Anges: Comment voir, entendre et sentir vos anges

Par Kyle Gray

Ce livre explore les sujets suivants:
le rôle des anges comment voir, entendre et faire appel à vos anges comment travailler avec les anges pour obtenir de l’aide dans différents secteurs de votre vie comment rencontrer votre ange gardien le pouvoir des archanges et comment entrer en contact avec eux comment se servir des prières et des affi rmations… et bien plus!

• Langue: Français
• Éditeur: Éditions AdA
• Date de sortie: 9 févr. 2017
• ISBN: 9782897671068

Kyle Gray

Kyle Gray est un expert des anges qui possède une connexion spirituelle remarquable et il est un des experts les plus réclamés dans ce domaine. Les places pour les conférences de Kyle au Royaume-Uni et en Europe se vendent toujours en quelques jours, et l’attente pour une session privée avec Kyle dépasse deux ans. www.kylegray.co.uk

Aperçu du livre

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Copyright © 2015 Kyle Gray

Titre original anglais : Angels

Copyright © 2016 Éditions AdA Inc. pour la traduction française

Ce livre est publié avec l’accord de Hay House, Inc.

Tous droits réservés. Aucune partie de ce livre ne peut être reproduite sous quelque forme que ce soit sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans le cas d’une critique littéraire.

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Éditeur : François Doucet

Traduction : Martin Coursol

Révision linguistique : L. Lespinay

Correction d’épreuves : Nancy Coulombe, Féminin pluriel

Conception de la couverture : Matthieu Fortin

Photo de la couverture : © Thinkstock

Mise en pages : Sébastien Michaud

ISBN papier 978-2-89767-104-4

ISBN PDF numérique 978-2-89767-105-1

ISBN ePub 978-2-89767-106-8

Première impression : 2016

Dépôt légal : 2016

Bibliothèque et Archives nationales du Québec

Bibliothèque Nationale du Canada

Éditions AdA Inc.

1385, boul. Lionel-Boulet

Varennes, Québec, Canada, J3X 1P7

Téléphone : 450-929-0296

Télécopieur : 450-929-0220

www.ada-inc.com

[e-mail]

Diffusion

Canada : Éditions AdA Inc.

France : D.G. Diffusion

Z.I. des Bogues

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Suisse : Transat — 23.42.77.40

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Imprimé au Canada

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Nous reconnaissons l’aide financière du gouvernement du Canada par l’entremise du Fonds du livre du Canada (FLC) pour nos activités d’édition.

Gouvernement du Québec — Programme de crédit d’impôt pour l’édition de livres — Gestion SODEC.

Catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives nationales du Québec et Bibliothèque et Archives Canada

Gray, Kyle, 1988-

[Angels. Français]

Anges : comment voir, entendre et sentir vos anges

Traduction de : Angels.

ISBN 978-2-89767-104-4

1. Anges - Miscellanées. I. Titre. II. Titre : Angels. Français.

BF1623.A53G7214 2016 202’.15 C2015-942517-4

Conversion au format ePub par:

Lab Urbain

www.laburbain.com

« Tout ce qui vient de l’amour est un miracle. »

un cours en miracles

Introduction

Je n’oublierai jamais la première fois que j’ai physiquement rencontré mon ange gardien. J’avais juste 20 ans et j’avais mis tout mon travail spirituel derrière moi. Tous mes livres, cartes de tarot et cristaux avaient été placés dans des boîtes et entreposés loin de ma vue.

Je faisais des lectures psychiques sur une base professionnelle depuis l’âge de 16 ans, et là, c’en était trop. Être reconnu comme le plus jeune médium du Royaume-Uni avait été excitant au début, mais au fil des ans, c’était devenu davantage un fardeau qu’un « don ».

Je n’étais qu’un adolescent, mais j’avais passé la plupart de mon temps avec des femmes d’âge mûr, ou bien à aider les gens avec leurs problèmes. Je sentais que mon rôle, ma raison d’être, était d’aider les autres, mais je sentais également que j’avais peu d’équilibre. J’éprouvais les choses les plus inusitées. Je faisais une lecture psychique pour une femme ménopausée, par exemple, et je sentais ses chaleurs ! Je m’assoyais et j’avais littéralement une bouffée de chaleur avec elle, ou même à sa place. Ce n’était pas très agréable ! J’éprouvais également des situations parmi les plus difficiles, de la façon dont les gens étaient décédés jusqu’au chagrin de ceux qu’ils avaient laissés derrière. Je conseillais les gens sur la façon de passer à travers leur divorce. J’étais submergé. J’avais besoin de prendre une pause.

