des miracles : mon retour à la vie après une expérience de mort imminente

    Traduction de : Heart of Miracles.

    ISBN 978-2-89767-038-2

    1. Expériences de mort temporaire. 2. Esprit et corps. 3. Morale pratique. 4. Jones, Karen Henson, 1976- . I. Titre. II. Titre : Heart of Miracles. Français.

    BF1045.N4J6614 2016 133.901’3 C2015-942220-5

    Conversion au format ePub par:

    Lab Urbain

    www.laburbain.com

    Ta parole est une lampe à mes pieds et une lumière sur mon sentier.

    — PSAUME 119,105

    Préface

    Que feriez-vous si vous voyiez Dieu et qu’ensuite on vous renvoyait sur Terre pour une seconde chance ? Changeriez-vous votre ancienne vie ? Aimeriez-vous les mêmes choses qu’avant ? Désireriez-vous les mêmes choses que vous avez toujours voulues ? Croiriez-vous en des choses auxquelles vous n’aviez jamais cru jusque-là ?

    Ce livre est un phare pour ceux et celles qui sont dans le noir. Je sais que bien des gens choisiront ce genre de livre non seulement pour se divertir ou apprendre, mais aussi parce qu’ils traversent des temps difficiles. J’ai personnellement connu des tragédies, des problèmes physiques graves, et la simple frustration d’avoir tout essayer pour que ma vie « fonctionne ». J’étais tombée dans un gouffre si profond que je me demandais si je m’en sortirais un jour. À partir de là, je n’aurais pas pu deviner à l’avance toutes les bonnes choses, les professeurs et les voyages qui allaient se présenter dans ma vie dans quelques années. Mais j’ai réussi à tenir bon, et maintenant, vous lisez ce qui en a résulté. Mes expériences et mes voyages pourront sembler hors du commun. Toutefois, la guérison et les expériences spirituelles (ou qu’importe ce que vous désirez personnellement) sont accessibles à quiconque entreprend de demander et de rêver. Je ne suis pas différente de n’importe quel humain normal. Néanmoins, j’ai eu des questions brûlantes et des désirs, j’ai fait quelques premiers pas, je n’ai pas renoncé, et j’ai appris comment créer ma propre chance.

    Le livre que vous tenez entre vos mains en ce moment est une œuvre d’amour. Je l’ai écrit parce que je voulais aider les autres en partageant ce que j’ai appris. Après une expérience de mort imminente, j’ai entrepris un long cheminement afin de répondre à quelques-unes des questions que nous nous posons tous : Dieu existe-t-il ? Que nous arrive-t-il après notre mort ? Y a-t-il une vie après la mort ? Pourquoi certaines choses nous arrivent-elles ? Comment se comprendre soi-même et vivre heureux ?

    Merci d’avoir choisi ce livre : je l’ai écrit pour vous. Merci de m’accompagner dans mon voyage et de m’inviter à faire partie du vôtre.

    Puissiez-vous écouter votre appel et vivre votre destinée.

    Amour et paix,

    Karen

    PREMIÈRE PARTIE

    La miséricorde divine

    Chapitre 1

    Une tape sur l’épaule

    Il faisait un noir d’encre dehors quand j’ai étiré le bras pour éteindre l’alarme du nouveau téléphone cellulaire Nokia que mon bureau m’avait donné. J’ai repoussé le contenant d’aluminium où gisaient les restes du dîner rapide et tardif de la veille — un poulet tikka masala recouvert des cendres de mes Marlboro Lights.

    Après mes ablutions matinales, j’ai mis un de mes nombreux complets pantalons sombres, jeté une paire de talons hauts dans mon fourre-tout, enfilé mes mocassins, et je suis sortie. Pour commencer, arrêt chez le nettoyeur pour y déposer mes vêtements et bavarder avec Baz, le gérant et la plus belle âme que j’allais croiser durant cette journée. Ensuite, bref arrêt au kiosque à journaux pour y prendre un journal, puis, quelques marches à dévaler pour attraper le train qui me menait à mon travail. C’était Londres, où le métro est appelé le Tube, mais j’aurais pu être n’importe quelle femme se rendant au bureau dans n’importe quelle métropole.