J’ai abordé la situation avec ma mère, et nous avons convenu qu’il était temps d’arrêter. J’ai pensé aller à l’université, et mon père m’a suggéré d’étudier la production musicale. C’est ce que j’ai fait, et ensuite j’ai travaillé un bout de temps à l’aéroport de Glasgow avant d’occuper un poste de coordonnateur d’événements dans un hôtel quatre étoiles tout en arrondissant mes fins de mois avec des petits contrats de D.J.

J’aimais mon travail à l’hôtel, mais il comportait certainement ses défis. Je me souviens, environ six mois après avoir décroché le poste, de m’être dit que je devais cesser de rouspéter, de rejeter la faute sur les autres et d’être aussi négatif. La célèbre citation « Soyez le changement que vous voulez voir » ne cessait de me venir à l’esprit, et je savais qu’il devait y avoir une raison. Je n’étais certes pas la personne la plus déplaisante, mais je n’aimais certainement pas au meilleur de ma capacité non plus.

Je me souviens d’être allé au lit ce soir-là et de m’être déniché un livre sur les anges. Je me suis mis sous les couvertures et j’ai commencé à le lire. J’étais vraiment absorbé par les êtres divins dont il parlait, car c’étaient ceux que j’avais toujours vus, entendus ou sentis quand je faisais des lectures psychiques pour les autres. Puis, en tournant une des pages, une plume d’une extrême blancheur est tombée du livre et s’est déposée sur ma poitrine. Après quoi, tout a semblé se dérouler au ralenti. Ma chambre s’est remplie d’une lumière dorée des plus sereines et encore plus de lumières se sont mises à étinceler au-dessus de mon lit, esquissant le contour de ce que je ne saurais décrire que par le nom d’« êtres angéliques ». Je me souviens de m’être senti aimé et en sécurité, puis de m’être endormi en sachant que nous n’étions pas seuls dans l’Univers…

Le lendemain matin, j’ai été réveillé par l’alarme de mon téléphone. J’étais habitué de l’éteindre automatiquement, mais ce jour-là, j’ai ouvert les yeux et j’ai regardé le téléphone. Il était 7 heures du matin. J’ai arrêté l’alarme et j’ai redéposé l’appareil sur ma table de chevet. Puis, tandis que je regardais en bas du lit dans l’intention d’en sortir, j’ai soudainement réalisé qu’un homme se tenait là et qu’il me regardait. Il devait bien mesurer plus de deux mètres et faire le double de Barack Obama. J’ai secoué la tête, pensant que j’étais encore à moitié endormi, et j’ai clignoté plusieurs fois des yeux. Il était toujours là.

Je sentais que je le connaissais, mais je ne savais pas pourquoi. Je dois toutefois être honnête : mon esprit logique se disait Que se passe-t-il pour l’amour du ciel ? Dans l’intervalle, mon corps était figé d’admiration devant cet être magnifique. Ses yeux étaient comme le feu ; c’était comme si je regardais une fournaise de lumière. Et il me regardait en retour, fixant mon être tout entier. Je ne pouvais faire autrement que de ressentir de l’amour. Mais je n’avais aucune idée de ce qu’il attendait de moi, et comme j’étais encore en retard, je me suis levé et je suis allé prendre une douche, espérant qu’il serait parti quand je reviendrais.

Je me souviens d’être revenu dans ma chambre avec une serviette autour de la taille… et il était toujours là. Cette fois, je l’ai examiné de plus près. Il était tout simplement là… à porter une armure. Un costume métallique étroitement ajusté à son corps. Wow ! On aurait dit un superhéros en le voyant.

Superhéros ou non, j’ai décidé qu’il n’allait pas me regarder m’habiller, alors j’ai fait tout ça dans la salle de bain, puis j’ai vaqué à mes activités quotidiennes.

Quand je suis arrivé au bureau ce jour-là, je n’ai dit à personne ce que j’avais vu. Je ne voulais pas que les gens pensent que j’avais perdu la tête. Mais le plus important : qu’attendait-il de moi ? Je savais que lorsque des choses comme ça arrivent, il fallait s’attendre à autre chose de tout ça. Je crois vraiment que les expériences spirituelles se produisent pour une raison — et toujours pour notre plus grand bien.

Juste avant le déjeuner, mon téléphone portable s’est mis à sonner. Mon patron m’a demandé d’éteindre mon appareil, mais j’étais curieux. C’était un numéro privé, et je pensais que ce pourrait être une occasion de décrocher un contrat de D.J., alors j’ai dit que je prendrais l’appel en dehors du bureau.

Quand j’ai répondu, j’ai été agréablement surpris d’entendre la voix d’une femme qui travaillait pour le Sun écossais.

— Est-ce que je parle à Kyle Gray, le médium ?