    Durant le trajet, j’ai fait défiler les messages sur mon BlackBerry et rappelé un mignon avocat irlandais rencontré récemment lors d’une soirée. Quand il m’a demandé ce que je faisais pour gagner ma vie, je lui ai dit : « Je réponds à des courriels. » Il a ri et a peut-être pensé que je n’étais pas sérieuse, mais je l’étais. J’avais perdu le compte des courriels auxquels j’avais déjà répondu en m’attaquant à mes tâches de la journée : 80 ? 100 ? 400 ? Ils répliquaient si rapidement que leur nombre n’avait pas de sens de toute façon. Garder ma messagerie à jour était comme essayer de nager dans des sables mouvants.

    Je suppose que j’aurais pu lui dire que mon titre officiel était directrice de Media Capital, et que je travaillais pour une importante division bancaire spécialisée dans les prêts aux studios de cinéma et aux investisseurs. Il aurait peut-être été impressionné de savoir que nous aidions les plus grosses productions cinématographiques de la décennie à trouver du financement. Notre bilan se situait dans les centaines de millions de dollars. Toutefois, la paperasse, l’administration et les réunions auxquelles je consacrais la plus grande partie de ma vie, étaient beaucoup moins amusantes que le résultat final. Mes collègues de travail étaient sympathiques et le travail gérable, mais quelque chose avait commencé à me ronger de l’intérieur. Les longues heures passées devant un ordinateur m’avaient valu des douleurs dans le bas du dos. Je me surprenais à regarder par la fenêtre au lieu d’être concentrée sur mes tâches. Je remettais en question certaines de nos pratiques d’affaires.

    Une fois, j’avais écrit la mauvaise date sur un document. Mon patron m’avait humiliée en disant : « N’es-tu pas diplômée de la London Business School ? Je te croyais plus intelligente. » Il ne disait pas cela pour rire, mais pour me ridiculiser. Une autre fois, mon patron m’avait envoyée suivre une formation sur la sensibilité à la diversité, sur le fait de traiter également les personnes d’autres races et d’autres cultures, pourtant il traitait le petit Irlandais du bureau de « lutin ». Est-ce que j’ai quitté mon poste ? Non. Je pensais être là où j’étais censée être durant cette période de ma vie. Un chèque de paye respectable à toutes les deux semaines — je croyais que j’avais tout bon. Je me demandais : La vie est-elle plus que cela ? Est-ce qu’il y a autre chose que je devrais faire ? Mais les réponses à ces questions étaient habituellement satisfaites lorsque je pensais aux enfants ou à la famille que j’aurais un jour. Ces rêves avaient commencé à devenir beaucoup plus réguliers que mes chèques de paye.

    Dans le train, en ce matin particulier, mes pensées vagabondes ont été interrompues lorsque les lumières se sont éteintes et que le wagon a subi une brusque secousse. Il y a eu un arrêt de service et tout le monde s’est dépêché de sortir de la station. La foule s’est retrouvée dans une scène de rue chaotique, où se mêlaient passagers confus et badauds. Puis, j’ai vu quelque chose d’irréel : il y avait des voitures de police partout et la rue était remplie d’hommes en combinaison de protection. C’était le matin de ce que l’on connaît aujourd’hui comme les attaques du 7 juillet 2005 à Londres : une série d’attentats à la bombe simultanés, les plus mortels à survenir au Royaume-Uni depuis la Seconde Guerre mondiale. Une bombe avait explosé dans un train qui quittait la station de Liverpool Street — mon arrêt. Le train dans lequel j’étais montée était seulement à deux stations de là.

    Ce matin-là, 52 personnes ont été tuées, la majorité en route vers le lieu de travail qui allait les définir dans les conversations des 5 à 7. Dans les jours qui ont suivi, j’ai lu les journaux tous les jours pour essayer de comprendre ce qui s’était passé, mais je revenais sans cesse aux profils personnels de celles et ceux qui avaient été tués ou blessés. Pour beaucoup d’entre eux, il semblait que la partie la plus active de leur vie avait été réalisée en dehors de leur réussite au travail.

    Vers quoi est-ce que je me dirige ? me suis-je demandé, non seulement ce matin-là, mais également tous les matins précédents et les suivants. N’est-ce pas la vie dont j’ai rêvé et pour laquelle j’ai travaillé si fort ? Je vivais dans une des plus belles et plus exaltantes villes du monde. Je pouvais manger au restaurant avec mes copines. Je ne m’en rendais peut-être pas bien compte à ce moment-là, mais plus les histoires de ces étrangers prenaient vie pour moi dans le journal, au lendemain des attentats, plus ces questions me préoccupaient. Quel est l’objectif de ma vie ? À l’époque, ce n’était qu’une question parmi d’autres, de celles que l’on oublie aussitôt qu’on reprend le train-train quotidien. Il se peut que vous vous soyez posé la même question à un moment donné.

    Je n’aurais jamais pu deviner ce que l’avenir me réservait, mais en regardant en arrière, je me demande maintenant si le fait d’avoir été aussi près de ces bombes, ce n’était pas Dieu qui me tapait sur l’épaule. Cet événement aurait pu m’inciter à réfléchir davantage, à apporter des changements dans ma vie pour répondre à cette question. Mais je ne l’ai pas fait. Vous savez ce qu’on dit : Si Dieu veut te faire comprendre quelque chose, il chuchotera d’abord à ton oreille. Si tu n’écoutes pas, il te donnera une tape sur l’épaule. Et si tu n’écoutes toujours pas, il te frappera la tête avec une brique.

    * * *

    Chapitre 2

    Je pense que nous redevenons poussière

    Dix mois après les attentats du 7 juillet, je vivais toujours ma vie conventionnelle, me rendant chaque jour dans le même bureau. Les soirs, je regardais la télévision ou je sortais avec des copains. Avec un peu de chance, je pouvais quitter le bureau assez tôt et rejoindre des amis pour prendre un verre ou dîner. J’avais réalisé le rêve américain que mes parents avaient entretenu pour moi : j’étais diplômée de l’Université Cornell, une école réputée, et j’étais détentrice d’une maîtrise en administration des affaires de la London Business School. Mais la petite voix en moi se demandait toujours si la vie n’était « que cela », ou s’il n’y aurait pas une autre façon de vivre ma vie. Je n’avais pas de vie spirituelle, pas d’intuition profonde pour me guider, pas de connexion consciente à Dieu. Je me contentais de suivre la voie que la société avait tracée devant moi.

    Puis, au printemps 2006, ma vie a changé brusquement d’une façon que je n’aurais jamais pu imaginer. J’étais en visite chez mes parents qui habitaient la banlieue de Northern Virginia, à Washington, D.C. Au beau milieu d’un repas au restaurant, je me suis évanouie et il paraît que j’ai glissé de mon siège et me suis retrouvée étendue sur le plancher. Ce dont je me souviens ensuite, c’est que j’étais sanglée à un brancard à roulettes à l’arrière d’une ambulance. À l’hôpital, on m’a branchée à un électrocardiographe afin d’enregistrer l’activité électrique de mon cœur.

    Dix minutes plus tard, un médecin à l’air sévère est entré, a tiré le rideau derrière moi et m’a demandé : « Est-ce que quelqu’un dans votre famille est mort subitement ? »

    À peine quelques jours plus tôt, la fille d’une cousine de ma mère était morte subitement à l’âge de 27 ans, de cause inconnue. Un autre parent du côté maternel s’était allongé pour faire une sieste le jour où il recevait son diplôme de droit et il ne s’était jamais réveillé.