J’ai répondu assez abruptement :

— Eh bien oui, j’en étais un, mais plus maintenant…

Elle semblait sous le choc.

— Que voulez-vous dire par « J’en étais un » ? Ne s’agit-il pas d’un don ? Je vous appelle au sujet d’un nouveau poste de chroniqueur. Nous nous demandions si vous souhaiteriez passer une entrevue.

Je vais être honnête : je n’étais pas intéressé et j’ai certainement laissé percevoir ma réticence. Mais après avoir fait quelques appels téléphoniques et parlé à ma mère, j’ai décidé de lâcher prise et d’y aller juste « pour une jasette ».

Nous sommes donc une semaine plus tard, et j’ai du retard (encore), cette fois pour mon entrevue au Sun écossais.

Yvonne, une journaliste senior, m’a rencontré et s’est mise à me poser des questions sur ma vie. C’était une femme amicale, dans la cinquantaine, mince et blonde, avec des lunettes sur la tête qu’elle mettait pour écrire et qu’elle enlevait pour me parler. Elle s’intéressait à mon travail, et je sentais qu’elle était chaleureuse et bienveillante. Je pouvais voir son aura (l’énergie entourant chaque être vivant) scintiller, et il y avait une lumière d’ange autour d’elle. Tandis qu’elle était assise là devant moi, l’esprit d’un chat a fait irruption dans la pièce et s’est posé sur ses cuisses. Je n’ai rien dit, mais j’en ai pris note dans ma tête.

Le rédacteur en chef s’est présenté comme dans le film Le Diable s’habille en Prada. Je savais qu’il était sérieux et qu’il n’accepterait pas de bobard de qui que ce soit. Il a aussitôt dit :

— J’ai vu bon nombre de gens comme toi aujourd’hui. Que lis-tu ? Les pierres, les os, les runes, les tombes… ?

J’ai ri nerveusement et j’ai répondu :

— Eh bien, non. Mais il m’arrive de voir les anges des gens, et je crois que si nous invitons les anges dans notre vie, nous pouvons surmonter n’importe quoi.

— Oh, j’aime vraiment ça, a-t-il dit, surpris. Et tu me plais pas mal. Tu es jeune, branché et nouveau. On n’a jamais rien vu de la sorte.

Cela m’avait l’air encourageant, mais il a bientôt fini l’entrevue en disant qu’ils allaient me contacter. Alors que je m’apprêtais à partir, mon ange gardien m’a incité à faire mention du chat. Je me souviens de m’être senti nerveux et d’avoir voulu m’en empêcher, mais il fallait lui montrer qu’il avait fait le bon choix. Heureusement, il s’est avéré qu’Yvonne a tout de suite pu faire le lien, car son cher chat Majika avait été euthanasié quelques jours seulement auparavant.

Je savais que quelque chose allait se passer et, quelques jours plus tard, j’ai reçu un courriel où on m’offrait un poste pour six semaines. Je n’en étais pas trop sûr, mais j’ai quand même décidé d’y aller. C’est comme si j’avais combattu ces anges trop longtemps. J’ai alors décidé d’arrêter le combat. D’arrêter de fuir ma propre vérité. J’ai choisi d’abandonner la fuite et d’accepter le chemin que les anges me présentaient on ne peut plus clairement.

J’ai choisi d’intensifier ma pratique en matière de méditation et de travailler sur mes capacités psychiques. Je suis retourné à l’hôtel et j’ai raconté mes expériences à mes collègues. Ils avaient tous l’air stupéfaits. Je leur ai également parlé de mon nouvel emploi, mais j’ai aussitôt ajouté que je continuerais de travailler là. C’était ma pierre d’assise du moment. M’efforçant d’être le changement que je voulais voir, j’ai décidé que je ferais de mon travail à l’hôtel mon projet personnel. Si je pouvais être là un modèle positif, je pourrais l’être partout.

J’ai amené un jeu de cartes angéliques au travail et je les ai étalées sur mon bureau. Chaque matin, je pigeais une carte et je laissais mes collègues en piger une aussi. J’ai affiché des affirmations positives autour de mon bureau et j’en ai collé sur les murs de mes collègues aussi. Il était temps d’être positif.

À peine une semaine plus tard, on m’invitait de nouveau au Sun écossais pour rencontrer d’autres membres du personnel et recevoir un paquet de lettres manuscrites pour ma première chronique. Pour commencer le tout, je devais faire des lectures psychiques pour les journalistes, ainsi que leur famille et leurs amis. Procéder à des lectures comme celles-là voulait dire que les gens pourraient voir mes capacités. La première chronique a été publiée un mardi, et c’était un moment de grande fébrilité.

Quelques jours plus tard, j’avais un jour de congé et j’étais à la maison quand on a cogné à la