    Le médecin m’a dit que l’électrocardiogramme révélait que mon rythme cardiaque était irrégulier. La médecine mesure les fréquences cardiaques en calculant l’espacement entre des « points ». Il y a un point Q et un point T. Les personnes dont la distance entre les points Q et T est plus longue que la normale sont jugées à risque de subir un arrêt cardiaque. Le test a révélé que je tombais dans cette catégorie et que je souffrais de ce que l’on appelle communément un syndrome du QT long, soit un type de syndrome de mort cardiaque subite. Le médecin m’a appris que c’était très grave et qu’il m’avait organisé un rendez-vous avec un médecin spécialiste de cette anomalie.

    J’ai démissionné de mon poste à Londres et j’ai entrepris des recherches sur ma défaillance cardiaque. Mes parents étaient inquiets de me voir quitter mon emploi, mais les médecins m’avaient recommandé de m’abstenir de prendre l’avion jusqu’à ce que ma situation soit complètement réglée. J’ai envoyé ma démission à mon patron par courriel et j’ai fait expédier tout ce qui m’appartenait à Londres chez mes parents, en Virginie du Nord.

    Même si la situation était horriblement effrayante et perturbante, je la voyais seulement comme une complication temporaire — un simple intervalle sur l’échelle de la réussite. L’objectif premier était de faire des recherches afin de tout savoir sur ma maladie, de manière à pouvoir reprendre mon ancienne vie aussi vite que possible.

    J’avais eu des épisodes d’évanouissements depuis que j’étais enfant, mais on n’avait jamais trouvé d’explication à cela. Maintenant, avec ce diagnostic, on présumait que les incidents précédents avaient probablement été de brefs arrêts cardiaques.

    Je me souviens d’un événement particulièrement angoissant, durant ma première année à l’école de commerce à Londres. Éric, mon colocataire, m’avait trouvée inconsciente sur le divan du salon ; je ne respirais plus et j’étais raide comme une barre. Il avait essayé de me ranimer, mais je n’avais pas réagi. Il m’a dit que j’étais restée inconsciente pendant au moins 10 minutes. Le temps de me réveiller, mon visage et mes lèvres avaient viré au bleu. Quand l’ambulance était arrivée, on m’avait conduite à l’Hôpital St. Mary, où tous les tests avaient donné des résultats normaux. Ils m’avaient laissée partir au bout d’une heure.

    Lorsque j’ai relaté cet incident au médecin de Washington, je lui ai demandé :

    — Alors, est-ce que c’était un arrêt cardiaque ? Étais-je techniquement morte ?

    — Oui, probablement, a-t-il dit.

    Tout le temps, j’avais cru que ma propension à m’évanouir était assez embarrassante, mais relativement inoffensive.

    Quand j’ai raconté cela à un ami quelques jours plus tard, il a éclaté de rire.

    — Tu étais vraiment morte ? m’a-t-il demandé. Je suppose que tu n’as pas vu le paradis !

    Puis, il a ajouté, presque courageusement :

    — Je pense seulement que l’on devient poussière.

    — Oui, ai-je répliqué, c’est ce que je crois moi aussi.

    Et j’avais plus de preuves qu’il n’en avait. Après tout, de l’avis du médecin, j’avais été morte et tout ce dont je me souvenais, c’était le néant. Le vide. Le vide total.

    — Il n’y avait rien du tout, ai-je ajouté.

    * * *

    Chapitre 3

    Maman, je vais mourir maintenant

    Durant les mois qui ont suivi, sur les conseils de plusieurs spécialistes du cœur, j’ai décidé de me faire implanter un appareil dans la poitrine. Il allait régulariser mon rythme cardiaque et ramener mon cœur à la vie si jamais il arrêtait de battre. L’appareil en question est un défibrillateur automatique, ou ICD, et il

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